Lundi 17 août, date butoir fixée par la communauté internationale aux belligérants pour trouver un accord, le président sud-soudanais, Salva Kiir, a refusé de signer le document soumis par la médiation, demandant un délai de 15 jours. Le chef de la rébellion, Riek Machar, a pour sa part signé le document.
« Ce document nous a été présenté et nous l’avons contesté […] en faisant valoir qu’il contenait des dispositions litigieuses et qu’il restait des sujets en suspens devant être négociés et faire l’objet d’un accord », a expliqué mardi 18 août à la presse Michael Makuei, porte-parole du gouvernement sud-soudanais.
« C’est une capitulation et nous l’accepterons pas »
« Ce document ne peut sauver le peuple du Soudan du Sud. C’est une capitulation et nous l’accepterons pas », a-t-il martelé à l’aéroport de Juba, de retour de Addis-Abeba en compagnie de Salva Kiir. Le chef de l’État a quitté l’aéroport sans faire de commentaires.
« Le gouvernement a décidé de ne pas signer l’accord malgré les pressions exercées », a poursuivi Michael Makuei.
Et de conclure : « Nous sommes venus consulter […] si vous – peuple du Soudan du Sud – dites d’aller signer, alors nous le ferons, mais je doute que le peuple dira cela », a-t-il ajouté, sans préciser comment la population serait consultée.







Présidentielle en Guinée Bissau: Umaro Embalo remet son mandat en jeu ce dimanche 23 novembre
