Dans quelques jours, la famille de l’étudiant Mamadou Diop va célébrer le premier anniversaire de sa disparition. Devant le silence de l’Etat, sa veuve et ses enfants vivent dans des difficultés financières. Ce, depuis que le salaire du défunt enseignant-vacataire et étudiant a été emporté par sa mort. Une situation que l’ex-coordonnateur du M 23 dénonce.
Presqu’un an que l’étudiant Mamadou Diop perdait la vie sous les roues du «dragon noir» de la police. Sa famille qui n’en finit plus de souffrir se trouve encore plongée dans une situation dramatique. En effet, peu de temps après sa disparition, sa veuve et ses deux enfants à bas âge ont été frappés par un nouveau coup du sort avec l’arrêt du versement des émoluments de l’enseignant. Une situation fortement déplorée par le père du défunt. Joint par téléphone, Mama Diop estime que les autorités «devraient restituer le salaire à sa famille». Le père de Mamadou Diop, qui compte rencontrer les autorités actuelles dans les prochains jours, attire l’attention sur la situation de la veuve et des enfants de son fils. Il espère ainsi que «tout rentrera dans l’ordre quand on sera en contact avec les responsables de l’Etat».
Alioune Tine : «On ne peut pas avoir une République ingrate et amnésique»
Interpellé sur la situation, le secrétaire exécutif de la Rencontre africaine des droits de l’Homme (Raddho), Alioune Tine estime que, même si Mamadou Diop était un étudiant contractuel, sa famille devrait pouvoir bénéficier d’un soutien financier de l’Etat. «On ne peut pas avoir une République ingrate et amnésique», s’insurge-t-il.
Selon Alioune Tine, après plusieurs rencontres avec le Président Macky Sall et le ministre de la Justice Aminata Touré, des négociations sont en cours sur les modalités de dédommagement des victimes de ces évènements qui ont endeuillé la dernière élection présidentielle. A en croire le défenseur des droits de l’Homme, ces dédommagements ne concerneront pas uniquement la famille de Mamadou Diop, mais bien toutes les victimes. «Nous sommes en discussion avec le collectif des familles des victimes et le ministère de la Justice nous a invités à faire des propositions pour le traitement civil de l’affaire. Ce que notre avocat va faire», informe M. Tine.
A quelques jours de la célébration du premier anniversaire de la mort de l’étudiant, l’Etat, ainsi que les nombreux candidats à la présidentielle ont brillé par une absence de soutien aux proches du défunt. Selon Mama Diop, seule l’Ong Human Appeal International s’est signalée à travers un geste à l’endroit des deux petits orphelins. Aussi, la famille se console en préparant la grande manifestation prévue le 31 janvier prochain. Une manifestation organisée à Mbour en collaboration avec le M23, la Raddho, Amnesty International et dont le financement n’est pas encore bouclé, se désole Mama Diop. Il lance un appel aux autorités pour un «règlement diligent» de toutes ces questions. «L’Etat devrait participer à ces manifestations», souligne M. Diop, qui ajoute qu’après tout, «on est martyr de par ses actions».
Presqu’un an que l’étudiant Mamadou Diop perdait la vie sous les roues du «dragon noir» de la police. Sa famille qui n’en finit plus de souffrir se trouve encore plongée dans une situation dramatique. En effet, peu de temps après sa disparition, sa veuve et ses deux enfants à bas âge ont été frappés par un nouveau coup du sort avec l’arrêt du versement des émoluments de l’enseignant. Une situation fortement déplorée par le père du défunt. Joint par téléphone, Mama Diop estime que les autorités «devraient restituer le salaire à sa famille». Le père de Mamadou Diop, qui compte rencontrer les autorités actuelles dans les prochains jours, attire l’attention sur la situation de la veuve et des enfants de son fils. Il espère ainsi que «tout rentrera dans l’ordre quand on sera en contact avec les responsables de l’Etat».
Alioune Tine : «On ne peut pas avoir une République ingrate et amnésique»
Interpellé sur la situation, le secrétaire exécutif de la Rencontre africaine des droits de l’Homme (Raddho), Alioune Tine estime que, même si Mamadou Diop était un étudiant contractuel, sa famille devrait pouvoir bénéficier d’un soutien financier de l’Etat. «On ne peut pas avoir une République ingrate et amnésique», s’insurge-t-il.
Selon Alioune Tine, après plusieurs rencontres avec le Président Macky Sall et le ministre de la Justice Aminata Touré, des négociations sont en cours sur les modalités de dédommagement des victimes de ces évènements qui ont endeuillé la dernière élection présidentielle. A en croire le défenseur des droits de l’Homme, ces dédommagements ne concerneront pas uniquement la famille de Mamadou Diop, mais bien toutes les victimes. «Nous sommes en discussion avec le collectif des familles des victimes et le ministère de la Justice nous a invités à faire des propositions pour le traitement civil de l’affaire. Ce que notre avocat va faire», informe M. Tine.
A quelques jours de la célébration du premier anniversaire de la mort de l’étudiant, l’Etat, ainsi que les nombreux candidats à la présidentielle ont brillé par une absence de soutien aux proches du défunt. Selon Mama Diop, seule l’Ong Human Appeal International s’est signalée à travers un geste à l’endroit des deux petits orphelins. Aussi, la famille se console en préparant la grande manifestation prévue le 31 janvier prochain. Une manifestation organisée à Mbour en collaboration avec le M23, la Raddho, Amnesty International et dont le financement n’est pas encore bouclé, se désole Mama Diop. Il lance un appel aux autorités pour un «règlement diligent» de toutes ces questions. «L’Etat devrait participer à ces manifestations», souligne M. Diop, qui ajoute qu’après tout, «on est martyr de par ses actions».
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