Le Sénégal, éliminé du CHAN par de modestes et inconnus « Mourabitounes » de la Mauritanie ? Il est maintenant clair que nous touchons le fond de la mare des déficiences et barbotons dans les marécages boueux de la médiocrité sportive.
En sport collectif, l’équilibre qui repose uniquement sur une dynamique de victoires peut se rompre facilement au devant d’une seule défaite inattendue mais surtout humiliante. Et les deux derniers matchs contre la toute petite Mauritanie ont fini de nous ouvrir les yeux ; du moins je l’espère.
Pourquoi la construction effective d’un onze national compétitif à tous les égards, en tout temps et en tout lieu est –elle si difficile ?
L’Excellent Fédéral (Encadrement administratif) ; l’Excellent Entraîneur n’est pas celui qui Polarise uniquement en faisant beaucoup de bruit mais plutôt celui qui Sait REFLECHIR méthodiquement sur comment utiliser à bon escient le potentiel dont il dispose pour bien faire son boulot. Aujourd’hui, on dit que Guardiola est le meilleur au monde non pas parce qu’il polarise l’attention (en occupant les médias) mais plutôt parce qu’il a su malaxer, modeler, brasser, pétrir jusqu’à l’osmose, jusqu’à l’apothéose, jusqu’à la fusion totale, des joueurs talentueux certes mais aux profils physiques et aux qualités techniques disparates.
L’Histoire retiendra que sous Demba Ramata et sous Alassane Dia, le onze national sénégalais fut humilié et laminé en terre mauritanienne.
Je disais déjà que le Sénégal malgré ses limites, aurait du être mieux armé que les « Mourabitounes » qui, n’ont aucun vécu international. Une série de matchs amicaux ne peut pas se substituer à la réalité de la haute compétition
Disons à Demba et Alassane que dans le football moderne, il n’y a que deux choses fondamentales : le Ballon et l’Espace. Les affaires de bloc d’équipe s’y rattachant à tous les coups. Pour construire une équipe, pour faire équipe sur le terrain, il faut, soit s’accaparer du ballon, soit se faire maître de l’espace. Chacun de ces deux football peut être des plus performants : il suffit d’avoir des joueurs capables d’en animer l’esprit, d’en faire vivre le système. Quand pendant un match, une équipe arrive à contrôler à la fois et le ballon et l’espace, c’est alors que l’on parle de football total à l’image d’une équipe de génie comme le FC Barcelone de ces dernières années.
Une équipe, c’est d’abord une ossature stable et performante car permettant un bon dosage des qualités des joueurs, ensuite un travail acharné pour asseoir une bonne complémentarité entre ces mêmes joueurs et enfin une réflexion approfondie pour coller à chaque poste le profil de joueur qui lui va.
L’Espagne est ce qu’elle est car s’appuyant sur une ossature Barcelone complétée par les guerriers du Réal. L’Allemagne est intouchable car s’articulant sur une colonne vertébrale Bayern Munich renforcée par l’armada Jaune Dortmund et d’ailleurs. L’Italie est increvable chaque fois que la Juventus lui tient les côtes. Pourquoi Ramata, l’équipe du Sénégal ne s’est pas reposée sur Diambar qui produit le meilleur football depuis près d’une décennie ? La jalousie est affaire de femmelette* et puis, elle nous a coûté une troisième qualification au Chan qui nous tendait les bras. On ne construira point une bonne équipe en se trompant toujours sur le choix des hommes ou en ayant peur de faire des arbitrages entre tous les bons joueurs dont on dispose. Les plus grands coachs sont ceux qui savent faire un choix, un arbitrage entre les joueurs mais pour cela il faut être sûr de ses idées.
Mais quelles étaient vos idées justement ? En quoi le onze national présenté face aux Mauritaniens excelle t- il ? En contre ? Dans le travail de déséquilibre ? Je ne pense pas car ils n’ont en rien utilisé l’espace et autant ils ont été privés de ballon. En vérité, face aux « Mourabitounes », les lions de la Téranga ont constitué une équipe sans âme proposant un jeu décousu où l’on note une absence criarde de liant entre les lignes. Une équipe n’est pas une constellation d’individualités, de Stars comme on dit. Détenir les meilleurs joueurs du moment ne signifie pas grand-chose en football sinon rien ne résisterait au Réal de Madrid des « Galactiques ».
Il est vrai que chacun doit avoir le courage de se battre pour ses idées mais pourvu qu’elles n’engagent pas la vie de tous et la quiétude de la Nation. Jamais le Sénégal du football ne pardonnera à quiconque, pour des états d’âme éthérés, des atermoiements et tergiversations tactiques sulfureux et des limites techniques avérées, aura été à la base de la mort de notre football. On ne peut rien réussir sur le plan local sans nos centres de formation. En refuser l’évidence par pure jalousie ou par méchanceté aveugle, c’est nous tirer vers le bas…
Amadou Fall Enseignant à GUINGUINEO
TEL : 775457544/706805575
Zemaria64@yahoo.fr/zemazia64@hotmail.fr
En sport collectif, l’équilibre qui repose uniquement sur une dynamique de victoires peut se rompre facilement au devant d’une seule défaite inattendue mais surtout humiliante. Et les deux derniers matchs contre la toute petite Mauritanie ont fini de nous ouvrir les yeux ; du moins je l’espère.
Pourquoi la construction effective d’un onze national compétitif à tous les égards, en tout temps et en tout lieu est –elle si difficile ?
L’Excellent Fédéral (Encadrement administratif) ; l’Excellent Entraîneur n’est pas celui qui Polarise uniquement en faisant beaucoup de bruit mais plutôt celui qui Sait REFLECHIR méthodiquement sur comment utiliser à bon escient le potentiel dont il dispose pour bien faire son boulot. Aujourd’hui, on dit que Guardiola est le meilleur au monde non pas parce qu’il polarise l’attention (en occupant les médias) mais plutôt parce qu’il a su malaxer, modeler, brasser, pétrir jusqu’à l’osmose, jusqu’à l’apothéose, jusqu’à la fusion totale, des joueurs talentueux certes mais aux profils physiques et aux qualités techniques disparates.
L’Histoire retiendra que sous Demba Ramata et sous Alassane Dia, le onze national sénégalais fut humilié et laminé en terre mauritanienne.
Je disais déjà que le Sénégal malgré ses limites, aurait du être mieux armé que les « Mourabitounes » qui, n’ont aucun vécu international. Une série de matchs amicaux ne peut pas se substituer à la réalité de la haute compétition
Disons à Demba et Alassane que dans le football moderne, il n’y a que deux choses fondamentales : le Ballon et l’Espace. Les affaires de bloc d’équipe s’y rattachant à tous les coups. Pour construire une équipe, pour faire équipe sur le terrain, il faut, soit s’accaparer du ballon, soit se faire maître de l’espace. Chacun de ces deux football peut être des plus performants : il suffit d’avoir des joueurs capables d’en animer l’esprit, d’en faire vivre le système. Quand pendant un match, une équipe arrive à contrôler à la fois et le ballon et l’espace, c’est alors que l’on parle de football total à l’image d’une équipe de génie comme le FC Barcelone de ces dernières années.
Une équipe, c’est d’abord une ossature stable et performante car permettant un bon dosage des qualités des joueurs, ensuite un travail acharné pour asseoir une bonne complémentarité entre ces mêmes joueurs et enfin une réflexion approfondie pour coller à chaque poste le profil de joueur qui lui va.
L’Espagne est ce qu’elle est car s’appuyant sur une ossature Barcelone complétée par les guerriers du Réal. L’Allemagne est intouchable car s’articulant sur une colonne vertébrale Bayern Munich renforcée par l’armada Jaune Dortmund et d’ailleurs. L’Italie est increvable chaque fois que la Juventus lui tient les côtes. Pourquoi Ramata, l’équipe du Sénégal ne s’est pas reposée sur Diambar qui produit le meilleur football depuis près d’une décennie ? La jalousie est affaire de femmelette* et puis, elle nous a coûté une troisième qualification au Chan qui nous tendait les bras. On ne construira point une bonne équipe en se trompant toujours sur le choix des hommes ou en ayant peur de faire des arbitrages entre tous les bons joueurs dont on dispose. Les plus grands coachs sont ceux qui savent faire un choix, un arbitrage entre les joueurs mais pour cela il faut être sûr de ses idées.
Mais quelles étaient vos idées justement ? En quoi le onze national présenté face aux Mauritaniens excelle t- il ? En contre ? Dans le travail de déséquilibre ? Je ne pense pas car ils n’ont en rien utilisé l’espace et autant ils ont été privés de ballon. En vérité, face aux « Mourabitounes », les lions de la Téranga ont constitué une équipe sans âme proposant un jeu décousu où l’on note une absence criarde de liant entre les lignes. Une équipe n’est pas une constellation d’individualités, de Stars comme on dit. Détenir les meilleurs joueurs du moment ne signifie pas grand-chose en football sinon rien ne résisterait au Réal de Madrid des « Galactiques ».
Il est vrai que chacun doit avoir le courage de se battre pour ses idées mais pourvu qu’elles n’engagent pas la vie de tous et la quiétude de la Nation. Jamais le Sénégal du football ne pardonnera à quiconque, pour des états d’âme éthérés, des atermoiements et tergiversations tactiques sulfureux et des limites techniques avérées, aura été à la base de la mort de notre football. On ne peut rien réussir sur le plan local sans nos centres de formation. En refuser l’évidence par pure jalousie ou par méchanceté aveugle, c’est nous tirer vers le bas…
Amadou Fall Enseignant à GUINGUINEO
TEL : 775457544/706805575
Zemaria64@yahoo.fr/zemazia64@hotmail.fr
Senghor, un patrimoine universel à ne pas marchander (Par Pierre Goudiaby Atepa)
