Modou Lô plus têtu que Balla Gaye n°2 et Eumeu Sène
Les ténors de l’arène entretiennent souvent des relations plus ou moins compliquées avec leur encadrement. Certains n’hésitent pas à aller au clash pour dicter leur loi. Une enquête au sein de leurs différentes écuries montre que Balla Gaye n°2, après être passé par l’étape de la rébellion et la désobéissance, est devenu sage, à l’image d’Eumeu Sène, alors que Modou Lô impose souvent son diktat au sein de son encadrement.
Quand il s’agit de raser les murs des stades pour chercher une notoriété dans l’arène, les lutteurs obéissent souvent à leur encadrement. Mais une fois au sommet, impossible de les contrôler, ou presque. Ces ténors de la lutte avec frappe imposent souvent leur volonté à leur staff. Ce diktat des ténors intervient surtout dans le processus du choix d’un adversaire, mais aussi dans les relations avec les promoteurs.
Mohamed Ali, ancien lutteur et responsable d’écurie, présente sa lecture des rapports entre les ténors et leur encadrement : «Il est clair qu’à l’interne, les rapports entre les grosses pointures de l’arène et leur encadrement ne sont pas simples. Une fois que ces lutteurs ont acquis de la notoriété et de l’argent, ils n’écoutent plus personne. Ils n’en font qu’à leur tête. Parfois, on peut rester des jours sans avoir de leurs nouvelles. Et lorsqu’ils ont des problèmes dans leur parcours avec une succession de défaites, ils battent leur coulpe.»
Pour l’ancien champion de Walo, «c’est une réalité dans l’arène. Ce sont les ténors qui sont responsables de ces rapports tendus. Alors que les jeunes lutteurs prêtent toujours une oreille attentive à leur encadrement. Eux aussi, dès qu’ils atteignent une certaine notoriété sportive, changent de comportement».
Le fait que les ténors ont tendance à «désobéir» à leur encadrement pouvait être combattu par un règlement intérieur dans toutes les écuries et écoles de lutte.
Seulement, Ali indique que ces textes ne s’appliquent pas aux ténors. Il explique : «Il ne faut pas se voiler la face. Certains ténors font ce qu’ils veulent dans les écuries. Ils n’en ont cure du règlement intérieur. Est-ce qu’on a une fois vu un chef de file sanctionné dans une écurie ?»
Boubacar NIANG
Walf
Les ténors de l’arène entretiennent souvent des relations plus ou moins compliquées avec leur encadrement. Certains n’hésitent pas à aller au clash pour dicter leur loi. Une enquête au sein de leurs différentes écuries montre que Balla Gaye n°2, après être passé par l’étape de la rébellion et la désobéissance, est devenu sage, à l’image d’Eumeu Sène, alors que Modou Lô impose souvent son diktat au sein de son encadrement.
Quand il s’agit de raser les murs des stades pour chercher une notoriété dans l’arène, les lutteurs obéissent souvent à leur encadrement. Mais une fois au sommet, impossible de les contrôler, ou presque. Ces ténors de la lutte avec frappe imposent souvent leur volonté à leur staff. Ce diktat des ténors intervient surtout dans le processus du choix d’un adversaire, mais aussi dans les relations avec les promoteurs.
Mohamed Ali, ancien lutteur et responsable d’écurie, présente sa lecture des rapports entre les ténors et leur encadrement : «Il est clair qu’à l’interne, les rapports entre les grosses pointures de l’arène et leur encadrement ne sont pas simples. Une fois que ces lutteurs ont acquis de la notoriété et de l’argent, ils n’écoutent plus personne. Ils n’en font qu’à leur tête. Parfois, on peut rester des jours sans avoir de leurs nouvelles. Et lorsqu’ils ont des problèmes dans leur parcours avec une succession de défaites, ils battent leur coulpe.»
Pour l’ancien champion de Walo, «c’est une réalité dans l’arène. Ce sont les ténors qui sont responsables de ces rapports tendus. Alors que les jeunes lutteurs prêtent toujours une oreille attentive à leur encadrement. Eux aussi, dès qu’ils atteignent une certaine notoriété sportive, changent de comportement».
Le fait que les ténors ont tendance à «désobéir» à leur encadrement pouvait être combattu par un règlement intérieur dans toutes les écuries et écoles de lutte.
Seulement, Ali indique que ces textes ne s’appliquent pas aux ténors. Il explique : «Il ne faut pas se voiler la face. Certains ténors font ce qu’ils veulent dans les écuries. Ils n’en ont cure du règlement intérieur. Est-ce qu’on a une fois vu un chef de file sanctionné dans une écurie ?»
Boubacar NIANG
Walf
Lutte : l’adversaire de Reug Reug connu
