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REMANIER C'EST AGIR

« Gouverner c’est faire prévaloir sans cesse l’intérêt général contre les intérêts particuliers ».


REMANIER C'EST AGIR
Remanier c’est Agir

A mon Père B. Justin Ndiaye
A mes compatriotes

« La presse (...), est confrontée aux forces qui minent tous les puissants : la complaisance, l’inertie, l’âge.» Michaël Wolf du New York Magazine. En dépit de la forte intensité concurrentielle, soutenue par l’essor de l’information online et les réseaux sociaux, la presse a souvent joué un rôle majeur dans la maturation de notre démocratie. D’où la nécessité de conjuguer les efforts, pour l’accompagner. La communication dont la fonction n’est pas seulement de narration mais aussi d’amplification et de complaisance, donne la primauté à la parole, là où la gouvernance est astreinte à l’action : « Gouverner c’est faire prévaloir sans cesse l’intérêt général contre les intérêts particuliers ».

De la vision

Du dernier remaniement, il ressort une volonté manifeste de concrétiser un projet de société, dont l’amorce a été entamée par le lancement de la réforme des institutions et la répartition des organes de l’Etat pilotées par des Citoyens rompus à la tâche. Le slogan qui pourrait véritablement accompagner cette vision s’articule autour du triptyque (3R) : Réformes, Rupture, et Renaissance. La Commission Nationale de Réforme des Institutions dont les principales sont le recentrage de l’Etat autour de ses missions régaliennes, la consolidation de l’Etat de droit, la stabilité institutionnelle ; est une preuve agissante des réformes en cours, en prélude à la rupture effective. Cette dernière requiert l’adhésion des citoyens, agents économiques, de la société civile, des leaders d’opinion et des politiques, du moins dans son esprit.

Des objectifs

Le remaniement, tout en prenant en compte les aspirations des gouvernés, est bien agissant. La destinée d’une Nation peut-être compromise par l’inertie et l’inefficacité gouvernementales, le dynamisme est une nécessité permanente et l’opinion l’a conforté en décriant au quotidien: la morosité économique et la raréfaction de la monnaie. Du reste, la baisse substantielle de la balance des paiements (baisse de la contribution des expatriés), résultante de la crise structurelle et conjoncturelle en occident, ajoutée au service de la dette (financement des grands-projets inspirés du Keynésianisme), le ralentissement des investissements par certains agents économiques et le risque politique engendré par les évènements dramatiques que notre pays a connu, expliquent dans une large mesure cette situation chaotique. En effet, la masse salariale est restée constante, sans minimiser l’impact socio-économique des petites et moyennes entreprises qui n’ont pas pu résister aux chocs exogènes. Où sont passés les milliards ? Peut-être dans une caverne d’Ali Baba. Au Sénégal, les banques sont un mauvais baromètre dans ce sens: le taux de bancarisation est faible: 20% en 2012. La thésaurisation réduit fortement la vitesse de circulation de la monnaie. Les suspicions dans l'environnement des affaires, ralentissent les investissements. Sur ce point précis, nous adhérons relativement à l’idée tu traitement de la traque des biens présumés mal acquis, loin de la place publique.
Des enseignements ont été retenus des échecs et maladresses de cette année et demi d’exercice du pouvoir, suite à la déstructuration cataclysmique de notre République : sanctionnée par une révolte populaire nationale. Le sénégalais abusé et traumatisé par une caste politique arrogante, est devenu plus exigeant et plus regardant : la reddition des comptes, une obligation légale. La mission, confiée suite à une confiance historique, ne pouvait qu’être ardue. Les manquements notés, d’abord lors de la dernière déclaration de politique générale du gouvernement: quantification, plausibilité et mesurabilité des objectifs. A cela s’ajoute, le besoin permanent de communion avec les populations dans les coins et recoins des terroirs, l’envoi de messages clairs enrobés dans des discours brefs, en phase avec le niveau de perception des gouvernés : rassurer en permanence, corriger les rumeurs erratiques. Les privilèges des autorités imposent, en retour, une compréhension des options exécutives et une visibilité des actions opérationnelles, dans l’humilité et la décence.
Une motivation objective et agissante, soucieuse de respecter les engagements premiers et glanée dans la toile, il nous revient une réponse irréfutable avancée par le Chef de l’Etat: « J’attends les ministres moins dans les titres des journaux que sur le terrain pour répondre aux besoins des sénégalais tout en expliquant bien sur ce qu’ils font ». Cette confidence apparaît comme une lumière dans une caverne, laquelle n’a pas manqué de jeter le discrédit sur la bonne foi et la capacité à relever les défis généralisés et qui paraissent « insolubles, même dans l’eau de roche », tant les équations sont innombrables et complexes. Par conséquent le formatage et la segmentation de l’exécutif en départements orientés vers la résolution des priorités (comme en atteste le Décret n° 2013-1225 portant répartition des services de l’Etat), tout en s’inscrivant dans le développement durable, répond à des critères cohérents et sont les signes annonciateurs d’une gestion des affaires publiques, axée sur les résultats. La relance de l'économie, par la promotion des investissements, la maîtrise de l'énergie, l'impulsion du secteur des mines et l'industrie, tout en assurant l'autosuffisance alimentaire et en désenclavant les terroirs, est une option objectivement recevable. Le choix des hommes et leur affectation à des postes de responsabilité, est et restera toujours discutable : confiance, légitimité, compétence, moralité.

De la République

L’autoroute à péage a été achevée par ceux-là qui l’avaient entamée : mais il importe de reconnaître à l’initiateur d’avoir eu des ambitions aussi grandes pour le Sénégal.
L’espoir est permis à la lecture des priorités exhaustives annoncées : réduction de la dette publique, des inondations, denrées de consommations, infrastructures, insécurité, crise scolaire, Entreprises en faillite, emploi des jeunes, Energie et Tourisme. La cadence imposée par les urgences serait davantage soutenue, par les autoroutes de l’information. Il faudra œuvrer à dématérialiser les formalités administratives, pour une relation de proximité avec le citoyen.
Le rendement de l'outil informatique est faible dans l'administration, pour un coût élevé (Energie, entretien, renouvellement parc informatique) : recours à l’informatique en nuage. L’effectivité de l’économie de l’énergie dans les administrations publiques et les ménages sont prépondérants pour un pays dont la balance commerciale est fortement grevée par l’importation d’hydrocarbures.
En outre, le taux de criminalité en hausse, justifie la création d’une agence de sécurité de proximité. C’est le lieu de féliciter nos braves policiers, gendarmes et soldats qui loin du luxe, s’adonnent au maintien de l’ordre et à la défense de la souveraineté nationale. La sécurité intérieure connait une nouvelle dynamique, avec la détermination entreprise dans l’organisation et la formation des agents de la police nationale.
Tant que les politiques seront sous la coupe des lobbys financiers, économiques et administrateurs civils, tous les efforts de transparence et d'équité seront sapés. L’urgence c’est aussi de marquer un temps d’arrêt, et laisser l’exécutif déroulé sa feuille de route. Les politiciens aux slogans creux (Taxam Tem, Jog jotna, Debout…) qui n’apparaissent qu’au moment des élections devraient penser à jouer davantage et en permanence leur rôle auprès des populations, en contribuant à l’exorcisation du malaise collectif entretenu comme une psychose, et enfin admettre avec abnégation leur impopularité.
Les républicains ne seront pas au rendez-vous des retrouvailles, avec la famille libérale bannie (ce qui est conforté par la contestation interne issue d’une autorité coordonnatrice d’une cécité morale déconcertante) : suicide politique. Au contraire l’idéologie est en marche et au bout du compte, le leadership sera assumé par génération de ressources humaines de qualité.

Certes « remanier, ce n’est pas remédier » mécaniquement, mais remanier c’est agir pour des résultats.

PS : Au pays de Kocc Barma, la dialectique a libre cours.

NDIAYE Mamadou
Ingénieur Consultant
APR Dakar-Plateau
77 680 44 58 / ndiayetic@yahoo.fr

NDIAYE Mamadou

Mercredi 11 Septembre 2013 - 15:04





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