La saisie, par voie d'un référé, du tribunal de grande instance de Paris, peut avoir pour objectif d'arrêter la publication des enregistrements effectués par celui qui fut le conseiller de l'ancien président et dont certains ont été diffusés par la presse, souligne-t-on de source judiciaire.
Ces poursuites visent en effet non seulement la captation et l'enregistrement des conversations, mais aussi leur diffusion.
"Monsieur Nicolas Sarkozy et Madame Carla Bruni-Sarkozy ne peuvent (...) accepter que des propos, tenus à titre privé, aient été enregistrés et soient diffusés sans leur consentement, la protection du secret des conversations privées
constituant (...) l'un des fondements d'une société démocratique", écrivent dans un communiqué Me Thierry Herzog et Richard Malka.
L'atteinte à l'intimité de la vie privée est punie d'un an d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende.
L'avocat de Patrick Buisson a confirmé mardi l'authenticité d'un enregistrement d'une réunion de travail à l'Elysée dont des extraits ont été retranscrits par Le Canard enchaîné et diffusés par le site Atlantico.
Me Gilles-William Goldnadel a annoncé jeudi sur BFM TV que Patrick Buisson avait décidé de son côté de porter plainte contre X pour vol des enregistrements et "usage malveillant".
CONTRE-ATTAQUE DE BUISSON
Selon l'avocat, ces enregistrements ont été dérobés à l'ancien conseiller par une personne mal intentionnée. "Qui avait intérêt, maintenant, à ce moment précis, à faire connaître ces enregistrements? C'est une question à laquelle la justice va répondre", a-t-il dit.
Me Gilles-William Goldanel avait affirmé mercredi soir sur Canal + que Nicolas Sarkozy et d'autres membres de son entourage savaient que son client enregistrait les réunions de travail.
"Jamais M. Buisson n'a enregistré à son insu M. Sarkozy", a-t-il dit, précisant que certains conseillers prenaient des notes, que d'autres avaient leur portable sur la table, et que Patrick Buisson utilisait pour sa part un dictaphone.
"Contrairement à la vérité médiatique, l'Elysée, ce n'était pas un musée, ce n'était pas une église", a-t-il dit.
Me Gilles-William Goldanel a confirmé avoir porté plainte parallèlement en diffamation contre l'hebdomadaire Le Point, qui avait évoqué ces enregistrements le 12 février.
La publication mardi d'extraits de ces enregistrements a eu l'effet d'une bombe au sein de l'UMP.
Le 12 février, Le Point avait affirmé que l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy avait enregistré "des heures et des heures de réunions stratégiques" concernant notamment la campagne présidentielle de 2012.
Il aurait fait de tels enregistrements "à plusieurs reprises" durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy et "à l'aide d'un dictaphone dissimulé dans sa veste", écrivait l'hebdomadaire. Patrick Buisson avait à l'époque protesté contre les accusations contenues dans l'article.
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a estimé mercredi matin que l'ancien chef de l'Etat devait porter plainte.
(Chine Labbé et Gérard Bon, édité par Yves Clarisse)
Ces poursuites visent en effet non seulement la captation et l'enregistrement des conversations, mais aussi leur diffusion.
"Monsieur Nicolas Sarkozy et Madame Carla Bruni-Sarkozy ne peuvent (...) accepter que des propos, tenus à titre privé, aient été enregistrés et soient diffusés sans leur consentement, la protection du secret des conversations privées
constituant (...) l'un des fondements d'une société démocratique", écrivent dans un communiqué Me Thierry Herzog et Richard Malka.
L'atteinte à l'intimité de la vie privée est punie d'un an d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende.
L'avocat de Patrick Buisson a confirmé mardi l'authenticité d'un enregistrement d'une réunion de travail à l'Elysée dont des extraits ont été retranscrits par Le Canard enchaîné et diffusés par le site Atlantico.
Me Gilles-William Goldnadel a annoncé jeudi sur BFM TV que Patrick Buisson avait décidé de son côté de porter plainte contre X pour vol des enregistrements et "usage malveillant".
CONTRE-ATTAQUE DE BUISSON
Selon l'avocat, ces enregistrements ont été dérobés à l'ancien conseiller par une personne mal intentionnée. "Qui avait intérêt, maintenant, à ce moment précis, à faire connaître ces enregistrements? C'est une question à laquelle la justice va répondre", a-t-il dit.
Me Gilles-William Goldanel avait affirmé mercredi soir sur Canal + que Nicolas Sarkozy et d'autres membres de son entourage savaient que son client enregistrait les réunions de travail.
"Jamais M. Buisson n'a enregistré à son insu M. Sarkozy", a-t-il dit, précisant que certains conseillers prenaient des notes, que d'autres avaient leur portable sur la table, et que Patrick Buisson utilisait pour sa part un dictaphone.
"Contrairement à la vérité médiatique, l'Elysée, ce n'était pas un musée, ce n'était pas une église", a-t-il dit.
Me Gilles-William Goldanel a confirmé avoir porté plainte parallèlement en diffamation contre l'hebdomadaire Le Point, qui avait évoqué ces enregistrements le 12 février.
La publication mardi d'extraits de ces enregistrements a eu l'effet d'une bombe au sein de l'UMP.
Le 12 février, Le Point avait affirmé que l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy avait enregistré "des heures et des heures de réunions stratégiques" concernant notamment la campagne présidentielle de 2012.
Il aurait fait de tels enregistrements "à plusieurs reprises" durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy et "à l'aide d'un dictaphone dissimulé dans sa veste", écrivait l'hebdomadaire. Patrick Buisson avait à l'époque protesté contre les accusations contenues dans l'article.
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a estimé mercredi matin que l'ancien chef de l'Etat devait porter plainte.
(Chine Labbé et Gérard Bon, édité par Yves Clarisse)








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