A part Georges Weah, Abedi Pelé, Michael Essien ou Yaya Touré inconnus dans le bataillon des mondanités, tous les autres joueurs africains ou d’origine, taxés comme de nouveaux riches sont indexés comme étant des « noceurs » et des habitués de frasques. Des sorties nocturnes de Karim Benzema et Frank Ribery au « Zaman », cabaret occidental où des jeunes filles mineures étaient prêtes à s’offrir contre de l’argent aux caprices de Samuel Eto’o en passant par ceux d’El hadj Diouf entre autres, le magazine ne laisse rien passer. L’ancien international sénégalais y est peint comme un « bad boy » du fait de ses nombreux dérapages sur les terrains comme en dehors. Le Magazine africain relate les crachats et autres insultes devenus sa spécialité en Angleterre sans compter les virées nocturnes dans les discothèques de Dakar où soûl, El Hadj Diouf devient « ingérable ». Batéfimbi Gomis, l’attaquant Lyonnais d’origine sénégalaise y a été cité pour cause de viol en réunion en Juin dernier, de même que Yann M’Villa, international français d’origine Congolaise qui s’était fait dérober dans une chambre d’hôtel d’une montre incrustée de pierres précieuses, trois téléphones portables, de l’argent et un ordinateur.
Les excès et extravagances de ces millionnaires du ballon rond sont considérés par la grande partie de l’opinion africaine comme « insupportables » du fait de l’extrême pauvreté des africains. Pour autant, ce ne sont pas seulement les footballeurs africains qui pètent les plombs…