Oscar Pistorius, autrefois adulé et désormais acculé a été libéré la semaine dernière et vit maintenant chez son oncle Arnold Pistoruis à Pretoria. Il est soumis à un contrôle très strict. Le 14 février dernier, l'athlète paralympique avait tiré à plusieurs reprises à travers la porte de la salle de bains dans laquelle se trouvait sa compagne Reeva Steenkamp.
Cette dernière est morte de ses blessures par balles et Oscar Pistorius, présenté à un juge a expliqué qu'il pensait avoir à faire avec un voleur. Une thèse qui n'est pas la même que celle de la police sud-africaine qui a mis en avant la préméditation. De son côté, Pistorius, a tenu à rendre hommage à sa partenaire, malgré son geste.
Une cérémonie intime
Mardi 26 février, la famille d'Oscar Pistorius a publié un communiqué sur le site oscarpistorius.com dans lequel elle annonçait que l'athlète organisait une cérémonie privée en hommage à sa feue petite amie, le soir-même. "Oscar a expressément demandé un service commémoratif, car il continue de pleurer et d'être en grand deuil pour la perte de sa partenaire Reeva", indique le communiqué.
Plus loin, la missive explique que l'athlète "a demandé un service privé avec des personnes qui partagent sa perte, y compris les membres de sa famille qui connaissaient et aimaient Reeva comme l'une des leurs". Enfin, la famille de Pistorius demande également aux journalistes de se tenir à l'écart de la commémoration.
Une liberté conditionnelle stricte
En liberté conditionnelle depuis vendredi 22 février dernier, Oscar Pistorius est étroitement surveillé jusqu'à son procès en juin, ont indiqué lundi les autorités pénitentiaires. Il n'a pas à pointer au commissariat, mais sa présence sera contrôlé de manière impromptue à son domicile et sur son lieu d'entraînement "au moins quatre fois par mois", a annoncé un porte-parole des services pénitentiaires, James Smalberger.
Le champion n'a pas le droit de consommer de l'alcool ni de drogue et sera "régulièrement testé", a-t-il ajouté. En outre, il n'a pas le droit de quitter l'Afrique du Sud, il doit informer un agent des services carcéraux de ses mouvements dans Pretoria, et il lui faut demander une permission pour quitter la capitale.