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ME AUGUSTIN SENGHOR, PRESIDENT FSF «Au lieu de se plaindre, Amsatou n'a qu'à démissionner»

Ce n'est plus une tempête dans un verre d'eau. Derrière les vitres de la Fédération sénégalaise de football, l'ambiance est plutôt à couper au couteau. Depuis l'élimination au premier tour de la Can et les péripéties qui en ont découlé,


ME AUGUSTIN SENGHOR, PRESIDENT FSF «Au lieu de se plaindre, Amsatou n'a qu'à démissionner»
La famille de foot vit des déchirements graves. L'affaire Amara Traoré n'en est qu'un aspect. Avec le directeur technique national aussi, le torchon brûle. En fait, depuis deux mois, c'est un conflit souterrain qui couve, dont les échos résonnent de temps à autre à travers des déclarations ou des silences. De la nomination des sélectionneurs pour l'équipe olympique au choix porté sur Pierre Lechantre, Augustin Senghor et Amsatou Fall n'ont pas été sur la même longueur d'onde. Sans compter les mesures de réorganisation interne portant sur la gestion technique du football. Mais pour le président de la fédération, il y a une limite à tout. Et Me Senghor tape sur la table.

 

WALF SPORTS: La Direction technique nationale s'est positionnée pour l'expertise locale, mais vous avez choisi un étranger, Pierre Lechantre...

Me Augustin Senghor : (Il coupe) Ecoutez! Je pense qu'aujourd'hui, il ne s'agit pas d'être d'un camp ou d'un autre. Il faut aller vers une idée de performance et se baser sur des critères objectifs. Le football n'est plus une affaire qui se limite à des frontières. Si la Direction technique nationale prône l'expertise locale, nous y avons toujours cru, nous aussi. La preuve, nous sortons d'une expérience avec un entraîneur national local. Et vu les résultats engrangés, il n'était pas mauvais d'ouvrir notre champ de choix à tous les entraîneurs d'où qu'ils viennent. Car la compétence, il faut aller la chercher là où elle se trouve.

Sur ce dossier, je n'ai pas eu connaissance d'une proposition émanant du directeur technique national par rapport à un nom d'entraîneur local pouvant diriger la sélection nationale. Rien n'empêchait la Direction technique nationale, si elle avait un candidat local qu'elle pensait remplir les critères, de le soumettre à la fédération. On aurait étudié son dossier au même titre que les autres candidats.

Aujourd'hui, face à l'expérience que nous avons eue avec notre dernier coach national (Ndlr : Amara Traoré) je dis que cette idée de préférence nationale n'a plus sa raison d'être.

Le directeur technique national a tout de même fait une sortie dans Stades pour dire qu'il n’a pas participé au choix du sélectionneur national.

Ce que je déplore, c’est que de plus en plus de membres de la fédération ou même de la famille du football, en particulier les personnes qui sont aux services de la fédération se permettent des sorties qui ne me paraissent pas justifiées. Parce que ce qu'il (Amsatou Fall) a dit à la presse, on en a discuté au téléphone deux jours auparavant. Notamment, par rapport aux possibilités de choix pour les adjoints. Et à ma grande surprise, le lendemain, je vois qu'il parle dans la presse. Et au moment où il se plaint, lui-même, de ne pas être associé, j’apprends dans la presse, en tant que président de la Fédération, qu’il va exécuter une mission pour la Caf en tant qu’instructeur, pour son propre compte, sans avoir avisé ni la Fédération, ni le président de la Fédération. Mois aussi, je peux lui renvoyer la balle ; il doit dire s'il est directeur technique national au service du football sénégalais ou s'il travaille pour son propre compte. Et j'ai conscience aussi que de plus en plus, les gens, quand leurs intérêts matériels sont menacés, se désolidarisent de la fédération et font des sorties intempestives dans la presse. Cela est à déplorer.

Au moment des discussions sur le départ d'Amara Traoré ou après l'échec de Bata, certains réclamaient aussi le limogeage d'Amsatou Fall. Vous vous y étiez opposé. Au regard de ces commentaires actuels, vous ne semblez plus en phase avec lui.

Après l'échec de la Can 2012, le débat sur le départ du directeur technique national (Amsatou Fall) a été effectivement posé au sein du comité exécutif. Et j'étais de ceux qui pensaient qu'on doit le maintenir, estimant qu'il n'y avait pas de motif de se séparer de lui. Il a été retenu de le maintenir et de le réorienter sur des objectifs précis qui concernent les missions d'un Dtn. Dans ce cas, il y a souvent des frustrations.

Quelles frustrations??

Je ne parle pas de frustrations uniquement liées au recentrage, mais liées à des aspects matériels.

C'est-à-dire ?

Mais tout le monde le sait. Quand les techniciens voyagent avec les équipes nationales A, ils sont intéressés par des primes et il y a beaucoup d'avantages. Et souvent on a l'impression que quand ils ne sont pas désignés, il y a un sentiment de désolidarisation, voire de frustration qui se manifeste. Et depuis quelque temps, j'ai constaté qu'Amsatou Fail a un comportement qui commence à devenir inquiétant. Et je dois le déplorer venant de lui. Le principe de base est que quand on ne se sent pas bien quelque part, on prend la responsabilité de démissionner.

Vous voulez dire qu’il devrait démissionner ?

S’il ne le fait pas et qu’il continue de cette manière, je prendrai mes responsabilités. D’ailleurs, c’est une occasion de le dire : quelqu’un qui est Dtn et qui, au sortir d’une qualification aux JO de Londres (réussie par l’équipe nationale olympique) ne prend même pas son téléphone pour appeler le président, les entraîneurs et leur parler ou les féliciter, je pense qu'il n'a pas à exiger quoi que ce soit dans ce domaine.

Qu'est-ce qui explique cette cacophonie qui s'installe dans la fédération, alors qu'elle donnait l'image d'un groupe soudé? C'est l'échec de Bata ou le choix d'un nouveau sélectionneur qui a joué?

Quand, le 7 février 2012, nous avons décidé de nous séparer d'Amara Traoré et qu'il s'est posé la question de choisir un nouvel entraîneur, le comité exécutif dans son ensemble m'a dit: "Président, on vous mandate pour que vous fassiez le travail pour nous proposer un entraîneur». Les membres du comité exécutif m'ont désigné exclusivement et j'ai dit non, en présence d'Amsatou Fall. Pour moi, ce dossier, on ne pouvait pas me le confier à moi seul. J'ai dit que j'allais travailler avec le directeur technique national. Moi-même, j'ai demandé qu'on le consulte et jusqu'à ce jour nous avons travaillé sur cette base.

Depuis que je suis arrivé, tous les choix d'entraîneurs ont été faits sur la base d'échanges avec lui.

Dans aucun pays au monde, le Dtn ne choisit l'entraîneur national. Il peut  faire des propositions et on peut prendre son avis technique, mais ça s'arrête là. Toutes les décisions ont été prises ensemble.

Par contre, on a eu des dissensions qu'il faut accepter.

Quelles dissensions ?

Si vous vous souvenez, quand il a fallu renouveler les attelages des sélections au mois de décembre, il (Amsatou Fall) a refusé de s'expliquer face à la presse sur l'attelage des olympiques. Parce que simplement, il ne partageait pas la démarche du comité exécutif de mettre Karim Séga Diouf et Aliou Çissé à la tête de l'équipe olympique. Au cours de la conférence de presse, il ne s'est pas prononcé ; é est moi-même qui l'ai fait. Je lui ai concédé cette liberté, étant entendu qu'il ne se reconnaissait pas dans ce choix. Et je dois dire que les choix d'Amsatou pour les différentes sélections nationales ont été tous entérinés, à l'exception des olympiques. A ce sujet, on a tenu compte de l'expérience précédente. On a vu que les techniciens qui cumulaient les A avec d'autres sélections étaient surchargés. Et du fait que l'on allait vers un calendrier démentiel, nous avons pensé dissocier les deux attelages. Ce n'était pas l'avis d'Amsatou, et il était dans son droit. Mais depuis lors on a senti qu'il y avait une cassure qui tend à s'accentuer.

Maintenant, au lieu de poser le débat à l'interne, il se permet de faire des sorties.

Quelle suite entendez-vous donner à sa sortie que vous déplorez ?

A son retour de voyage, je vais l'interpeller, d'abord sur cette sortie dans la presse, ensuite sur sa volonté de continuer à travailler pour la fédération. Il n'y a aucun problème. Amsatou Fall n'est pas le seul technicien susceptible d'être Dtn. Si on arrive à un point où entre lui et le Comité exécutif l'entente n'est plus possible, on prendra une décision dans l'intérêt du football sénégalais. Et si la décision est de changer de Dtn, nous le ferons. Nous n'accepterons pas que les gens nous dictent leurs manières de voir, alors que c’est  nous qui devons répondre à nos mandants.

Peut-être qu'en tant que Dtn, il s'est senti écarté du dossier sur le choix du sélectionneur national...

S'il était souvent sur place, on aurait pu le consulter tout le temps. Aujourd'hui, je voudrais le consulter pour les adjoints de Pierre Lechantre, mais il a pris l'avion sans m'aviser. Et vous pensez que je vais aller le chercher où l'attendre ? Quand il fallait convoquer la réunion du Comité exécutif, il était en partance pour San Francisco avec l'équipe olympique (Mexique-Sénégal : 1-0). D'ailleurs, beaucoup de gens lui ont reproché ces innombrables voyages. Quand il a fallu tenir la seconde réunion de commission, il est parti au Vietnam. Pour la troisième réunion qui s'est tenue la veille de notre départ pour Londres, il était dans sa première séance de formation pour le recyclage des entraîneurs pour la licence C de la Caf.

Même à son retour du Vietnam, il s'est plaint de ne pas être de la délégation pour partir à Londres pour le match des olympiques. Mais j'ai estimé qu'il fallait qu'il reste pour gérer ces stages de recyclage. On ne pouvait pas financer un stage et que lui, Dtn, prenne l'avion pour partir s'occuper d'autres choses.

Certaines agitations et pressions pour influencer les gens ne passent pas. Il faut que l'on arrête ce système de chantage dans le football. Celui qui veut travailler avec nous loyalement dans un esprit de franche collaboration, dans l'intérêt du football, il est le bienvenu.

Qu'est-ce qui vous a fait croire en Pierre Lechantre pour coacher les «Lions» ?

Nous avons le sentiment d'avoir fait un bon choix, car il repose sur un processus cohérent à partir de critères prédéfinis. Le choix obéit aussi à une démarche qui se veut objective, consistant à démarrer par une présélection à partir de toutes les candidatures qu'on avait reçues, venant de 70 entraîneurs. La liste était également élargie à d'autres possibilités de choix que nous avions nous-mêmes identifiées. Sur cette base, nous avons fait un premier tri qui nous a permis, en fonction des critères arrêtés, de faire sortir une dizaine de noms.

Ensuite, on a dégagé une short-list de cinq noms. Il s’agissait de Bruno Metsu, Pierre Lechantre, Elie Baup, Jean Thissens (ndlr : un Belge) et Didier Ollé-Nicole. Dans ce lot ont émergé Bruno Metsu et Pierre Lechantre. Et, au finish, le choix s’est porté sur le dernier cité.

On ne peut pas dire qu’on a fait un choix gagnant, mais sans doute un choix irréprochable. C'est sur le terrain qu'on pourra savoir si c'est un choix gagnant.

Qu'est-ce qui a manqué aux autres candidats malheureux?

La compétence ! C'est un critère basique, car il est hors de question d'imaginer pour le Sénégal de confier son équipe nationale à un entraîneur qui n'a pas les compétences requises pour le haut niveau. Il y avait aussi le critère de l'expérience dans la gestion de l'équipe nationale et surtout le vécu du haut niveau africain.

Par ailleurs, le palmarès nous semblait important. Nous ciblions un entraîneur dont les états de service seraient meilleurs que ceux des entraîneurs que nous avons connus au Sénégal. Et nous avions même dit que nous allions prendre un entraîneur qui avait au moins fait une demi-finale ou une finale d'une compétition internationale. Et enfin il y avait l'aspect lié au charisme de l'individu. Il faut une personnalité très forte pour pouvoir coacher nos joueurs qui évoluent dans de grands championnats.

Autre critère, c'était la langue ; on ne pouvait pas prendre un entraîneur qui ne maîtrise pas le Français.

Lechantre est sous contrat avec son club Al Arabi Sc jusqu'en fin mai.

Avez-vous toutes les garanties par rapport à sa libération avant la première sortie des «Lions» le 2 juin ?

Pierre Lechantre a un contrat de courte durée de trois mois et nous avons veillé à nous assurer qu'il pourrait être libre à temps. Son contrat doit se terminer le 30 mai, mais il a eu l'accord de ses dirigeants pour pouvoir anticiper son départ, en cas de signature pour une autre équipe. Lui-même, il a pris l'engagement, par écrit avec son agent, de se mettre à la disposition du Sénégal dès qu'il aura signé.

Se sent-il déjà impliqué dans la gestion de la sélection nationale ?

Bien qu'il soit au Qatar, il est en train de travailler. Malheureusement, le Dtn n'est pas là pour finaliser avec lui, par rapport au schéma de la préparation et aux éventuels matches amicaux, S'il y a quelqu'un qui est motivé, c'est bien Pierre Lechantre. On est en train de formaliser le précontrat qu'on va transmettre à son agent dans les jours à venir et accélérer les choses.

Avez-vous mesuré les risques d'avoir signé deux ans avec Pierre Lechantre, alors que pour les qualifications pour la Can-2013, il n'y a que deux matches décisifs où tout peut arriver ?

Diriger et gérer, c'est toujours prendre des risques. Si je ne suis pas prêt à prendre des décisions que je juge avantageuses pour notre football, c’est que je n’ai pas ma place à la tête de cette fédération. Aujourd’hui, il y a un minimum de durée sur la base de laquelle un entraîneur peut travailler. On ne peut pas planifier  sur un an ou six mois pour une équipe nationale dont les échéances vont jusqu’en 2014. On a l'objectif de nous qualifier pour la Coupe d'Afrique en 2013. Les échéances sur les deux éliminatoires (Can-2013 et Mondial 2014) se chevauchent. Pour permettre à l'entraîneur de travailler en toute quiétude et ne pas avoir le sentiment qu'il a une épée de Damoclès sur la tête, il fallait le sécuriser. En signant deux ans avec Lechantre on a prévu des clauses pour nous prémunir contre des échecs. On va lui fixer des objectifs clairs et lui prévoir des primes d'objectifs.

Le contentieux avec Amara a entraîné le blocage des comptes de la fédération pour non-paiement des 36 millions de francs que la justice lui a accordés dans le procès qu'il a intenté contre la Fédé. Comment gérez-vous cette situation ?

C'est une situation difficile. On ne doit pas le cacher et j'ai eu à le déplorer à plusieurs reprises. Comme j'ai eu à le dire, je n'ai jamais dénié à Amara Traoré le droit de réclamer le payement de ce qui lui est dû, même si nous le contestons. Mais ce que j'ai trouvé surprenant de sa part et qui m'a renversé, c'est qu'il ait attendu le jour de notre match contre Oman pour faire une saisie totale de nos comptes, au risque de nous empêcher de faire face à nos obligations vis-à-vis de l'équipe olympique. Parce qu'il fallait faire des virements pour des hôtels, faire des règlements sur place, payer les primes, de participation des joueurs etc. Cela nous a pris au dépourvu et cela nous a fait mal.

Ce que je déplore, en second lieu, c'est que sur un montant qui pouvait faire l'objet d'une saisie d'un seul compte, or ait senti le besoin de bloquer la totalité des comptes ouverts dans différentes structures bancaires. Comme s'il y avait une volonté de nuire. Et moi je me demande pourquoi cette haine, cette envie de faire mal ? Je dois dire que j'ai été meurtri de voir ce coup venir d'Amara Traoré ; quelqu'un pour qui j'avais une grande estime.

Quelle est la procédure que vous allez entreprendre pour débloquer la situation ?

Nos avocats s’efforceront d’obtenir la main levée. Et j’ai espoir qu’on y arrivera, car ce football est une activité d’intérêt général qui nous a été déléguée part l’Etat. Et l’Etat a l’obligation de faire en sorte que ce football ne connaisse pas de disfonctionnement de longue durée, surtout quand ces disfonctionnements repose sur une volonté manifeste de nuire, de la part d'un Sénégalais. Nous avons bon espoir, pour avoir saisi les juges des référés de Dakar, que cette affaire sera plaidée jeudi (ndlr : demain) et qu'à défaut de faire la main levée totale sur les saisies, les démembrements de l'Etat bénéficient d'une protection pour préserver le service.

Car il y a des urgences qui nous attendent. Mais si le blocage continu d'ici à 15 jours, nous ne pourrons plus tenir et ça fera mal à tout le football sénégalais.

Vous avez remis 50 millions de francs à Amara Traoré, sans spécifier s'il s'agissait d'une avance sur salaire ou d'une prime de signature. N'est-ce une légèreté de votre part ?

Nous avons le sentiment qu'Amara Traoré nous a bernés. C'est pourquoi, avec nos avocats et avec l'agent judiciaire de l'Etat, on a décidé de l'attraire devant la justice. -On l'a sommé de nous restituer les 50 millions dés l'instant qu'après avoir reçu cette avance sur salaire, il continue de nous poursuivre pour le recouvrement de salaires qui, pour nous, étaient déductibles de ces 50 millions. Nous disons que le payement de ces 50 millions a été fait sans cause.

Et recevoir de l'argent public sans cause revient à un enrichissement sans cause. Si l'Etat avait dit au président de la fédération: «Je vous remets les 50 millions pour les remettre à Amara Traoré», j'aurais pris toutes mes précautions. Mais un ministre de la République (ndlr Abdoulaye Makhtar Diop) convoque un entraîneur en ma présence, lui remet de l'argent public et le fait décharger sur papier entête, il n'y a pas d'engagement plus fort.

On ne joue pas avec l'argent de l'Etat et avec l'Etat. Quelle que soit la forme dans laquelle on reçoit de l'argent public, on est obligé d'en rendre compte, quel que soit l'usage qu'on en fait. C'est pourquoi on a cité Amara Traoré devant le tribunal correctionnel de Dakar pour une audience qui est prévue au mois de juin.

Source : Walf-Sports


Bamba Toure

Mercredi 2 Mai 2012 - 23:55



Avis des Setalnautes

1.Posté par kothie le 03/05/2012 06:52 | Alerter
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nous avons toujours dit que les choix d'Amara et d'Amsatou ne s'étaient pas faits sur la base de critères objectifs. Amara n'avait encore rien prouvé de solide. Quant à Amsatou, on a oublié qu'il a eu à nous sélectionner un saoudien pour garder nos buts. El puis qu'a-t-il réussi en tant qu'entraineur. A-t-on déjà oublié notre humiliation en Egypte en 1996.

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