Kofi Annan, se basant sur le rapport de la Commission Ouest-Africaine de Drogues, a déclaré lors du lancement du rapport finale que la réaction de la plupart des gouvernements, qui se résume à criminaliser l’usage de drogues sans se soucier de la prévention et de l’accès au traitement, a non seulement entraîné une surpopulation carcérale, mais également aggravé les problèmes sanitaires et sociaux.
« Il nous faut mobiliser les volontés politiques afin de lutter contre le trafic organisé tout en réformant des lois et politiques datées qui ne sont plus en phase avec la réalité, » dira Pedro Pires, de la Commission Ouest-Africaine de Drogues. « Nous enjoignons les États ouest-africains à collaborer et à faire cause commune contre un commerce qui ne connaît pas de frontières».
Kofi Annan et ses collaborateurs ont purement et simplement demandé la dépénalisation, (décriminalisation disent-ils parfois), du délit d’usage de la drogue. De leurs analyses, il ressort que l’usager est plus une victime qu’un coupable, car souvent il vit des années de prison, se ruine la santé, alors que le narcotrafiquant, souvent insaisissable, vaque à ses activités.
Edem Kodjo, membre de la Commission Ouest-Africaine de Drogues, a indiqué sous forme de plaidoyer, le besoin de soutien et de concours actifs de la société civile et de la communauté internationale.
« L’Amérique du Sud, d’où provient la majorité des drogues qui entrent en Afrique de l’Ouest, et l’Europe, principale destination de ces dernières, doivent montrer l’exemple en agissant contre la production et la consommation chez eux. Nous ne parviendrons pas à résoudre ce problème seuls ; les gouvernements et la société civile doivent conjuguer leurs efforts en Afrique de l’Ouest afin d’empêcher que le problème des drogues ne devienne totalement ingérable » a-t-il soutenu.
Dans une déclaration commune, la Commission Ouest-Africaine de Drogues constate que le trafic, la consommation et la production de drogues en Afrique de l’Ouest déstabilisent les institutions, menacent la santé publique et nuisent aux efforts de développement. C’est à cette conclusion que parvient la Commission dans son rapport Pas seulement une zone de transit : Drogues, État et Société en Afrique de l’Ouest.
« Il nous faut mobiliser les volontés politiques afin de lutter contre le trafic organisé tout en réformant des lois et politiques datées qui ne sont plus en phase avec la réalité, » dira Pedro Pires, de la Commission Ouest-Africaine de Drogues. « Nous enjoignons les États ouest-africains à collaborer et à faire cause commune contre un commerce qui ne connaît pas de frontières».
Kofi Annan et ses collaborateurs ont purement et simplement demandé la dépénalisation, (décriminalisation disent-ils parfois), du délit d’usage de la drogue. De leurs analyses, il ressort que l’usager est plus une victime qu’un coupable, car souvent il vit des années de prison, se ruine la santé, alors que le narcotrafiquant, souvent insaisissable, vaque à ses activités.
Edem Kodjo, membre de la Commission Ouest-Africaine de Drogues, a indiqué sous forme de plaidoyer, le besoin de soutien et de concours actifs de la société civile et de la communauté internationale.
« L’Amérique du Sud, d’où provient la majorité des drogues qui entrent en Afrique de l’Ouest, et l’Europe, principale destination de ces dernières, doivent montrer l’exemple en agissant contre la production et la consommation chez eux. Nous ne parviendrons pas à résoudre ce problème seuls ; les gouvernements et la société civile doivent conjuguer leurs efforts en Afrique de l’Ouest afin d’empêcher que le problème des drogues ne devienne totalement ingérable » a-t-il soutenu.
Dans une déclaration commune, la Commission Ouest-Africaine de Drogues constate que le trafic, la consommation et la production de drogues en Afrique de l’Ouest déstabilisent les institutions, menacent la santé publique et nuisent aux efforts de développement. C’est à cette conclusion que parvient la Commission dans son rapport Pas seulement une zone de transit : Drogues, État et Société en Afrique de l’Ouest.