En direct : opérations de police en cours à Molenbeek, dans la banlieue de Bruxelles

Les enquêteurs poursuivent leurs investigations sur les "trois équipes de terroristes" qui ont mené les attaques à Paris et à Saint Denis. Plusieurs perquisitions et arrestations ont eu lieu en France et en Belgique. Deux nouveaux auteurs présumés des attaques ont été identifiés : le premier est l'un des kamikazes du Stade de France, près duquel un passeport syrien avait été retrouvé. Le second est un kamikaze du Bataclan, 28 ans, né à Paris et originaire de Drancy. Mis en examen en octobre 2012 pour association de malfaiteurs terroriste, Samy Amimour avait violé son contrôle judiciaire à l'automne 2013 et un mandat d'arrêt international était délivré contre lui. Trois frères sont impliqués dans l'enquête, selon des sources proches du dossier : Brahim Abdeslam, l'un des kamikazes, Mohamed, en garde à vue en Belgique. Le troisième, Salah Abdeslam, est activement recherché. Un appel à témoin a été lancé contre cet "individu dangereux". Deux autres kamikazes avaient déjà été identifiés : Bilal Hadfi, 20 ans, résidant en Belgique et de nationalité française, qui s'est fait sauter au Stade de France et Omar Ismaïl Mostefaï, Français de 29 ans qui a participé à l'attaque du Bataclan, fiché pour sa radicalisation islamiste. En région parisienne, les écoles rouvrent lundi matin, avant les musées, salles de spectacle et autres établissements culturels. Le président François Hollande s'adresse à 16 h aux députés et sénateurs réunis en Congrès à Versailles. Un numéro d'urgence gratuit a été ouvert pour les proches de victimes : 08 00 40 60 05 et un autre, le 197 pour l'enquête. Selon un bilan encore provisoire, 129 personnes ont été tuées et au moins 350 blessées dans les attentats de Paris. Une minute de silence sera observée lundi à midi dans toute la France en mémoire des victimes. Les attentats ont été revendiqués par l'organisation État islamique. Dimanche soir, la France a largué 20 bombes sur le fief de l'organisation Etat islamique à Raqqa, dans l'est de la Syrie, détruisant un poste de commandement et un camp d'entraînement, selon le ministère de la Défense.