
Las d’attendre qu’une force armée interrégionale soit envoyée dans le nord du Mali afin de le libérer du joug islamiste, des habitants de Bamako ont décidé de s’entraîner pour, disent-ils, partir à la reconquête de leur territoire. Notre Observateur s’est rendu sur un terrain de football de la capitale où ont lieu ces séances d’entraînement improvisées.
Cela fait plusieurs semaines que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’Union africaine attendent le feu vert de l’ONU pour l’intervention d’une force militaire interrégionale dans le nord du Mali. Cette force recevrait le soutien logistique et financier des Nations unies. Mais la résolution tarde à venir. Lors de leur dernière réunion, le 5 juillet, les membres du Conseil de sécurité se sont dits prêts à "examiner cette requête une fois que des informations supplémentaires auront été fournies en ce qui concerne les objectifs, les moyens et les modalités du déploiement envisagé". En clair : ils laissent la porte ouverte à une action militaire mais veulent des garanties sur la capacité de l’armée malienne à combattre, tant cette force est aujourd’hui éclatée et désorganisée.
Cela fait plusieurs semaines que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’Union africaine attendent le feu vert de l’ONU pour l’intervention d’une force militaire interrégionale dans le nord du Mali. Cette force recevrait le soutien logistique et financier des Nations unies. Mais la résolution tarde à venir. Lors de leur dernière réunion, le 5 juillet, les membres du Conseil de sécurité se sont dits prêts à "examiner cette requête une fois que des informations supplémentaires auront été fournies en ce qui concerne les objectifs, les moyens et les modalités du déploiement envisagé". En clair : ils laissent la porte ouverte à une action militaire mais veulent des garanties sur la capacité de l’armée malienne à combattre, tant cette force est aujourd’hui éclatée et désorganisée.