Depuis son retour au pays en juillet dernier après de longs mois d'hospitalisation au Val-de-Grâce, à Paris, suite un AVC, Bouteflika ne dit plus rien. Sa dernière hospitalisation de quatre jours mi-janvier au même hôpital parisien pour un «contrôle de routine», selon le communiqué de la présidence algérienne, n'a pas levé les inquiétudes sur son état de santé réel. Malgré tout, l'historique parti FLN, toujours au pouvoir depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962, soutient sa candidature pour un quatrième mandat.
Lundi, son secrétaire général Amar Saadani a été catégorique. «J'annonce officiellement que le président Bouteflika est candidat». D'après lui, le FLN a «déjà tranché cette question» et c'est Bouteflika qui «l'annoncera lui-même au moment qu'il choisira». L'a t-il vu ces derniers jours, lui a t-il dit ses intentions ? Le responsable du FLN, élu en mai dernier dans des conditions contestées par une partie du comité central du parti, ne lève pas le voile. «Je garde ma source pour moi», a-t-il répondu laconiquement. D'autres partis de coalition, tel que le RND, lui apportent leur soutien et réclament un quatrième mandat pour leur favori. C'est le cas du puissant syndicat UGTA qui a renouvelé mercredi le «soutien des travailleurs» au président sortant.
Le Premier ministre Sellal fait campagne pour Bouteflika
Mercredi encore, lors de son déplacement dans l'est, le Premier ministre Abdelmalek Sellal, qui sillonne le pays depuis avril pour défendre le bilan de Bouteflika, a lâché devant des militants que «Bouteklika est le patron, le gouvernement son serviteur...». Depuis lundi, il préside aussi la commission nationale de préparation de l’élection présidentielle - ce qui l'empêche d'être candidat -, une commission que l'opposition, aussi inaudible soit-elle, soupçonne déjà de ne pas jouer la transparence.
A ce jour, 27 dossiers de candidatures, dont celui de Ali Benflis (ancien Premier ministre de Bouteflika et ennemi juré du clan du président dont son frère Saïd) ont été retirés pour le scrutin du 17 avril, selon le ministère algérien de l'Intérieur. Mais pas celui de Bouteflika, qui -il est vrai- a encore plus d'un mois pour se déclarer. Certains à Alger, où la rumeur fait office d'actualité, parient sur une annonce début février. Le temps «suffisant, pour les siens, d'orchestrer un plan de sortie en images du président malade. Mais la machine électorale est lancée», croient savoir ses opposants.
«Les Algériens ne sont pas dupes. Les images truquées lors de sa rencontre avec Ayrault ont fait le tour et quand la télévision l'a encore montré recevant récemment le président malien Ibrahim Boubacar Keita, rien n'a changé. Ni geste, ni parole..», raconte, dépité, un ancien ministre algérien sous couvert d'anonymat.
Pendant ce temps, les réseaux sociaux donnent libre cours à une campagne qui ne dit pas son nom. Les partisans et les opposants du probable candidat Bouteflika, toujours muet sur ses intentions, se déchirent en attendant la campagne officielle qui débute le 23 mars.
Lundi, son secrétaire général Amar Saadani a été catégorique. «J'annonce officiellement que le président Bouteflika est candidat». D'après lui, le FLN a «déjà tranché cette question» et c'est Bouteflika qui «l'annoncera lui-même au moment qu'il choisira». L'a t-il vu ces derniers jours, lui a t-il dit ses intentions ? Le responsable du FLN, élu en mai dernier dans des conditions contestées par une partie du comité central du parti, ne lève pas le voile. «Je garde ma source pour moi», a-t-il répondu laconiquement. D'autres partis de coalition, tel que le RND, lui apportent leur soutien et réclament un quatrième mandat pour leur favori. C'est le cas du puissant syndicat UGTA qui a renouvelé mercredi le «soutien des travailleurs» au président sortant.
Le Premier ministre Sellal fait campagne pour Bouteflika
Mercredi encore, lors de son déplacement dans l'est, le Premier ministre Abdelmalek Sellal, qui sillonne le pays depuis avril pour défendre le bilan de Bouteflika, a lâché devant des militants que «Bouteklika est le patron, le gouvernement son serviteur...». Depuis lundi, il préside aussi la commission nationale de préparation de l’élection présidentielle - ce qui l'empêche d'être candidat -, une commission que l'opposition, aussi inaudible soit-elle, soupçonne déjà de ne pas jouer la transparence.
A ce jour, 27 dossiers de candidatures, dont celui de Ali Benflis (ancien Premier ministre de Bouteflika et ennemi juré du clan du président dont son frère Saïd) ont été retirés pour le scrutin du 17 avril, selon le ministère algérien de l'Intérieur. Mais pas celui de Bouteflika, qui -il est vrai- a encore plus d'un mois pour se déclarer. Certains à Alger, où la rumeur fait office d'actualité, parient sur une annonce début février. Le temps «suffisant, pour les siens, d'orchestrer un plan de sortie en images du président malade. Mais la machine électorale est lancée», croient savoir ses opposants.
«Les Algériens ne sont pas dupes. Les images truquées lors de sa rencontre avec Ayrault ont fait le tour et quand la télévision l'a encore montré recevant récemment le président malien Ibrahim Boubacar Keita, rien n'a changé. Ni geste, ni parole..», raconte, dépité, un ancien ministre algérien sous couvert d'anonymat.
Pendant ce temps, les réseaux sociaux donnent libre cours à une campagne qui ne dit pas son nom. Les partisans et les opposants du probable candidat Bouteflika, toujours muet sur ses intentions, se déchirent en attendant la campagne officielle qui débute le 23 mars.








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