C'est une vidéo envoyée fin septembre par Boko Haram à l'Agence France Presse (AFP). On y voit plusieurs centaines de membres de la secte islamiste s'emparer d'une ville dans le nord-est du Nigeria (la date et le lieu du tournage sont inconnus). La majorité des combattants, certains sont très jeunes, progresse à pieds, mitraillettes de calibres variés et lances roquettes à la main. Ils sont accompagnés par des véhicules tout-terrains sur lesquels sont montés des mitrailleuses 14.5. Mais aussi par quelques chars d'assaut... L'armée nigériane est mise en déroute. Ses soldats fuient à travers champs en tentant d'échapper aux balles des islamistes. Depuis juillet 2014, la scène se joue souvent : une vingtaine de localités du nord-est du Nigeria a été capturée par Boko Haram. C'est la première fois depuis son apparition en 2009 que les terroristes s'emparent de territoires au-delà de ses camps retranchés dans la forêt de Sambisa et les montagnes de Mandara. Personne ne sait aujourd'hui comment arrêter cette fulgurante chevauchée meurtrière. Ces prises de localités ont permis au groupe de sécuriser des zones importantes du nord-est du Nigeria, principalement dans l'État de Borno et le long de la frontière avec le Cameroun. Après avoir ciblé les environs de Maiduguri, Boko Haram a dernièrement pris le contrôle de localités proches du Niger et du Tchad. Cette nouvelle stratégie a été mise en lumière par la volonté affichée du leader de la secte d'établir un "califat islamique" à Gwoza (Nord-Est). "Nous n'allons pas quitter la ville. Nous sommes venus pour rester", a alors déclaré Abubakar Shekau dans une vidéo.
source: jeuneafrique.com
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