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Primature : Monsieur Abdoul Mbaye dérange qui ?


Primature : Monsieur Abdoul Mbaye dérange qui ?
Le 25  mars 2012, 65% des électeurs sénégalais ont voté pour le candidat de l’opposition d’alors, Monsieur Macky Sall. Soucieux du bien être des sénégalais, engagé à promouvoir une gouvernance vertueuse, sobre et efficace, le président de la République a besoin d’un homme compétent, sérieux et rigoureux pour donner corps et âme à sa vision.
 
Ayant fait sa preuve dans plusieurs stations (directeur général, ministre, ministre d’Etat, Premier ministre, Président de l’Assemblée nationale), le président Sall est un homme d’Etat dont le parcours forge le respect à tout point vue. Après sa brillante élection, il a mesuré  l’ampleur des dégâts et la complexité  des défis à relever.
 
Dans ce contexte précis, nul n’est mieux placé que M. Macky Sall pour décrypter le message du peuple. Il a besoin de ressources pour reconstruire un pays en proie à plusieurs difficultés. Et les premières ressources disponibles, sont les hommes et femmes bien formés capables de traduire en actes concrets sa vision. Parmi ces sénégalais, il fallait trouver un bon, voire un excellent chef d’orchestre pour diriger son gouvernement.
 
Asturo Toscanini, un célèbre chef d’orchestre italien, affirmait que : «le chef d’orchestre est un prisme, une sorte de diamant, par lequel passent les faisceaux de toutes les individualités de l’orchestre…». Pour diriger son premier gouvernement, le Chef de l’Etat a porté son choix sur un haut cadre sénégalais, en l’occurrence Monsieur Abdoul Mbaye.
 
Né le 13 avril 1953, par la volonté du président Sall, M. Mbaye est devenu le 13ème Premier ministre de la République du Sénégal. Homme d’affaires, banquier (Pdg à l’âge de 29 ans), le fils du juge Kéba Mbaye, premier Président de la Cour Suprême du Sénégal,  Abdoul Mbaye connait bien les rouages de l’Etat et ses valeurs fondamentales.
 
Mais, au pays des paradoxes (Sénégal) le talent, l’intégrité et la compétence constituent  un délit. Le président Sall pouvait-il se tromper en choisissant cet homme intègre pour conduire l’action gouvernementale au profit des populations sénégalaises qui réclament plus que jamais, une rupture ?
 
Lausanne et ses contrevérités
 
Pour ceux qui connaissent M. Abdoul Mbaye, il leur est difficile de comprendre les raisons de cette traque médiatique dont il est victime. Et trop de contrevérités sont racontées sur cet homme qui n’a qu’une seule ambition : servir son pays en exécutant les instructions du président de la République.
 
Ces derniers jours, certains journalistes manipulés par des lobbyistes soutiennent que le Premier ministre, M. Abdoul Mbaye est allé en Lausanne en Suisse pour «battre campagne» afin d’intégrer le très sélectif Comité Exécutif du CIO (Comité International Olympique) au détriment d’un autre sénégalais, en l’occurrence M. Mamadou Diagna Ndiaye. C’est faux et archi faux !
 
Le sénégalais M. Abdoul Mbaye est, depuis 2007, membre de la Commission Marketing du CIO. Et ladite Commission se réunit chaque mois de juin. En plus, pour ceux qui ne le savent pas, aucune candidature au Sénégal ne saurait prospérer pour un poste dans le Comité Exécutif du CIO à cause de la forte présence des ressortissants des pays  d’Afrique de l’Ouest.
 
En plus, M. Abdoul Mbaye n’a pas du tout déposé sa candidature pour intégrer le Comité Exécutif  du CIO. Le bavardage inutile ne développe pas un pays. Aux pourfendeurs du Premier ministre Abdoul Mbaye, il y a bien une vie après la Primature. Combien d’anciens Premiers ministres vivent parmi nous ? Sont-ils devenus des misérables ? La réponse est négative !
 
Soutenir le président de la République, Son Excellence Monsieur Macky Sall, c’est avant tout respecter ses choix. C’est son pouvoir discrétionnaire garanti par la Constitution de notre pays de nommer aux fonctions civiles et militaires.  Quant à M. Abdoul Mbaye, il peut bien rendre grâce à Dieu de faire partie du cercle élogieux des rares sénégalais qui peuvent se targuer demain du titre d’ancien Premier ministre. On peut bien se poser cette question : M. Abdoul Mbaye dérange qui à la Primature ?
 
A qui profite ce débat puéril et insipide ? Le respect des institutions de la République et des hommes et femmes qui les incarnent est  un devoir de chaque citoyen soucieux de la bonne marche de notre pays vers l’émergence.
 
La grandeur d’une Nation se mesure aussi à la capacité de ses citoyens notamment les intellectuels et les médias à œuvrer, sans relâche à ce que les composantes de sa communauté vivent en paix entre elles et ce, par un dialogue franc, permanent qui respecte la dignité de chacun en toutes circonstances.
 
Il est évident que seules ces conditions humaines permettent un véritable développement harmonieux sur les plans social, économique politique, sportif… autrement dit un Etat de droit démocratique dans lequel le seul souverain primaire reste le peuple dont les dirigeants ne sont que les mandataires. A Suivre !

Par Maké Dangnokho

Vendredi 5 Juillet 2013 - 13:21



Avis des Setalnautes

1.Posté par kathior ka le 06/07/2013 04:37 | Alerter
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État de droit, gouvernance vertueuse, transparence, etc. à l’épreuve des faits.
« Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. »

Un recteur qui ignorait royalement l'autonomie des structures et les lois du Sénégal, avec une gestion hors norme tant décriée par les syndicats et des citoyens de tous bords se retrouve nommé Ministre de l'Enseignement Supérieur de la Recherche, sans autre forme de procès. Les faits avérés qui lui sont reprochés sont d'une telle gravité qu'il ne doit certainement son "salut" (c'est temporaire, car un jour chacun rendra des comptes, ces anciens amis du PDS ne diront pas le contraire) que grâce la transhumance du PDS à l'APR à la 25ème heure. Les "amis" avant la patrie.

Sauvons nos universités publiques du naufrage.
(leral.net 9 oct. 2012 de Citoyen)

Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l’enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l’UNESCO. Nos instituions d’enseignement supérieur ont surtout un problème de management ([b]mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.[/b]) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire ([b]avantages indus, intimidations, etc.[/b]), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.

Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s’évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d’existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l’inaction de l’État.
En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.
A l’État de faire l’état de la gestion de ceux qu’il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.

L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d’enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d’être juge et parti.
Il n’est jamais trop trad pour bien faire un devoir citoyen.

----------------------kathior, 24 novembre 2012 00:18 de nettali ----------------
DÉCLARATION SAES

La section SAES-UGB s’est réunie en AG ce jeudi 11 octobre 2012 en vue d’évaluer la situation qui prévaut en interne au sein de notre institution universitaire.
Devant le constat :
d’une situation générale de mal gouvernance,
de non fonctionnement des structures et directions démultipliées,
de non respect des textes universitaires,
de mauvaise gestion des deniers publics alloués à l’UGB,
de la dégradation des conditions de travail,
de recrutements massifs et clientélistes de personnels non prévus dans le budget en cours,
de retard dans le paiement des salaires et de retenues sur salaires non versées.
L’Assemblée Générale de Saint-Louis condamne avec la dernière énergie le mode actuel de gestion du Recteur Mary Teuw Niane....
...
L’Assemblée générale, note avec indignation, désolation et amertume que le Recteur de l’UGB n’a respecté aucun des engagements qu’il avait pris lors de ses dernières rencontres avec le bureau de la section SAES.
Ainsi, l’AG exige :
le respect des textes en vigueur sur le recrutement de personnels enseignants non titulaires,
le paiement sans délai de toutes les sommes dues :
Heures Complémentaires du second semestre,
perdiem de voyage d’études aux ayant droits restants,….
le versement effectif des prélèvements opérés sur les salaires des enseignants au profit de certaines institutions financières,
le paiement effectif des sommes dues aux institutions sanitaires,
L’AG regrette la lecture partielle ou contextuelle que le Recteur fait des textes qui nous régissent. Elle insiste sur l’urgence de la situation désastreuse dans laquelle se trouve l’UGB et interpelle les pouvoirs publics sur la nécessité d’auditer les fonds alloués.
Nous restons mobilisés pour la sauvegarde et la défense de notre institution.
Vive l’Université sénégalaise, vive le SAES.

Fait à Saint-Louis le 12 octobre 2012.
L’Assemblée Générale
-------------
SYNTUS (Syndicat des travailleurs de l’UGB de Saint louis).
Saint Louis, 22/06/2012.

APPEL A LA COMMUNAUTÉ CONTRE LES DÉRIVES D’UNE GESTION SOLITAIRE.

Depuis quelques années la gestion solitaire, le subjectivisme, le népotisme et les règlements de compte sont monnaie courante a l’UGB. Dans la vie des établissements ( UFR LSH, CCOS…) comme dans la gestion des ressources humaines (recrutement, traitement salarial, nominations) les exemples ne se comptent plus. Retraits de prérogatives, mises en quarantaine et tentatives d’humiliation sont le lot de ceux et celles qui qui refusent de marcher au pas et qui ont osé faire face.

LE SYNTUS FERA FACE COMME PAR LE PASSE.

Nous avons toujours préfère le dialogue social constructif a la confrontation. C’est pourquoi depuis la tentative avortée de licenciement dont certains de nos camarades ont été victimes en 2010 et toutes les tentatives vaines de déstabiliser notre syndicat, nous avons voulu rester sereins et positifs.
Seulement la récidive dans l’irrespect et le manque de considération à l’ endroit des travailleurs y compris certains de ces collaborateurs attitres, du Recteur, mettent gravement en péril la gestion démocratique et la justice sociale.
C’est pourquoi sentinelle au service exclusif de l’institution, le SYNTUS est résolu a faire face pour réinstaller la confiance et la joie de travailler ensemble toutes composantes confondues au développement concerté de l’UGB.

VIVE LES SYNTUS, VIVE L’UGB.
L’Assemblée générale
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