Pour les frondeurs du Front populaire ivoirien (FPI), il « est inopportun d’organiser l’élection présidentielle en octobre 2015 en Côte d’Ivoire ». Dans un communiqué signé par le porte-parole par intérim, Aboubacar Koné et diffusé mardi 18 août, cette frange du parti met en garde ‘’quiconque prétendrait se présenter à l’élection présidentielle frauduleusement au nom ou sous la bannière du FPI ». Une menace directement adressée à Pascal Affi N’Guessan, président du parti reconnu par la justice de son pays et officiellement investi candidat devant ses partisans le 8 août à Abidjan.
« Fracture sociale profonde »
La tendance menée par Abou Drahamane Sangaré, un fidèle de Laurent Gbagbo prévient également qu’elle ‘’s’opposera par les moyens légaux à l’organisation et à la tenue de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire » tant que ‘’les préoccupations légitimes dûment exprimées et largement partagées par l’opinion nationale ivoirienne ne seront pas satisfaites ».
Pour justifier sa décision, le FPI évoque dans le communiqué une « situation politico-sécuritaire précaire marquée par une fracture sociale profonde », une « vive suspicion et une grave crise de confiance entre les acteurs politique », et des « arrestations et emprisonnements arbitraires d’acteurs sociaux et d’opposants politiques ».







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