‘’Nous allons, au plus tard, en fin mai prochain, organiser une mission de prospection sous-régionale dans les pays comme la Côte d’Ivoire, le Mali, la Guinée, entre autres, pour promouvoir l’oignon du Sénégal dont la production est évaluée à 240 mille tonnes par an’’, a indiqué M. Sarr au cours d’un atelier avec les producteurs locaux et les importateurs.
Les Etats membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, CEDEAO, importent 400 mille tonnes d’oignons des pays européens, a-t-il signalé. ''On pense que les 240 mille tonnes d’oignons du Sénégal, qui ont du mal à trouver preneurs, peuvent avoir une destination favorable dans la sous-région’’, a ajouté M. Sarr.
Cette rencontre entre les producteurs locaux d’oignons et les importateurs, en vue
de l’organisation d’une mission commerciale dans les pays de sous-région, entre dans le cadre de la deuxième phase du Programme de renforcement et de développement des capacités commerciales (PRDCC II) du 10ème Fonds européen de développement (FED).
En outre, pour exporter, le Directeur de l’ASEPEX a invité les producteurs locaux à s’engager dans l’amélioration de la qualité du produit. ‘’Si nous voulons concurrencer l’oignon hollandais, allemand ou français, il faut particulièrement veiller sur la qualité. Sans cela, on ne peut pas exporter’’, a-t-il précisé.
Le Directeur de l’Agence de régulation des marches (ARM), Amadou Abdoul Sy, a également mis l’accent sur la qualité. ‘’L’oignon est un produit saisonnier. Il faut améliorer la qualité et l’emballage pour vendre’’, a souligné M. Sy qui a invité à ''réfléchir à la transformation de l’oignon’’.
Les prévisions pour la campagne 2012-2013 sont de 250 mille tonnes, selon le Directeur de l’exploitation de l’ARM, Oumar Samba Ndiaye.
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