Le scénario suggéré par les enquêteurs est selon plusieurs journaux celui d’une dispute qui a mal tourné entre l’athlète et son amie. Oscar Pistorius aurait tiré une première balle depuis sa chambre, avant que son amie ne réussisse à s’enfermer dans la salle de bain attenante, puis a tiré trois coups de plus.
Il aurait en outre frappé Reeva avec une batte et/ou s’en serait servi pour défoncer la porte, selon les hypothèses des enquêteurs. Peut-être la victime a-t-elle aussi essayé de se défendre.
Selon des voisins cités par le Sunday Independent, les deux amants se disputaient depuis le début de la soirée de mercredi. Des gardiens du domaine fortifié de la banlieue de Pretoria où Pistorius habitait sont même intervenus.
Pistorius aurait appelé son père dans la nuit, vers 03H20 (02H20 heure suisse) jeudi matin, lui demandant de venir au plus vite. Mais il n’a appelé ni la police, ni une ambulance. C’est le père d’une amie à qui Pistorius a aussi demandé d’accourir qui a appelé les secours. Quand sa famille et cette voisine sont arrivés, il descendait l’escalier portant le corps de la jeune femme dans ses bras, tremblant.
Reeva Steenkamp respirait encore et il a essayé de la ranimer. Elle portait un déshabillé, et les inspecteurs ont trouvé son sac et un iPad par terre dans la chambre d’Oscar. Les draps du lit étaient défaits.
Il aurait dit à sa soeur Aimée que quelque chose de terrible s’était passé et qu’il avait pris Reeva pour un cambrioleur.
Sa famille toujours sure d’une erreur
Comme d’autres membres de sa famille qui ont plaidé sa cause, le père de l’athlète Henke Pistorius a dit au Sunday Telegraph que sa famille avait «zéro doute» que son fils avait abattu sa petite amie par erreur.
«Quand vous êtes un sportif, vous agissez encore plus en suivant votre instinct», a-t-il déclaré, ajoutant que sa famille ferait «tout ce qui est possible» pour défendre Oscar qui nie toute volonté de meurtre.
Mais les trois sources proches de l’enquête citées par City Press excluent cette thèse de l’homicide par erreur --rejetée par la police dès jeudi-- relevant notamment qu’il n’y avait pas eu trace d’effraction.
Les enquêteurs ont un dossier «solide comme un roc» contre l’athlète, selon l’hebdomadaire. Ils ont demandé une prise de sang pour déceler une éventuelle prise de drogues et de stéroïdes.
Des crises de violence incontrôlées peuvent en effet être un effet secondaire des stéroïdes anabolisants, un phénomène connu sous le nom de «roid rage».
Interrogée par l’AFP dimanche, la police et l’avocat de Pistorius se sont refusés à tout commentaire.
Il aurait en outre frappé Reeva avec une batte et/ou s’en serait servi pour défoncer la porte, selon les hypothèses des enquêteurs. Peut-être la victime a-t-elle aussi essayé de se défendre.
Selon des voisins cités par le Sunday Independent, les deux amants se disputaient depuis le début de la soirée de mercredi. Des gardiens du domaine fortifié de la banlieue de Pretoria où Pistorius habitait sont même intervenus.
Pistorius aurait appelé son père dans la nuit, vers 03H20 (02H20 heure suisse) jeudi matin, lui demandant de venir au plus vite. Mais il n’a appelé ni la police, ni une ambulance. C’est le père d’une amie à qui Pistorius a aussi demandé d’accourir qui a appelé les secours. Quand sa famille et cette voisine sont arrivés, il descendait l’escalier portant le corps de la jeune femme dans ses bras, tremblant.
Reeva Steenkamp respirait encore et il a essayé de la ranimer. Elle portait un déshabillé, et les inspecteurs ont trouvé son sac et un iPad par terre dans la chambre d’Oscar. Les draps du lit étaient défaits.
Il aurait dit à sa soeur Aimée que quelque chose de terrible s’était passé et qu’il avait pris Reeva pour un cambrioleur.
Sa famille toujours sure d’une erreur
Comme d’autres membres de sa famille qui ont plaidé sa cause, le père de l’athlète Henke Pistorius a dit au Sunday Telegraph que sa famille avait «zéro doute» que son fils avait abattu sa petite amie par erreur.
«Quand vous êtes un sportif, vous agissez encore plus en suivant votre instinct», a-t-il déclaré, ajoutant que sa famille ferait «tout ce qui est possible» pour défendre Oscar qui nie toute volonté de meurtre.
Mais les trois sources proches de l’enquête citées par City Press excluent cette thèse de l’homicide par erreur --rejetée par la police dès jeudi-- relevant notamment qu’il n’y avait pas eu trace d’effraction.
Les enquêteurs ont un dossier «solide comme un roc» contre l’athlète, selon l’hebdomadaire. Ils ont demandé une prise de sang pour déceler une éventuelle prise de drogues et de stéroïdes.
Des crises de violence incontrôlées peuvent en effet être un effet secondaire des stéroïdes anabolisants, un phénomène connu sous le nom de «roid rage».
Interrogée par l’AFP dimanche, la police et l’avocat de Pistorius se sont refusés à tout commentaire.