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Les « locks » : une coiffure qui n’inspire pas confiance. Et pourtant !


Les « locks » : une coiffure qui n’inspire pas confiance. Et pourtant !

Qu’ils soient sagement retenus en queue de cheval ou en «pétard », les « locks » n’inspirent pas confiance. Si  au niveau de la famille, il arrive que l’on ferme les yeux, dans l’informel que l’on en garde un bien ouvert, dans un registre purement professionnel cette coiffure est jugée intolérable. Il n’y a que dans le milieu des arts qu’elle laisse indifférent. Son aspect « indiscipliné » et un tantinet « sauvage » ne fait pas beaucoup d’émules dans un monde influencé par une vaste guerre au cheveu crépu.

Il est régulier que l’on soit jaugé et jugé au premier regard parce que l’on en porte. Il est facile de deviner les questions qui se bousculent dans ces « têtes bien faites ». A qui a-t-on à faire ?  Un incompétent. Un indiscipliné. Pire : un drogué. Les « locks », « dreads »,  « rastas » ou « djangnes » sont inhibés au sein de leur propre communauté et sujets à un bon nombre de préjugés. Vous êtes à la recherche d’un travail « sérieux » ? Le premier conseil que ceux qui vous veulent du bien vont vous donner est le suivant : «  débarrassez-vous de vos torsades si vous voulez être pris…au sérieux».  Depuis quand vouloir vivre selon son propre système de référence en s’inspirant de l’héritage africain est-il mal ? Il est peut-être temps de s’intéresser aux origines de cette coiffure pas comme les autres. En fait, la  plus vieille du monde.

Ce n’est pas un canular, il suffit de se pencher un temps soit peu dans un bon livre d’histoire pour en avoir le cœur net! Avant que Bob Marley ne donne quelques lettres de noblesse aux « dreads » avec son mouvement rastafari  cette coiffure avait déjà la côte. Dés l’antiquité, les égyptiens l’adoptèrent dans sa version fine. Samson en possédait 7 d’où il tirait sa force légendaire. Les Aztèques, les Celtes, les Vikings … se coiffaient « rasta ». Que dire des chinois et des indiens? De fervents adeptes du cheveu «  locksé » auquel ils accordent mille et une vertus. Dans la bible, « dread » se traduit par peur et cette coiffure représenterait la crainte du tout puissant. Plus près de nous et bien plus tard les «tiédos » et les rois « wolofs » portaient des « locks »  avant que Cheikh Ibra Fall fasse du « djangne» l’un des signes de reconnaissance du « bayfall ». Mais attention, n’est pas « bayfall » qui veut et tous les «locksés » n’en sont pas. Et les «bayfaux » comme a dit quelqu’un, sont plus nombreux que les vrais. Tous les vrais adeptes des « dreads » quelques soient leurs origines semblent porter une revendication raciale, ethnique ou idéologique. Un signe de révolte pour les alter mondialistes ou activistes écologiques. Un système de signes et de communication. Une expression de rejet de la vanité et une manifestation d’un acquis spirituel où les apparences physiques n’ont pas d’importance. Ou tout simplement une aversion pour les peignes.

Lesenegalais.net


Bamba Toure

Samedi 5 Mai 2012 - 04:41





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