Le combat Bombardier-Rocky Balboa aura-t-il lieu ? En tout cas pour le moment, c’est un Non du côté du Comité national de gestion (Cng) de lutte qui dit s’opposer à la tenue de l’affiche, organisée par Mansour Aw et prévue en France. L’instance dirigeante a motivé sa décision à travers un communiqué qui dit : «Le Bureau est par principe, opposé à la tenue de ce combat parce qu’il estime que n’importe qui ne peut pas se lever un beau jour, sans avoir fait ses preuves dans la discipline, pour défier les champions de la lutte du Sénégal.»
La réplique n’a pas tardé du côté du promoteur, Mansour Aw, qui déplore la prise d’une telle décision venant de l’instance dirigeante de la lutte. Et ce dernier de soutenir mordicus que «le combat aura bel et bien lieu». Même discours du côté de Mbour avec le frère de Bombardier, Pape Dia, qui lui aussi rue dans les brancards.
Mais ces discours musclés ne semblent pas être une bonne démarche. Car faut savoir qu’en matière d’organisation de combats de lutte avec frappe à l’étranger, le Cng est incontournable. En ce sens que pour toute organisation hors du pays concernant la lutte avec frappe, qui est une spécificité sénégalaise, il faut que le l’instance dirigeante sollicite par écrit la Fédération du pays ciblé pour obtenir une autorisation. Et cela est valable pour tous les pays, africains comme européens.
On se rappelle que lors du combat Bombardier-Baboye à Bercy, en France, le Cng avait saisi la Fédération française de lutte olympique qui avait donné son aval, avec certaines mesures d’accompagnement comme le port de gants. Et pour des raisons exceptionnelles, liées au fait que les gants étaient trop petits, Bombardier et Baboye ont finalement lutté à mains nues.
Le Cng n’a pas fermé toutes les portes
Face donc à toutes ces contraintes liées à la tenue de combats de lutte avec frappe à l’étranger, le promoteur est dans l’obligation de composer avec le Cng. Du coup, à la place des discours musclés, Mansour Aw devrait plutôt privilégier le dialogue avec l’instance dirigeante. Et sous ce chapitre, si on fie au contenu de son communiqué, on peut en déduire que le Cng ne ferme pas toutes les portes quand il écrit : «Pour l’heure et en attendant de recevoir toutes les informations sur ce dossier, et pour être conforme aux réalités de la lutte, le Bureau envisage de s’opposer à l’organisation d’un tel combat.»
C’est justement cette petite porte ouverte qu’il faut exploiter au lieu de verser dans la polémique. Et apparemment du côté du promoteur, on semble évoluer dans ce sens, si on en juge ses propos dans l’édition d’hier de Sunu Lamb où il révèle que le Cng l’a convoqué «lundi prochain».
Un dénouement ou une confirmation du refus de l’instance dirigeante ? Les amateurs seront édifiés sous peu.
Le Quotidien
La réplique n’a pas tardé du côté du promoteur, Mansour Aw, qui déplore la prise d’une telle décision venant de l’instance dirigeante de la lutte. Et ce dernier de soutenir mordicus que «le combat aura bel et bien lieu». Même discours du côté de Mbour avec le frère de Bombardier, Pape Dia, qui lui aussi rue dans les brancards.
Mais ces discours musclés ne semblent pas être une bonne démarche. Car faut savoir qu’en matière d’organisation de combats de lutte avec frappe à l’étranger, le Cng est incontournable. En ce sens que pour toute organisation hors du pays concernant la lutte avec frappe, qui est une spécificité sénégalaise, il faut que le l’instance dirigeante sollicite par écrit la Fédération du pays ciblé pour obtenir une autorisation. Et cela est valable pour tous les pays, africains comme européens.
On se rappelle que lors du combat Bombardier-Baboye à Bercy, en France, le Cng avait saisi la Fédération française de lutte olympique qui avait donné son aval, avec certaines mesures d’accompagnement comme le port de gants. Et pour des raisons exceptionnelles, liées au fait que les gants étaient trop petits, Bombardier et Baboye ont finalement lutté à mains nues.
Le Cng n’a pas fermé toutes les portes
Face donc à toutes ces contraintes liées à la tenue de combats de lutte avec frappe à l’étranger, le promoteur est dans l’obligation de composer avec le Cng. Du coup, à la place des discours musclés, Mansour Aw devrait plutôt privilégier le dialogue avec l’instance dirigeante. Et sous ce chapitre, si on fie au contenu de son communiqué, on peut en déduire que le Cng ne ferme pas toutes les portes quand il écrit : «Pour l’heure et en attendant de recevoir toutes les informations sur ce dossier, et pour être conforme aux réalités de la lutte, le Bureau envisage de s’opposer à l’organisation d’un tel combat.»
C’est justement cette petite porte ouverte qu’il faut exploiter au lieu de verser dans la polémique. Et apparemment du côté du promoteur, on semble évoluer dans ce sens, si on en juge ses propos dans l’édition d’hier de Sunu Lamb où il révèle que le Cng l’a convoqué «lundi prochain».
Un dénouement ou une confirmation du refus de l’instance dirigeante ? Les amateurs seront édifiés sous peu.
Le Quotidien







Lac de Guiers 2 au tapis judiciaire : un an de prison, dont trois mois ferme et plus de 53 millions à rembourser
