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37ème UCS à Kolda: Abbé Agustin Sagna ''Adji'' invite les prêtres à une introspection sur le comportement, le rôle etc.

L’assemblée cléricale de la 37e UCS a été soumise à un véritable moment d’introspection, à travers les quatre caractéristiques de l’image du prêtre dans le contexte de la nouvelle évangélisation, développées par Abbé Augustin Sagna, professeur d’histoire de l’Eglise au Grand Séminaire Saint Jean Marie Vianney .


37ème UCS à Kolda: Abbé Agustin Sagna ''Adji''  invite les prêtres à une introspection sur le comportement, le rôle etc.
Le prêtre, un homme de foi
Pour lui, le prêtre est d’abord un « homme de foi ». A ce sujet, Il a invité les prêtres à se mettre à l’école de Marie, modèle de foi. Evoquant aussi l’Année de la Foi, il a exhorté ses confrères à exploiter le catéchisme de l’Eglise Catholique et les actes du Concile Vatican II, « deux outils non négligeables par leur vertu pédagogique et leur portée prophétique », à ses yeux.
Toutefois, le conférencier du jour n’a pas manqué de formuler de fortes interpellations sur le témoignage de vie et  foi offert par les prêtres au monde actuel, « en proie à la facilité, avec des divorces pour un rien, des avortements que tous ont fini par légaliser ou, tout au moins, légitimer, des divisions dans les familles à cause de l'égoïsme des uns et la volonté de puissance des autres ? » « Nos comportements et attitudes par rapport au monde qui nous entoure, sont-ils de nature à raffermir la foi de nos ouailles ? Que faisons-nous aujourd'hui pour convaincre nos chrétiens sur ce terrain de la foi ? Qu'en est-il de notre engagement en tant que prêtres face à la cohésion sociale, à la paix, à la réconciliation, à la justice...? », s’est-il interrogé, non sans appeler à un examen de conscience.
 
Le prêtre, un homme crédible
Poussant, ensuite, plus loin cet examen de conscience, Abbé Augustin a proposé la crédibilité, comme second aspect de l’image du nouveau type de prêtre. Il a rappelé que dans nos milieux africains traditionnels comme dans les sociétés des temps modernes, la parole de l'homme religieux fait toujours l'objet d'écoute, d'attention et de profonde méditation. Car, selon lui, le respect voué à celui-ci est dû au fait qu'il est un régulateur social. Mais, il a noté que la situation d’aujourd’hui liée à certains problèmes que vivent les prêtres leur exige un travail d’introspection pour poser un regard de vérité sur eux-mêmes, dans le secret de leur conscience,  particulièrement sur leur identité sacerdotale.
Une autre question qui a retenu son attention, liée à la crédibilité, est celle du manque de temps souvent évoqué. « Sans doute serait-il important de prendre le temps de revisiter nos journées. Nous avons le temps de qui et de quoi pour nous réfugier derrière le manque de temps ? En toute vérité, essayons de noter combien de fois dans un jour nous disons, face à la sollicitation de quelqu'un: «Je n'ai pas le temps», nous confondant en regrets au tribunal de notre conscience... Où mettons-nous nos priorités ? De quoi sont donc remplies nos journées pour que nous soyons à ce point occupés ? », a-t-il suggéré à l’assemblée. Il a poursuivi en faisant remarquer ceci : « Nous exhortons beaucoup les chrétiens, et il le faut, à se rendre disponibles au service de leur paroisse... mais nous, que proposons-nous ? Que faisons-nous ? Où courons-nous ? Quelle est notre « seule chose nécessaire » dont parle Jésus dans le récit de l’évangile évoquant Marthe et Marie ?
 
Le prêtre, un homme de communion
Le troisième aspect de l’image du nouveau type de prêtre exige d’éviter tout communautarisme ethnocentrique, géographique et générationnel. L’Abbé Augustin a relevé que la « tentation est souvent grande de vivre par petits groupes ou de n’avoir affaire qu’à un cercle d’amis ». Or la foi, d’après lui,  « est un incessant passage de nos sécurités qui disparaissent lorsque nous disons oui au Christ, à un appui inconditionnel sur le Christ ». Et c’est sur cette attitude de foi que se fonde la disponibilité qui appelle les prêtres à la communion, les uns avec les autres.
Abbé Sagna a également laissé entendre que pour les prêtres, s'engager, c'est « se mettre à la disposition de ce peuple vers lequel ils sont envoyés ».
 
Le prêtre, un guide éclairé de la communauté
C’est le quatrième aspect de l’image du prêtre dans le contexte de la nouvelle évangélisation, proposé par Abbé Augustin. Il comporte le ministère de la parole et des sacrements reçus par le prêtre par l'imposition des mains et la prière consécratoire. Son intervention sur ce dernier aspect a été caractérisée par une série d’interrogations.
Sur le ministère de la parole, l’abbé a fait part des inquiétudes suivantes : « nous pensons-nous vraiment responsables de ce peuple-là ? Sommes-nous vraiment des bergers à la manière de Jésus, pour ces brebis qui nous sont confiées ? Où en sommes-nous par rapport à la prière du bréviaire et la récitation du chapelet ? Où en sommes-nous par rapport à la méditation de la Parole de Dieu, la fameuse Lectio divina, ce temps que nous devrions consacrer à nous alimenter en vue de penser aux autres? Et nos homélies, dans quelles conditions les préparons-nous ? Savons-nous nous asseoir pour lire, nous informer afin de pouvoir nourrir ce peuple qui attend tout de nous ?
Abordant l’image du prêtre, ministre des sacrements, Abbé Augustin Sagna s’est également montré bien peu rassuré : où en sommes-nous dans la pratique sacramentelle avec cette tendance qu’ont nos chrétiens à communier sans se confesser, à banaliser le sacré ne considérant plus le dimanche comme le jour du Seigneur? Ont-ils bien compris le sens des sacrements? Sinon, pourquoi cette ruée actuelle vers les marabouts, les «boekiin», les « utiaye », les « pangol», etc. ?
Comme solutions, il a proposé aux prêtres de donner leur vie aux communautés qui leur sont confiées, en les aimant comme le Christ et en se dépensant de toutes ses forces et sans limite de temps pour la rendre à l'image de l'Eglise- Epouse du Christ. Il a conseillé ses confrères à relire leur mission et leur engagement à la lumière des prophètes et de l'Evangile, pour déceler ce qu’ils vivent personnellement mais aussi en lien avec notre évêque et leurs équipes sacerdotales.Le prêtre, un homme de foi
Pour lui, le prêtre est d’abord un « homme de foi ». A ce sujet, Il a invité les prêtres à se mettre à l’école de Marie, modèle de foi. Evoquant aussi l’Année de la Foi, il a exhorté ses confrères à exploiter le catéchisme de l’Eglise Catholique et les actes du Concile Vatican II, « deux outils non négligeables par leur vertu pédagogique et leur portée prophétique », à ses yeux.
Toutefois, le conférencier du jour n’a pas manqué de formuler de fortes interpellations sur le témoignage de vie et  foi offert par les prêtres au monde actuel, « en proie à la facilité, avec des divorces pour un rien, des avortements que tous ont fini par légaliser ou, tout au moins, légitimer, des divisions dans les familles à cause de l'égoïsme des uns et la volonté de puissance des autres ? » « Nos comportements et attitudes par rapport au monde qui nous entoure, sont-ils de nature à raffermir la foi de nos ouailles ? Que faisons-nous aujourd'hui pour convaincre nos chrétiens sur ce terrain de la foi ? Qu'en est-il de notre engagement en tant que prêtres face à la cohésion sociale, à la paix, à la réconciliation, à la justice...? », s’est-il interrogé, non sans appeler à un examen de conscience.
 
Le prêtre, un homme crédible
Poussant, ensuite, plus loin cet examen de conscience, Abbé Augustin a proposé la crédibilité, comme second aspect de l’image du nouveau type de prêtre. Il a rappelé que dans nos milieux africains traditionnels comme dans les sociétés des temps modernes, la parole de l'homme religieux fait toujours l'objet d'écoute, d'attention et de profonde méditation. Car, selon lui, le respect voué à celui-ci est dû au fait qu'il est un régulateur social. Mais, il a noté que la situation d’aujourd’hui liée à certains problèmes que vivent les prêtres leur exige un travail d’introspection pour poser un regard de vérité sur eux-mêmes, dans le secret de leur conscience,  particulièrement sur leur identité sacerdotale.
Une autre question qui a retenu son attention, liée à la crédibilité, est celle du manque de temps souvent évoqué. « Sans doute serait-il important de prendre le temps de revisiter nos journées. Nous avons le temps de qui et de quoi pour nous réfugier derrière le manque de temps ? En toute vérité, essayons de noter combien de fois dans un jour nous disons, face à la sollicitation de quelqu'un: «Je n'ai pas le temps», nous confondant en regrets au tribunal de notre conscience... Où mettons-nous nos priorités ? De quoi sont donc remplies nos journées pour que nous soyons à ce point occupés ? », a-t-il suggéré à l’assemblée. Il a poursuivi en faisant remarquer ceci : « Nous exhortons beaucoup les chrétiens, et il le faut, à se rendre disponibles au service de leur paroisse... mais nous, que proposons-nous ? Que faisons-nous ? Où courons-nous ? Quelle est notre « seule chose nécessaire » dont parle Jésus dans le récit de l’évangile évoquant Marthe et Marie ?
 
Le prêtre, un homme de communion
Le troisième aspect de l’image du nouveau type de prêtre exige d’éviter tout communautarisme ethnocentrique, géographique et générationnel. L’Abbé Augustin a relevé que la « tentation est souvent grande de vivre par petits groupes ou de n’avoir affaire qu’à un cercle d’amis ». Or la foi, d’après lui,  « est un incessant passage de nos sécurités qui disparaissent lorsque nous disons oui au Christ, à un appui inconditionnel sur le Christ ». Et c’est sur cette attitude de foi que se fonde la disponibilité qui appelle les prêtres à la communion, les uns avec les autres.
Abbé Sagna a également laissé entendre que pour les prêtres, s'engager, c'est « se mettre à la disposition de ce peuple vers lequel ils sont envoyés ».
 
Le prêtre, un guide éclairé de la communauté
C’est le quatrième aspect de l’image du prêtre dans le contexte de la nouvelle évangélisation, proposé par Abbé Augustin. Il comporte le ministère de la parole et des sacrements reçus par le prêtre par l'imposition des mains et la prière consécratoire. Son intervention sur ce dernier aspect a été caractérisée par une série d’interrogations.
Sur le ministère de la parole, l’abbé a fait part des inquiétudes suivantes : « nous pensons-nous vraiment responsables de ce peuple-là ? Sommes-nous vraiment des bergers à la manière de Jésus, pour ces brebis qui nous sont confiées ? Où en sommes-nous par rapport à la prière du bréviaire et la récitation du chapelet ? Où en sommes-nous par rapport à la méditation de la Parole de Dieu, la fameuse Lectio divina, ce temps que nous devrions consacrer à nous alimenter en vue de penser aux autres? Et nos homélies, dans quelles conditions les préparons-nous ? Savons-nous nous asseoir pour lire, nous informer afin de pouvoir nourrir ce peuple qui attend tout de nous ?
Abordant l’image du prêtre, ministre des sacrements, Abbé Augustin Sagna s’est également montré bien peu rassuré : où en sommes-nous dans la pratique sacramentelle avec cette tendance qu’ont nos chrétiens à communier sans se confesser, à banaliser le sacré ne considérant plus le dimanche comme le jour du Seigneur? Ont-ils bien compris le sens des sacrements? Sinon, pourquoi cette ruée actuelle vers les marabouts, les «boekiin», les « utiaye », les « pangol», etc. ?
 
Comme solutions, il a proposé aux prêtres de donner leur vie aux communautés qui leur sont confiées, en les aimant comme le Christ et en se dépensant de toutes ses forces et sans limite de temps pour la rendre à l'image de l'Eglise- Epouse du Christ. Il a conseillé ses confrères à relire leur mission et leur engagement à la lumière des prophètes et de l'Evangile, pour déceler ce qu’ils vivent personnellement mais aussi en lien avec notre évêque et leurs équipes sacerdotales.Le prêtre, un homme de foi
 
Pour lui, le prêtre est d’abord un « homme de foi ». A ce sujet, Il a invité les prêtres à se mettre à l’école de Marie, modèle de foi. Evoquant aussi l’Année de la Foi, il a exhorté ses confrères à exploiter le catéchisme de l’Eglise Catholique et les actes du Concile Vatican II, « deux outils non négligeables par leur vertu pédagogique et leur portée prophétique », à ses yeux.
 
Toutefois, le conférencier du jour n’a pas manqué de formuler de fortes interpellations sur le témoignage de vie et  foi offert par les prêtres au monde actuel, « en proie à la facilité, avec des divorces pour un rien, des avortements que tous ont fini par légaliser ou, tout au moins, légitimer, des divisions dans les familles à cause de l'égoïsme des uns et la volonté de puissance des autres ? » « Nos comportements et attitudes par rapport au monde qui nous entoure, sont-ils de nature à raffermir la foi de nos ouailles ? Que faisons-nous aujourd'hui pour convaincre nos chrétiens sur ce terrain de la foi ? Qu'en est-il de notre engagement en tant que prêtres face à la cohésion sociale, à la paix, à la réconciliation, à la justice...? », s’est-il interrogé, non sans appeler à un examen de conscience.
Source seneglise.net
Le prêtre, un homme crédible
Poussant, ensuite, plus loin cet examen de conscience, Abbé Augustin a proposé la crédibilité, comme second aspect de l’image du nouveau type de prêtre. Il a rappelé que dans nos milieux africains traditionnels comme dans les sociétés des temps modernes, la parole de l'homme religieux fait toujours l'objet d'écoute, d'attention et de profonde méditation. Car, selon lui, le respect voué à celui-ci est dû au fait qu'il est un régulateur social. Mais, il a noté que la situation d’aujourd’hui liée à certains problèmes que vivent les prêtres leur exige un travail d’introspection pour poser un regard de vérité sur eux-mêmes, dans le secret de leur conscience,  particulièrement sur leur identité sacerdotale.
Une autre question qui a retenu son attention, liée à la crédibilité, est celle du manque de temps souvent évoqué. « Sans doute serait-il important de prendre le temps de revisiter nos journées. Nous avons le temps de qui et de quoi pour nous réfugier derrière le manque de temps ? En toute vérité, essayons de noter combien de fois dans un jour nous disons, face à la sollicitation de quelqu'un: «Je n'ai pas le temps», nous confondant en regrets au tribunal de notre conscience... Où mettons-nous nos priorités ? De quoi sont donc remplies nos journées pour que nous soyons à ce point occupés ? », a-t-il suggéré à l’assemblée. Il a poursuivi en faisant remarquer ceci : « Nous exhortons beaucoup les chrétiens, et il le faut, à se rendre disponibles au service de leur paroisse... mais nous, que proposons-nous ? Que faisons-nous ? Où courons-nous ? Quelle est notre « seule chose nécessaire » dont parle Jésus dans le récit de l’évangile évoquant Marthe et Marie ?
 
Le prêtre, un homme de communion
Le troisième aspect de l’image du nouveau type de prêtre exige d’éviter tout communautarisme ethnocentrique, géographique et générationnel. L’Abbé Augustin a relevé que la « tentation est souvent grande de vivre par petits groupes ou de n’avoir affaire qu’à un cercle d’amis ». Or la foi, d’après lui,  « est un incessant passage de nos sécurités qui disparaissent lorsque nous disons oui au Christ, à un appui inconditionnel sur le Christ ». Et c’est sur cette attitude de foi que se fonde la disponibilité qui appelle les prêtres à la communion, les uns avec les autres.
Abbé Sagna a également laissé entendre que pour les prêtres, s'engager, c'est « se mettre à la disposition de ce peuple vers lequel ils sont envoyés ».
 
Le prêtre, un guide éclairé de la communauté
C’est le quatrième aspect de l’image du prêtre dans le contexte de la nouvelle évangélisation, proposé par Abbé Augustin. Il comporte le ministère de la parole et des sacrements reçus par le prêtre par l'imposition des mains et la prière consécratoire. Son intervention sur ce dernier aspect a été caractérisée par une série d’interrogations.
Sur le ministère de la parole, l’abbé a fait part des inquiétudes suivantes : « nous pensons-nous vraiment responsables de ce peuple-là ? Sommes-nous vraiment des bergers à la manière de Jésus, pour ces brebis qui nous sont confiées ? Où en sommes-nous par rapport à la prière du bréviaire et la récitation du chapelet ? Où en sommes-nous par rapport à la méditation de la Parole de Dieu, la fameuse Lectio divina, ce temps que nous devrions consacrer à nous alimenter en vue de penser aux autres? Et nos homélies, dans quelles conditions les préparons-nous ? Savons-nous nous asseoir pour lire, nous informer afin de pouvoir nourrir ce peuple qui attend tout de nous ?
Abordant l’image du prêtre, ministre des sacrements, Abbé Augustin Sagna s’est également montré bien peu rassuré : où en sommes-nous dans la pratique sacramentelle avec cette tendance qu’ont nos chrétiens à communier sans se confesser, à banaliser le sacré ne considérant plus le dimanche comme le jour du Seigneur? Ont-ils bien compris le sens des sacrements? Sinon, pourquoi cette ruée actuelle vers les marabouts, les «boekiin», les « utiaye », les « pangol», etc. ?
Comme solutions, il a proposé aux prêtres de donner leur vie aux communautés qui leur sont confiées, en les aimant comme le Christ et en se dépensant de toutes ses forces et sans limite de temps pour la rendre à l'image de l'Eglise- Epouse du Christ. Il a conseillé ses confrères à relire leur mission et leur engagement à la lumière des prophètes et de l'Evangile, pour déceler ce qu’ils vivent personnellement mais aussi en lien avec notre évêque et leurs équipes sacerdotales.Le prêtre, un homme de foi
Pour lui, le prêtre est d’abord un « homme de foi ». A ce sujet, Il a invité les prêtres à se mettre à l’école de Marie, modèle de foi. Evoquant aussi l’Année de la Foi, il a exhorté ses confrères à exploiter le catéchisme de l’Eglise Catholique et les actes du Concile Vatican II, « deux outils non négligeables par leur vertu pédagogique et leur portée prophétique », à ses yeux.
Toutefois, le conférencier du jour n’a pas manqué de formuler de fortes interpellations sur le témoignage de vie et  foi offert par les prêtres au monde actuel, « en proie à la facilité, avec des divorces pour un rien, des avortements que tous ont fini par légaliser ou, tout au moins, légitimer, des divisions dans les familles à cause de l'égoïsme des uns et la volonté de puissance des autres ? » « Nos comportements et attitudes par rapport au monde qui nous entoure, sont-ils de nature à raffermir la foi de nos ouailles ? Que faisons-nous aujourd'hui pour convaincre nos chrétiens sur ce terrain de la foi ? Qu'en est-il de notre engagement en tant que prêtres face à la cohésion sociale, à la paix, à la réconciliation, à la justice...? », s’est-il interrogé, non sans appeler à un examen de conscience.
 
Le prêtre, un homme crédible
Poussant, ensuite, plus loin cet examen de conscience, Abbé Augustin a proposé la crédibilité, comme second aspect de l’image du nouveau type de prêtre. Il a rappelé que dans nos milieux africains traditionnels comme dans les sociétés des temps modernes, la parole de l'homme religieux fait toujours l'objet d'écoute, d'attention et de profonde méditation. Car, selon lui, le respect voué à celui-ci est dû au fait qu'il est un régulateur social. Mais, il a noté que la situation d’aujourd’hui liée à certains problèmes que vivent les prêtres leur exige un travail d’introspection pour poser un regard de vérité sur eux-mêmes, dans le secret de leur conscience,  particulièrement sur leur identité sacerdotale.
Une autre question qui a retenu son attention, liée à la crédibilité, est celle du manque de temps souvent évoqué. « Sans doute serait-il important de prendre le temps de revisiter nos journées. Nous avons le temps de qui et de quoi pour nous réfugier derrière le manque de temps ? En toute vérité, essayons de noter combien de fois dans un jour nous disons, face à la sollicitation de quelqu'un: «Je n'ai pas le temps», nous confondant en regrets au tribunal de notre conscience... Où mettons-nous nos priorités ? De quoi sont donc remplies nos journées pour que nous soyons à ce point occupés ? », a-t-il suggéré à l’assemblée. Il a poursuivi en faisant remarquer ceci : « Nous exhortons beaucoup les chrétiens, et il le faut, à se rendre disponibles au service de leur paroisse... mais nous, que proposons-nous ? Que faisons-nous ? Où courons-nous ? Quelle est notre « seule chose nécessaire » dont parle Jésus dans le récit de l’évangile évoquant Marthe et Marie ?
 
Le prêtre, un homme de communion
Le troisième aspect de l’image du nouveau type de prêtre exige d’éviter tout communautarisme ethnocentrique, géographique et générationnel. L’Abbé Augustin a relevé que la « tentation est souvent grande de vivre par petits groupes ou de n’avoir affaire qu’à un cercle d’amis ». Or la foi, d’après lui,  « est un incessant passage de nos sécurités qui disparaissent lorsque nous disons oui au Christ, à un appui inconditionnel sur le Christ ». Et c’est sur cette attitude de foi que se fonde la disponibilité qui appelle les prêtres à la communion, les uns avec les autres.
Abbé Sagna a également laissé entendre que pour les prêtres, s'engager, c'est « se mettre à la disposition de ce peuple vers lequel ils sont envoyés ».
 
Le prêtre, un guide éclairé de la communauté
C’est le quatrième aspect de l’image du prêtre dans le contexte de la nouvelle évangélisation, proposé par Abbé Augustin. Il comporte le ministère de la parole et des sacrements reçus par le prêtre par l'imposition des mains et la prière consécratoire. Son intervention sur ce dernier aspect a été caractérisée par une série d’interrogations.
Sur le ministère de la parole, l’abbé a fait part des inquiétudes suivantes : « nous pensons-nous vraiment responsables de ce peuple-là ? Sommes-nous vraiment des bergers à la manière de Jésus, pour ces brebis qui nous sont confiées ? Où en sommes-nous par rapport à la prière du bréviaire et la récitation du chapelet ? Où en sommes-nous par rapport à la méditation de la Parole de Dieu, la fameuse Lectio divina, ce temps que nous devrions consacrer à nous alimenter en vue de penser aux autres? Et nos homélies, dans quelles conditions les préparons-nous ? Savons-nous nous asseoir pour lire, nous informer afin de pouvoir nourrir ce peuple qui attend tout de nous ?
Abordant l’image du prêtre, ministre des sacrements, Abbé Augustin Sagna s’est également montré bien peu rassuré : où en sommes-nous dans la pratique sacramentelle avec cette tendance qu’ont nos chrétiens à communier sans se confesser, à banaliser le sacré ne considérant plus le dimanche comme le jour du Seigneur? Ont-ils bien compris le sens des sacrements? Sinon, pourquoi cette ruée actuelle vers les marabouts, les «boekiin», les « utiaye », les « pangol», etc. ?
Comme solutions, il a proposé aux prêtres de donner leur vie aux communautés qui leur sont confiées, en les aimant comme le Christ et en se dépensant de toutes ses forces et sans limite de temps pour la rendre à l'image de l'Eglise- Epouse du Christ. Il a conseillé ses confrères à relire leur mission et leur engagement à la lumière des prophètes et de l'Evangile, pour déceler ce qu’ils vivent personnellement mais aussi en lien avec notre évêque et leurs équipes sacerdotales.


Mercredi 18 Septembre 2013 - 16:58





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