
Jean Paul Dias a formellement déclaré qu’il est contre cette réforme de cumul des mandats. Car, précise t-il dans Libération « Une fonction nominative comme celle de ministre, directeur général, président du conseil d’Administration, entre autre n’a rien à voir avec un mandat d’élu, car par définition, la première est précaire et révocable, donc peut être perdue à tout moment, contrairement au mandat qui s’appuie sur une durée légale, donc plus ou moins garanti » Une position qui serait, d’ailleurs partagée au sein de l’Apr. Il faut souligner que de hauts responsables de la coalition au pouvoir, occupants des postes stratégiques au niveau étatique et candidats potentiels aux locales de 2014, sont pour le « cumul de mandats »., contrairement à Madièyna Mbodji de Yonou Askanwi, qui voit le cumul de mandat comme une sources d’inefficacité dans la gestion des affaires d’une part, et de l’autre un frein à la lutte contre le chômage.