Pour nous tous et pour nos d'auditeurs, Laurent Sadoux c'était une voix. Cette voix chaude, cette voix grave, cette voix complice qui savait comme nulle autre introduire de la proximité et de l'intimité avec les millions d'auditeurs disséminés de par le monde.
Laurent Sadoux le disait lui-même, il « invitait » les auditeurs dans Afrique Midi, une édition qu'il a présentée durant quinze ans. Et il traitait donc ces auditeurs comme on traite des invités, c'est-à-dire avec respect. En leur donnant le meilleur de lui-même.
Et ce meilleur, c'était son style, un style à la fois précis et imagé. Un style forgé par sa pratique de la lecture et son amour du théâtre. Et l'on peut d'ailleurs voir dans la façon dont il présentait les journaux, une forme de mise en scène de l'information. Avec un soin particulier apporté à ce qu'on appelle l'enrobage radiophonique, les virgules musicales. Avec aussi sa recherche de formules stylistiques. Il dormait peu, se levait très tôt le matin pour écouter toutes les radios concurrentes avant d'arriver à RFI. Il collectionnait les jingles et cherchait constamment des nouveaux concepts.
Car Laurent était un littéraire et les livres occupaient une grande partie de sa vie. Il en possédait plus de trois mille dans son appartement. Cet homme de grande culture, amateur d'histoire de France, était un pur autodidacte. Laurent Sadoux aimait l'école, mais il adorait encore plus la radio. Tout jeune, il allait assister aux enregistrements d'émissions à Radio France.
A l'âge de 18 ans, en 1983, il délaisse définitivement les bancs de l'école, pour entrer à RFI. D'abord animateur, il passe ensuite à l'information. Il nous a fait quelques infidélités à un moment de sa carrière pour aller travailler dans des radios parisiennes, mais il est vite revenu à la maison. Car Laurent Sadoux vivait pour les auditeurs, et notamment les auditeurs africains qui l'ont découvert en 2000 quand il a commencé à présenter Afrique Midi.
Un visage espiègle, des yeux malicieux, curieux du monde
Et ces auditeurs lui rendaient bien l'immense respect qu'il leur portait. Il suffit de voir le nombre de pages qui lui sont consacrées sur les réseaux sociaux. Pour nous qui l'avons côtoyé des années durant, Laurent Sadoux c'était aussi un visage, un visage espiègle, des yeux malicieux, curieux du monde.
Pour la petite histoire, il avait un style vestimentaire très particulier, composé de marinières bleues et blanches, des chemisettes à manches courtes, un éternel blue-jean et des baskets. Laurent Sadoux c'était aussi un esprit bouillonnant, parfois des colères mémorables avant l'antenne, mais aussi des traits d'esprit et un humour omniprésent.
Lorsqu'il préparait les journaux, on l'entendait souvent plaisanter et répéter à voix haute ses formules. Des formules qui ont fait sa célébrité. « Prenez soin de vous, chaque jour est une vie, travaillons à la beauté des choses ».
RFI
Laurent Sadoux le disait lui-même, il « invitait » les auditeurs dans Afrique Midi, une édition qu'il a présentée durant quinze ans. Et il traitait donc ces auditeurs comme on traite des invités, c'est-à-dire avec respect. En leur donnant le meilleur de lui-même.
Et ce meilleur, c'était son style, un style à la fois précis et imagé. Un style forgé par sa pratique de la lecture et son amour du théâtre. Et l'on peut d'ailleurs voir dans la façon dont il présentait les journaux, une forme de mise en scène de l'information. Avec un soin particulier apporté à ce qu'on appelle l'enrobage radiophonique, les virgules musicales. Avec aussi sa recherche de formules stylistiques. Il dormait peu, se levait très tôt le matin pour écouter toutes les radios concurrentes avant d'arriver à RFI. Il collectionnait les jingles et cherchait constamment des nouveaux concepts.
Car Laurent était un littéraire et les livres occupaient une grande partie de sa vie. Il en possédait plus de trois mille dans son appartement. Cet homme de grande culture, amateur d'histoire de France, était un pur autodidacte. Laurent Sadoux aimait l'école, mais il adorait encore plus la radio. Tout jeune, il allait assister aux enregistrements d'émissions à Radio France.
A l'âge de 18 ans, en 1983, il délaisse définitivement les bancs de l'école, pour entrer à RFI. D'abord animateur, il passe ensuite à l'information. Il nous a fait quelques infidélités à un moment de sa carrière pour aller travailler dans des radios parisiennes, mais il est vite revenu à la maison. Car Laurent Sadoux vivait pour les auditeurs, et notamment les auditeurs africains qui l'ont découvert en 2000 quand il a commencé à présenter Afrique Midi.
Un visage espiègle, des yeux malicieux, curieux du monde
Et ces auditeurs lui rendaient bien l'immense respect qu'il leur portait. Il suffit de voir le nombre de pages qui lui sont consacrées sur les réseaux sociaux. Pour nous qui l'avons côtoyé des années durant, Laurent Sadoux c'était aussi un visage, un visage espiègle, des yeux malicieux, curieux du monde.
Pour la petite histoire, il avait un style vestimentaire très particulier, composé de marinières bleues et blanches, des chemisettes à manches courtes, un éternel blue-jean et des baskets. Laurent Sadoux c'était aussi un esprit bouillonnant, parfois des colères mémorables avant l'antenne, mais aussi des traits d'esprit et un humour omniprésent.
Lorsqu'il préparait les journaux, on l'entendait souvent plaisanter et répéter à voix haute ses formules. Des formules qui ont fait sa célébrité. « Prenez soin de vous, chaque jour est une vie, travaillons à la beauté des choses ».
RFI