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Monsieur le Président, veillez sur leur santé ! (Par Soro Diop)


Monsieur le Président, veillez sur leur santé ! (Par Soro Diop)
Il faut alerter le Président de la République Macky Sall. Il pourrait être responsable d’un acte grave. Sa position, son silence bruissant voire l’indifférence qu’il affiche pour s’occuper de l’essentiel et du nécessaire pour le peuple, risquent de provoquer des crises cardiaques chez son ancien premier Premier ministre Abdou Mbaye, son éphémère allié du Tekki, le député Mamadou Lamine Diallo, et son ancien ministre de l’Energie Alassane Sall. Ces trois mousquetaires politiques ont les pouls en agitations débordantes, chaque fois qu’ils évoquent ce qu’ils ont décrété comme scandale du pétrole et qu’ils prononcent le nom du Président Macky Sall. Alors attention, Monsieur le Président ! Veillez sur leur santé ! Mettez donc un cardiologue à leur disposition !   
 Les politiques relatives à l’agriculture, à la santé, à l’éducation, à la croissance économique, ce n’est pas leur tasse de thé. Parler du Plan Sénégal Emergent (PSE) et ses performances, voire même contre-performances, leur donne des urticaires. En réalité, ces trois en promotion de leur parti embryonnaire, le Congrès de la Renaissance Démocratique (CDR), qui ont tenté de faire de la plateforme Aar Lu Niou Bokk une rampe de propagande, sont de sacrés joueurs… politiques.  
L’une des raisons qui structure leur alliance, c’est de retrouver un terrain et un cadre politiques dévastés par des défaites en série. Le prétendu scandale du pétrole est donc l’aubaine pour remettre les pieds à l’étrier politique. Il s’agit de semer dans le champ du pétrole des graines opportunistes en espérant récolter les fruits des agitations et propagandes aux élections futures. Aussi sont-ils des joueurs qui sifflent en même temps les penalties.  
 La justice, ils l’ont réclamée à cor et à cri. A hue et à dia. Ils ont même déposé une plainte. Mais, c’est un acte purement politique. En vérité, il ne croit qu’en leur justice. Quelle justice mérite confiance ? La leur, uniquement et seulement la leur. Celle qui condamne sur la base d’accusations, de suspicions et de simples déclarations. Pas une autre. Pas celle des autres. Pas celle de la République. La «juste» justice est donc celle de ces insurgés. Et pourtant, coqs hardis les lundis d’accusations devant les micros et les caméras, ils deviennent chapons sans preuve les mardis face aux questions des enquêteurs de la DIC.   
Une autre vérité mérite d’être soulignée : la plateforme baptisée «Aar Li Niou Bokk» apparaît de plus en plus nettement comme une instance pour sauvegarder un intérêt politique commun. Pour protéger une parenté politique… en perspective ? Des contrats occultes cachés sous les aisselles ? Tellement subtile, la langue Wolof ! Les mots, on le sait, ne sont jamais innocents. Comme ce «Bokk» qu’il faut protéger. Qui postule un partage entre copains de circonstance. Et qui sait, pour de troubles lobbies.  
Alors tout y converge : accusations grotesques, martelées et mâtinées de manipulations pour transformer le mensonge en vérité. Aliou Sall, frère du Président, apparaît aux yeux des contempteurs du pouvoir, la cible idéale à consumer aux bûchers… pétroliers et gaziers. Ainsi, va la justice de nos bien-pensants ! La présomption d’innocence, ils l’ont transformée depuis en présomption de culpabilité. Ils abattent leur certitude entêtée par la magie de la parole. De l’art oratoire. Par la féerie des spectacles politico-médiatiques servis en boucles et tout bout de champ. Des comédies attentatoires à la raison.  
Des Samuel Beckett qui jouent «en attendant Godot…» Pétrole ? Sur la scène, on y distingue aux premiers rôles, les naufragés des parrainages, des leaders de mouvements dits de la société civile et des dirigeants d’organisations des droits de l’homme. Leur identité remarquable ? Tous ont des «uppercutés» à toutes les campagnes électorales : législatives, locales, au référendum et à la dernière présidentielle. De 2012 à 2019 contre le régime du Président Macky Sall.  
A chaque fois, est venue la réponse cinglante d’un peuple, pas dupe du tout. Un peuple qui a régulièrement envoyé des pelletées de terre sur leurs médisances, leurs calomnies et leurs accusations trop faciles et tellement gratuites. Le Président Macky Sall porte toujours et encore l’écharpe de la légitimité populaire, eux boitillent sous l’écharde de défaites successives. Il ne s’est pas d’ailleurs trompé ce peuple portant en triomphe l’équipe de Lions vice-championne d’Afrique et qui s’est donné rendez-vous au palais, dépôt de la légitimité et de la légalité républicaine. Circulez !   
MARTINGALE ET MANTRA 
Aujourd’hui, avec l’annonce du pétrole et du gaz, les «pétro-névrosés» rêvent donc de l’opportunité de se réinstaller dans le jeu politique. Pour essayer de faire (re)-bégayer l’histoire. Hélas, ils n’ont pas l’imagination fertile, le bon sens stratégique et l’aura politique des concepteurs et des leaders des «Assises» en 2012. La bonne cuvée d’antan. Pas comme cet ancien Premier ministre sans pedigree dans les luttes démocratiques. Pas comme ce ministre et ce «dépité», hier épigones du Président Macky Sall, aujourd’hui, ses contempteurs acharnés.  
Quand on a la tête dans une lessive de frustrations, on vit avec la pire des conseillères. Personne ne se méprend sur les étendards de probité et de blancheur déployés par des gens aux passés et parcours parsemés de «vertus» douteuses, de «valeurs» volages. Sous la couette de l’amnésie escomptée du peuple sénégalais. Mais un peuple, le vrai celui-là, est trop lucide. Suffisamment intelligent. En général hostile à tout concert bêlant et à tout suivisme moutonnier.  
Des malades de la coprolalie, cette tendance à prononcer des insanités à tout bout de champ, se sont engagés dans de vaines campagnes de déconstruction de l’image du Sénégal et de son Président, dépositaire de la confiance de l’écrasante majorité du peuple. Leur mode d’emploi : quelques doses de calomnies. Des pincées de mensonges. Des poignées d’injures et d’invectives sur les réseaux sociaux. Gardiens des bornes de la bien-pensance et quêteurs de buzz habitant la planète numérique. L’indignation ne suffit pas comme stratégie politique. Surtout si elle s’adosse à des dénonciations d’une vacuité criarde comme ingrédients pour susciter une improbable révolte populaire. L’écho désolant de tous les cynismes.  
Il faut aussi parler de ces experts en tout, plus présents maintenant sur les plateaux que dans les préaux. Bonjour les superficialités à flots ! Respect aux sommités universitaires qui refusent d’être le culte et à la culture de l’immédiateté. Ces derniers observent distance et distanciation, ces nécessaires prudences scientifiques pour peser et soupeser, filtrer et livrer des analyses consistantes, comestibles pour les esprits en quête d’éclairage et non de fureurs abrutissantes. Les obscurités d’encre au quotidien !  
Nos animateurs de la plateforme baptisée Aar Li Niou Bokk s’appuient sur des deux socles, en fait deux planches pourries d’une stratégie d’enfumage. D’abord, les souffleurs de feu sur le pétrole et le gaz encore enseveli à des milliers de kilomètres au large de l’océan et sous l’épaisseur liquide cultivent le soupçon comme mantra. Ce sont des «intuitionnistes». Au sens, non pas mathématiques du terme, mais politicien. Leur tactique politique consiste à vouloir embarquer les Sénégalais dans leurs évidences immédiates. Leur emballage pour emballer «leur peuple» à eux ?  Le fantasme et la fantasmagorie du pétrole. Ils brandissent comme un mirage des milliers de milliards à partager. Effet escompté ? Produire des enflures indignées. 
Ensuite, ils ont la suspicion comme martingale. Leur art consiste à produire des suppositions et à exhiber quelques indices pour établir un délit.  C’est un projet politique machiavélique. Leur dessein : mettre le pouvoir en fusion, le Sénégal en flammes et les investisseurs étrangers en panique. Rien que ça ! Voilà pourquoi, il manque de plus en plus de gaz dans leurs marches pour le pétrole. Ils essaient de chercher du jus maintenant à la Justice. Pourvu qu’ils croient en cette justice. C’est trop leur demander ?  

Par Soro Diop


Lundi 29 Juillet 2019 - 08:09





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