Les célébrités ont des privilèges dont le Sénégalais lambda ne jouit pas quand il vient solder ses comptes de couple devant le juge. «Pour les célébrités des heures ou même parfois des jours particuliers sont aménagés afin d’éviter qu’il y ait affluence et que leurs affaires soient ébruitées», renseigne une source bien au fait des affaires de la vie du «Couloir». N’empêche qu’en l’absence du «public», les célébrités savent aussi se donner en spectacle. «Parfois le ton monte très haut, surtout quand c'est l'argent et le partage du patrimoine qui sont mis sur la table. Ils divorcent de la même manière que les autres, rien de particulier. Dans leurs divorces, ce sont des personnes comme tout un chacun», renseigne un avocat.Selon la même source, «les célébrités optent souvent pour le divorce par consentement mutuel. Sinon, ils risquent de revenir deux ou trois fois devant le juge et cela ne les arrange pas étant donné leur statut. Ils sont obligés d’être là parce qu’on ne divorce pas par procuration. De plus, ce sont des causes sortant de l’ordinaire qui les poussent à se séparer et ils n’aiment pas que les gens le sachent.»
Devant le juge, la «torture» est la même pour tous. On déballe, on charge, on ment, selon les causes et les cas. «Devant un juge, il n’y a pas célébrité. Un juge ne connaît pas de stars. La loi n’en connaît pas. Il n’y a pas de distinction». Alors, il faut plaider sa cause couteau entre les dents, en plongeant dans la boue s’il le faut. «Certains se font tout petit ici», affirme quelqu’un du milieu.
L’indulgence du juge, c’est dans l’aménagement d’heures idoines pour le jugement. L’un d’eux explique : «Pour préserver l’ordre social, il nous est permis de prendre des audiences à d’autres heures ou d’autres jours. Et souvent, ce sont les avocats qui viennent le demander pour leurs clients. Nous sommes des personnes et nous essayons de comprendre certaines situations. Par exemple, je ne peux pas me permettre de demander à un juge comme moi qui doit divorcer de venir faire le pied de grue devant mon bureau un mardi matin, en sachant que le lendemain il peut siéger devant un tribunal pour juger une personne avec qui il a partagé ce couloir. Cela pourrait créer une situation d’indignité».
Ne poussez pas monsieur le juge à des confidences. Des histoires caustiques il en a dans son disque dur cérébral, mais ce n’est pas pour les causeries de ‘’grands-places’’. Soit ! On se contentera de savoir que l’ambiance dans son bureau n’est pas gaie. Elle est solennelle et strictement privée. Et que son rôle n’est pas de faire exploser les couples, mais de faire comprendre à ces dames et sieurs que le divorce est une catastrophe.
M. C. DIA
Source: Walf Grand-Place
Devant le juge, la «torture» est la même pour tous. On déballe, on charge, on ment, selon les causes et les cas. «Devant un juge, il n’y a pas célébrité. Un juge ne connaît pas de stars. La loi n’en connaît pas. Il n’y a pas de distinction». Alors, il faut plaider sa cause couteau entre les dents, en plongeant dans la boue s’il le faut. «Certains se font tout petit ici», affirme quelqu’un du milieu.
L’indulgence du juge, c’est dans l’aménagement d’heures idoines pour le jugement. L’un d’eux explique : «Pour préserver l’ordre social, il nous est permis de prendre des audiences à d’autres heures ou d’autres jours. Et souvent, ce sont les avocats qui viennent le demander pour leurs clients. Nous sommes des personnes et nous essayons de comprendre certaines situations. Par exemple, je ne peux pas me permettre de demander à un juge comme moi qui doit divorcer de venir faire le pied de grue devant mon bureau un mardi matin, en sachant que le lendemain il peut siéger devant un tribunal pour juger une personne avec qui il a partagé ce couloir. Cela pourrait créer une situation d’indignité».
Ne poussez pas monsieur le juge à des confidences. Des histoires caustiques il en a dans son disque dur cérébral, mais ce n’est pas pour les causeries de ‘’grands-places’’. Soit ! On se contentera de savoir que l’ambiance dans son bureau n’est pas gaie. Elle est solennelle et strictement privée. Et que son rôle n’est pas de faire exploser les couples, mais de faire comprendre à ces dames et sieurs que le divorce est une catastrophe.
M. C. DIA
Source: Walf Grand-Place
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