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Macron annule la hausse des taxes sur le carburant mais s'oppose à tout retour de l'ISF


Macron annule la hausse des taxes sur le carburant mais s'oppose à tout retour de l'ISF

Alors qu'un moratoire de six mois a été annoncé mardi par Édouard Philippe, Emmanuel Macron a finalement décidé mercredi d'annuler pour toute l'année 2019 l’augmentation des taxes sur le carburant, a confirmé l'Élysée à France 24.

Au lendemain des annonces d'Édouard Philippe sur la taxe carbone, l'Élysée a fait voler en éclat son moratoire de six mois sur la hausse des taxes sur le carburant, mercredi 5 décembre, lui préférant une annulation pure et simple de la taxe carbone pour toute l'année 2019.

L'information, d'abord révélée par Franceinfo, a été confirmée à France 24 par l'Élysée, où l'on espère être entendu par les Gilets jaunes cette fois-ci.

"Le président [Emmanuel Macron] je l'ai eu au téléphone il y a quelques minutes. Il m'a dit : 'les gens ont eu l'impression qu'il y avait une entourloupe, qu'on leur disait c'est une suspension mais hop ça reviendra après'", a par ailleurs précisé mercredi soir le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, sur le plateau de BFMTV.

>> À lire : Gilets jaunes : pourquoi les annonces d’Édouard Philippe ne calmeront pas la crise

Cette annonce met fin à la confusion qui régnait depuis la conclusion d'Édouard Philippe, mercredi en début de soirée, lors des débats à l'Assemblée nationale. "La hausse de cette taxe est désormais abandonnée dans le PLF 2019. Elle ne sera pas dans le PLF 2019 et toute solution devra être issue du débat", avait ainsi déclaré le Premier ministre, qui n'avait pourtant pas exclu dans l'après-midi que la hausse soit inscrite dans un budget rectificatif "au printemps", à l'issue des débats conduits en région.

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La clarification de l'Élysée témoigne un peu plus de la très forte inquiétude de l'exécutif face à une mobilisation jugée toujours plus "incontrôlable" et "insaisissable", selon les mots d'Édouard Philippe.

L'exécutif tente de trouver la solution pour calmer les Gilets jaunes avant leur quatrième journée de mobilisation prévue samedi 8 décembre à Paris et dans toute la France.

Le président Emmanuel Macron a notamment demandé, lors du Conseil des ministres, "aux forces politiques et syndicales, au patronat de lancer un appel clair et explicite au calme", a rapporté le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux.

"Nous ne détricoterons rien de ce qui a été fait depuis dix-huit mois"

En revanche, le président de la République s'est opposé, lors du même Conseil des ministres, à tout retour de l'ISF, réclamé par de nombreux Gilets jaunes. "Nous ne détricoterons rien de ce qui a été fait depuis dix-huit mois", a déclaré le chef de l'État, a rapporté l'Élysée à l'AFP, confirmant une information des Échos.

Là encore, ce recadrage est intervenu après une journée de communication chaotique sur la question, où des déclarations de certains ministres avaient semé le doute sur les intentions de l'exécutif.

"Nous allons évaluer la transformation de l'ISF en IFI", avait notamment affirmé dans un communiqué Marlène Schiappa, secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes. "Si l'évaluation montre que des capitaux ne sont pas suffisamment injectés dans l'économie française, je proposerai de rétablir l'ISF", avait-elle insisté, disant "défendre une position personnelle".

"Si quelque chose ne marche pas, on n'est pas idiot, on va le changer", avait assuré pour sa part sur RTL le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, rappelant que la mesure fiscale phare du premier budget Macron devait être évaluée par le Parlement, vraisemblablement à partir de "l'automne 2019".

Enfin, lors du débat à l'Assemblée nationale, mercredi après-midi, le Premier ministre a lui-même dit ne rien exclure, tout en s'en remettant à l'analyse du comité d'évaluation. "Nous ne craignons pas ce débat. Il est nécessaire, il aura lieu", a promis Édouard Philippe.

Avec AFP



Jeudi 6 Décembre 2018 - 05:40





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