
Le fils de l'ancien président de l'Iaaf ne sera pas inquiété tant qu'il est au Sénégal. Malgré le mandat d'arrêt lancé contre lui et l’avis de recherche international porté par Interpol, Massata Diack ne sera pas inquiété sur le territoire national. Pour la simple raison qu’il est un citoyen sénégalais et qu’il n’est pas poursuivi pour génocide ou crime de guerre.
S’il est vrai que le Sénégal peut livrer à la France des personnes de nationalité française ou autres alpaguées sur son territoire, il n’en demeure pas moins qu’aucun texte ne prévoit que notre pays «lâche» ses citoyens, à moins qu’ils ne soient visés pour crime.
Ce qui n’est pas le cas pour cet agent marketing qui, selon le mandat d’arrêt date du 16 décembre 2015, est visé pour complicité de corruption passive et blanchiment aggravé, concours en bande organisée à une opération de placement, dissimulation ou conversion du produit d’un délit de corruption active.
Dans le cas Massata Diack, la seule voie qui s’offre aux juges français est d’introduire, par voie diplomatique, une demande d’entraide judiciaire auprès des autorités sénégalaises. Conformément aux conventions liant les deux pays, le Sénégal va ainsi transférer le dossier au doyen des juges pour qu’il soit entendu à la Direction de la police judiciaire par les magistrats français et en présence des enquêteurs sénégalais.
S’il est vrai que le Sénégal peut livrer à la France des personnes de nationalité française ou autres alpaguées sur son territoire, il n’en demeure pas moins qu’aucun texte ne prévoit que notre pays «lâche» ses citoyens, à moins qu’ils ne soient visés pour crime.
Ce qui n’est pas le cas pour cet agent marketing qui, selon le mandat d’arrêt date du 16 décembre 2015, est visé pour complicité de corruption passive et blanchiment aggravé, concours en bande organisée à une opération de placement, dissimulation ou conversion du produit d’un délit de corruption active.
Dans le cas Massata Diack, la seule voie qui s’offre aux juges français est d’introduire, par voie diplomatique, une demande d’entraide judiciaire auprès des autorités sénégalaises. Conformément aux conventions liant les deux pays, le Sénégal va ainsi transférer le dossier au doyen des juges pour qu’il soit entendu à la Direction de la police judiciaire par les magistrats français et en présence des enquêteurs sénégalais.