Des établissements sans construction de salles de classes ni de clôture, de tables bancs et le manque criard de manuels ont fini par révolter les potaches qui y rencontrent pas de mal de difficultés. A Diaobé ; c’est le pire qui se produit. A quelques mois des épreuves anticipées de philosophie, les candidats au Baccalauréat ont été privés d’un professeur. Le seul qui faisait la navette entre le lycée de Kounkané et celui de Diaobé, en l’occurrence M.Diatta a tourné le dos au second lycée cité car les parents d’élèves n’ont pas respecté les clauses du contrat de transport. Malgré les négociations entamées avec l’éducateur, celui reste figé sur sa position de ne point effectué un trajet distant de 8 kms sans être correctement pris en charge. Ainsi, face à cette longue attente, les terminalistes se sont révoltés pour décréter 48 h ensuite 96 h pour que les autorités administratives puissent leur trouver le plus tôt possible un prof de philo, indispensable en cette période de préparation aux examens. Selon leur porte parole Samba Diao, tant que la situation n’est pas rétablie, nous ne sommes pas prêts à rejoindre les salles de classes car trop c’est trop a-t-il martelé devant une foule d’élèves. En espérant que le professeur du lycée de Kounkané revienne sur sa décision, les lycéens de diaobé comptent bouleverser les enseignements apprentissages aussi bien dans leur école que dans les établissements primaires et même secondaires. Elhadji Lonka Sabaly
Le pèlerinage marial de Popenguine, “un événement central de spiritualité, de recueillement et de solidarité”, selon Bassirou Diomaye Diakhar Faye
