
Le président de l’Assemblée nationale et point focal des Forces alliées pour la victoire (FAL) 2012 à Pikine, est décidé à reconquérir son fief remporté par Macky Sall suivi de Moustapha Niasse, au premier tour du scrutin présidentiel, le 26 février dernier. Pour cela, Mamadou Seck a affirmé avoir réussi à convaincre près de 4000 personnes et les a amenées à voter pour le candidat Abdoulaye Wade le 25 mars prochain.
De l’avis de Mamadou Seck, l’argument est tout trouvé. Il s’agit juste de parler de «l’incapacité de Macky Sall à gouverner le pays». Poursuivant, le président de l’Assemblée nationale affirme que «ce serait même trop facile pour lui qui n’a pas trop souffert dans sa conquête du pouvoir, à l’instar des Abdoulaye Wade, Abdou Diouf… ». Mais pour Mamadou Seck, la situation est facile à lire. «Les Sénégalais se trouvent à la croisée des chemins comme les Français en 2002 avec Chirac et Le Pen au second tour de la présidentielle. Ce qui est sûr, c’est qu’ils vont, comme les Français, jouer la carte de l’assurance en votant Abdoulaye Wade plutôt que celle de l’aventure avec Macky Sall».
L’HOMOSEXUALITE
Interpelé sur le buzz de la semaine, la question de l’homosexualité, le président Mamadou Seck affirme que ni son éducation, ni sa religion, ne lui permettent d’agréer une telle forfaiture, la légalisation de l’homosexualité. Mamadou Seck «n’ose pas, comme l’autre, dire que c’est un phénomène de société. On ne peut pas légaliser ni autoriser l’homosexualité dans ce pays». Une grosse pierre dans le jardin de Macky Sall…