Au moins 75 personnes ont été tuées vendredi 19 septembre dans une attaque de drone des forces paramilitaires sur une mosquée dans un camp de déplacés près d'El-Fasher au Darfour, dans l'ouest du Soudan, où celles-ci poursuivent leur offensive pour chasser l'armée régulière, selon des secouristes locaux.
Chef-lieu du Darfour-Nord, El-Fasher est la dernière grande ville de la vaste région du Darfour encore sous contrôle de l'armée soudanaise, plus de deux ans après le début de la guerre entre les forces régulières et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).
Si la ville devait tomber, les FSR contrôleraient totalement le Darfour, où l'ONU et les ONG ont déjà dénoncé des exactions de masse, notamment visant certains groupes ethniques.
L'attaque meurtrière des FSR a visé vendredi le camp de déplacés d'Abou Chouk, surpeuplé et en proie à la famine, selon la Cellule d'urgence du camp. Un "drone explosif" a pris pour cible une mosquée où étaient rassemblés des déplacés. "Les corps ont été retirés des décombres", a expliqué ce groupe de secouristes locaux.
Chef-lieu du Darfour-Nord, El-Fasher est la dernière grande ville de la vaste région du Darfour encore sous contrôle de l'armée soudanaise, plus de deux ans après le début de la guerre entre les forces régulières et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).
Si la ville devait tomber, les FSR contrôleraient totalement le Darfour, où l'ONU et les ONG ont déjà dénoncé des exactions de masse, notamment visant certains groupes ethniques.
L'attaque meurtrière des FSR a visé vendredi le camp de déplacés d'Abou Chouk, surpeuplé et en proie à la famine, selon la Cellule d'urgence du camp. Un "drone explosif" a pris pour cible une mosquée où étaient rassemblés des déplacés. "Les corps ont été retirés des décombres", a expliqué ce groupe de secouristes locaux.








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