
Les dernières minutes de son procès qui s’est tenu avant-hier au Tribunal des flagrants délits de Dakar, le journaliste Cheikh Yérim Seck l’a consacré à la presse. Le journaliste s’est insurgé contre le traitement que ses confrères font de son dossier. « Je voulais apporter des précisions par rapport à ce que la presse relate sur moi ces derniers jours», dit-il au président qui selon Lesenegalais.net lu par Setal.net, lui répond : « Mr Seck, si c’est pour parler de la presse, ne vous en faites pas. Ici, on n’applique que la loi ». Mais cette réponse est loin est à mille lieues de ce que pense vraiment le présumé violeur de Aïssatou Tall. Yérim revient à la charge « Monsieur le président, je vous demande de bien étudier le dossier avant de donner le verdict. Je suis en en prison mais je suis bien informé. Il y a un matraquage de la presse sur moi ». Cette remarque fera rire le président qui le rassure en ces termes : « Mr Seck, ne vous en faites pas, je ne lis pas la presse, je ne sais pas ce qui se passe dans la presse. Mais, sachez que si les faits qu’on vous reproche sont avérés, je vous condamnerai sans état d’âme. Si les faits ne sont pas établis, je vous relaxerais ».