L’animateur Mamadou Ndoye Bane s’est penché ce week-end sur les conditions de travail des vigiles. Une occasion pour les concernés de se prononcer sur le sujet non sans dénoncer les brimades dont ils sont victimes de la part de leurs employeurs. A en croire l’un d’entre eux, ils sont parfois victimes d’exploitation sexuelle. Il ressasse son passage chez une célèbre politicienne qui a voulu faire de lui son « esclaves sexuel ». « Je travaillais comme vigile chez une célèbre politicienne qui de surcroit, est une femme d’affaires. Mais comme j’étais très bien bâti, avec une belle corpulence, elle m’a une fois invité à la rejoindre dans sa chambre. Je me suis exécuté. Une fois dans sa chambre, elle m’a demandé de lui faire un massage relaxant. Sachant là où elle voulait en venir, je lui ai répondu de dire clairement ce qu’elle attendait de moi. Elle a craché le morceau en avouant son envie de faire… avec moi. Dans un premier temps, j’ai refusé en lui rappelant que je suis là pour veiller sur sa sécurité. Mais face à son insistance, j’ai succombé et on l’a fait. Elle a voulu récidiver, j’ai catégoriquement donné une suite négative à sa requête », raconte-t-il. Mais c’est ce qu’il ne fallait pas faire.
« Elle crée une histoire pour se débarrasser de moi. En fait, elle m’a appelé pour me dire qu’elle a été victime de vol et que c’est moi son voleur. N’attendant pas que je place un mot, elle m’a servi une convocation à laquelle j’ai déféré. Quand je me suis rendu au poste, les policiers m’ont laissé poiroter jusqu'à minuit. Je suis rentré puisque personne ne voulait m’entendre. Quand je me suis rendu à mon travail comme d’habitude, j’ai trouvé un autre vigile en poste, je l’ai salué et je me suis introduit au salon de mon employeur qui me révèle que notre collaboration était à son terme. Je lui demande de me payer mon argent. C’est de cette façon qu’elle s’est débarrassé de moi », renchérit-il tout en décriant l’exploitation à laquelle les vigiles sont soumis.
« Elle crée une histoire pour se débarrasser de moi. En fait, elle m’a appelé pour me dire qu’elle a été victime de vol et que c’est moi son voleur. N’attendant pas que je place un mot, elle m’a servi une convocation à laquelle j’ai déféré. Quand je me suis rendu au poste, les policiers m’ont laissé poiroter jusqu'à minuit. Je suis rentré puisque personne ne voulait m’entendre. Quand je me suis rendu à mon travail comme d’habitude, j’ai trouvé un autre vigile en poste, je l’ai salué et je me suis introduit au salon de mon employeur qui me révèle que notre collaboration était à son terme. Je lui demande de me payer mon argent. C’est de cette façon qu’elle s’est débarrassé de moi », renchérit-il tout en décriant l’exploitation à laquelle les vigiles sont soumis.