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Hollande-Gayet : l'UMP sort de sa réserve


Hollande-Gayet : l'UMP sort de sa réserve
La tentation était trop forte. Après avoir fait preuve de retenue vendredi, dans les heures suivant la publication d'un article du magazine Closer évoquant une relation entre François Hollande et la comédienne Julie Gayet, l'opposition est sortie de sa réserve ce week-end. Fini d'épargner le président de la République en défendant son droit à la vie privée et en déplorant le voyeurisme de Closer. Place aux critiques.

Dimanche, le patron de l'UMP, Jean-François Copé, s'est chargé de rompre le consensus observé jusque-là à droite, en jugeant que cet épisode était « désastreux pour l'image de la fonction présidentielle ». « Il n'y a qu'à lire les titres de la presse internationale. Quand ils parlent de la France en ce moment, c'est soit pour parler de cette affaire, soit de l'affaire Dieudonné », a-t-il regretté dimanche lors de l'émission « C/Politique » sur France 5.

Tout en se déclarant « très attaché au respect de la vie privée », M. Copé a estimé que cette affaire constitue « une leçon d'humilité » pour le chef de l'Etat.

HOLLANDE A « DISCRÉDITÉ LA FONCTION PRÉSIDENTIELLE »

« Quand on fait la liste des 'moi président' qu'il nous avait assénés, avec rétrospectivement beaucoup de prétention », durant la campagne présidentielle, « il ne reste plus grand-chose de tout cela et c'est la fonction présidentielle qui est profondément atteinte », selon le patron de l'UMP. Il faut, selon lui, « être très vigilant quand on est président de la République par rapport à toutes ces questions ». « Il faut admettre que lorsqu'on est président de la République, il n'y a pas de vie privée possible », a fait valoir à son tour l'ex-ministre Eric Woerth dans Le Parisien.

En ouvrant les hostilités, M. Copé s'est attiré de vives critiques de la majorité. « Ce qui est désastreux, c'est de faire une tentative d'instrumentalisation politique d'une affaire privée », a rétorqué la ministre de la communication, Aurélie Filippetti, sur BFM TV. « M. Copé à nouveau se distingue, il ne peut s'empêcher de faire de la politique politicienne et par ses propos indignes, c'est lui qui rabaisse le débat politique », a renchéri le premier secrétaire du PS, Harlem Désir. « Il y a des gens à l'UMP qui confondent vitesse de réaction, et précipitation et absence de recul », a riposté à son tour, sur RTL, le ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll.

M. Copé n'est pourtant pas le seul responsable de droite à juger que l'affaire porte atteinte à l'image du chef de l'Etat. « A l'étranger c'est vécu comme une preuve supplémentaire du côté léger de notre pays. Alors que le pays ne va pas bien du tout, que notre président passe son temps à faire ça, c'est vécu comme une preuve supplémentaire que la France est décidément plus douée pour la gaudriole que pour la réforme économique », a assuré le député UMP de Paris, Pierre Lellouche, lundi, sur Europe 1. « François Hollande a un peu plus discrédité la fonction présidentielle », a aussi accusé le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, samedi sur RTL.

Le manque de vigilance du président a été pointé du doigt dans les rangs de l'opposition. « François Hollande a sous-estimé le risque médiatique qu'il prenait avec une légèreté qui n'est pas digne », a jugé Chantal Jouanno, ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, dans le Journal du Dimanche. Pour la sénatrice UDI, François Hollande sera « obligé de clarifier sa situation, d'autant que cela a un impact protocolaire indéniable ». « Comment s'y retrouver ?, a demandé le député UMP, Philippe Gosselin, sur Europe 1. François Hollande doit être reçu au Vatican la semaine prochaine. Avec qui fera-t-il ce déplacement ? Avec celle qui vit à l'Elysée et avec laquelle il n'est pas mariée ou avec Mme Gayet ? », s'interroge l'élu de la Manche.

LA QUESTION DU STATUT DE MME TRIERWEILER

Certains, à droite, jugent que l'affaire rend nécessaire de clarifier le statut de Valérie Trierweiler, qui a été hospitalisée vendredi, peu après la publication de l'article de Closer. Des élus de l'opposition s'interrogent sur les avantages en nature (chef de cabinet, bureau mis à disposition à l'Elysée…) dont elle bénéficie au titre de compagne du chef de l'Etat. « Est-il normal qu'elle reste à l'Elysée aux frais du contribuable alors que le président a d'autres relations ? », demande le député UMP, Daniel Fasquelle (Pas-de-Calais).

« Ce vaudeville élyséen nécessite, de manière urgente, une clarification institutionnelle du statut du conjoint du chef de l'Etat, actuellement non prévu par la loi », tranche son collègue Georges Fenech (Rhône). Lequel avait avait jugé dès vendredi que « la question de la démission de François Hollande » devait « être posée ».

Source: Lemonde.fr

Lundi 13 Janvier 2014 - 10:12





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