SETAL.NET-Tout comme ce qui se passe au Gabon entre les autorités du pays et la filiale du Groupe français Total, le torchon brûle entre le Tchad et Exxon Mobile. Les autorités tchadiennes réclament au consortium pétrolier américain ExxonMobil plusieurs centaine de milliards d’impôts. En effet, Exxon Mobil exploite le pétrole dans le bassin de Doba au Tchad. Cette affaire est actuellement pendante devant les tribunaux. A l’origine du bras de fer entre le Tchad et Exxon Mobil, la redevance statistique estimée à 2 % de la valeur à l’exportation. Le consortium américain a signé, il y a quelques années, une convention fixant ladite redevance à 0,2 % avec le ministère du Pétrole. Cette convention devrait rentrer en vigueur après son adoption par l’Assemblée nationale Tchadienne et être signée ensuite par le président tchadien. Mais cela n’a pas été fait.
Pendant ce temps, le consortium pétrolier a continué à verser la redevance statistique en-deçà du taux de 2%. S’étant aperçus du manque à gagner, les services du ministère des Finances lui ont adressé un redressement fiscal de plus de 300 milliards de francs Cfa. Le consortium conteste. Après des discussions qui n’ont rien produit, le Tchad a décidé de porter plainte le 3 mars dernier. Les deux parties sont convoquées au tribunal le 17 mars prochain.
Mais le problème pourrait être réglé à l’amiable. En effet, le consortium américain a sollicité un règlement à l’amiable et le gouvernement tchadien a accepté lundi cette demande. Il s’agit prochainement de mettre en place les équipes chargées de trouver le moyen de régler le problème. A la fin de cette procédure, le Tchad ne pourra pas avoir tous les 300 milliards de redevance statistique qu’il réclame.
Et au même moment, on annonce des mouvements de grèves sur le site pétrolier de Bongor. L’appel à la grève lancé le 10 mars a été suivi et les 1 600 ouvriers et ingénieurs ont cessé le travail. Ceux-ci exigent des augmentations de salaires entre autres revendications listé en 20 points.
Depuis, pas de compromis entre les grévistes et les exploitants chinois. D’ailleurs, les grévistes accusent la Compagnie Chinoise de refuser de dialoguer. Le gouvernement tchadien est également accusé d’être de connivence avec les Chinois et de ne pas penser à défendre ses citoyens.
source: oeildafrique.com
Depuis, pas de compromis entre les grévistes et les exploitants chinois. D’ailleurs, les grévistes accusent la Compagnie Chinoise de refuser de dialoguer. Le gouvernement tchadien est également accusé d’être de connivence avec les Chinois et de ne pas penser à défendre ses citoyens.
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