Strauss-Kahn, l'ancien favori du camp socialiste en vue de la présidentielle de 2012, participait mardi soir à Paris à une cérémonie en hommage à l'ancienne ministre Nicole Bricq, disparue le 6 août dernier. Devant une foule d'invités composée notamment d'hommes et de femmes politiques -essentiellement socialistes-, DSK a prononcé son premier discours depuis l'affaire du Sofitel en 2011.
Pour rappel, l'ancien patron du FMI était accusé de tentative de viol par Nafissatou Diallo. DSK avait finalement bénéficié d'un abandon des poursuites au pénal et négocié ensuite le retrait de la plainte de la femme de chambre de l'hôtel new-yorkais. Un scandale qui avait néanmoins brisé son rêve présidentiel.
Mardi soir, c'est un DSK barbu, avec les cheveux longs et les traits tirés qui est monté sur l'estrade, relate L'Opinion. Un DSK à l'air fatigué qui avait malgré tout des choses à dire, ou plutôt une leçon à donner.
"Les valeurs de gauche et les valeurs de droite ne sont pas les mêmes"
Un passage de son discours en hommage à la regrettée ministre socialiste, laquelle avait d'abord suivi DSK, Hollande puis Macron, a été perçu par les observateurs comme un "message" envoyé au président encore trentenaire et à son mouvement, La République En Marche.
"Quand on est sûr de ce qu'on pense, on peut faire des compromis avec des adversaires d'hier et peut être de demain. Elle (Nicole Bricq, NDLR) l'a fait par conviction, très loin du cynisme de beaucoup. Parce qu'elle savait que les valeurs de gauche et les valeurs de droite ne sont pas les mêmes. Que les deux sont nécessaires à l'équilibre de la société, mais que leur opposition dialectique vivra tant que vivra la démocratie. Les mêler, ce n'est pas les confondre. Les faire avancer ensemble, c'est savoir garder leur équilibre", a déclaré Strauss-Kahn.
En clair, le "ni gauche ni droite" d'Emmanuel Macron transformé ensuite en "et gauche et droite" ne plait pas vraiment à l'ancienne star du PS. Il n'est pas le seul, en témoignent les nombreux et longs applaudissements venus saluer la fin de son discours d'hommage au message résolument politique.
Pour rappel, l'ancien patron du FMI était accusé de tentative de viol par Nafissatou Diallo. DSK avait finalement bénéficié d'un abandon des poursuites au pénal et négocié ensuite le retrait de la plainte de la femme de chambre de l'hôtel new-yorkais. Un scandale qui avait néanmoins brisé son rêve présidentiel.
Mardi soir, c'est un DSK barbu, avec les cheveux longs et les traits tirés qui est monté sur l'estrade, relate L'Opinion. Un DSK à l'air fatigué qui avait malgré tout des choses à dire, ou plutôt une leçon à donner.
"Les valeurs de gauche et les valeurs de droite ne sont pas les mêmes"
Un passage de son discours en hommage à la regrettée ministre socialiste, laquelle avait d'abord suivi DSK, Hollande puis Macron, a été perçu par les observateurs comme un "message" envoyé au président encore trentenaire et à son mouvement, La République En Marche.
"Quand on est sûr de ce qu'on pense, on peut faire des compromis avec des adversaires d'hier et peut être de demain. Elle (Nicole Bricq, NDLR) l'a fait par conviction, très loin du cynisme de beaucoup. Parce qu'elle savait que les valeurs de gauche et les valeurs de droite ne sont pas les mêmes. Que les deux sont nécessaires à l'équilibre de la société, mais que leur opposition dialectique vivra tant que vivra la démocratie. Les mêler, ce n'est pas les confondre. Les faire avancer ensemble, c'est savoir garder leur équilibre", a déclaré Strauss-Kahn.
En clair, le "ni gauche ni droite" d'Emmanuel Macron transformé ensuite en "et gauche et droite" ne plait pas vraiment à l'ancienne star du PS. Il n'est pas le seul, en témoignent les nombreux et longs applaudissements venus saluer la fin de son discours d'hommage au message résolument politique.







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