La presse a de la matière. Les journaux se vendent comme du petit pain. Les débats sont très suivis dans les médias audiovisuels : télévision et radio. Alors que les internautes sont à la recherche effrénée de scoops sur la toile. L’information politico-judiciaire reste la vedette dans nos médias.
Au même moment, une ménagère est à la recherche de paracétamol pour calmer ses maux de tête provoqués par l’augmentation du prix du mil à la veille de la Tamkharite. Aliment très prisé lors de cette fête religieuse musulmane, le «thiéré» ou couscous se fait désirer comme une charmante demoiselle devant une foule de mâles. Les temps sont durs au Sénégal. Et pourtant, on ne parle que d’argent, de biens mal acquis, entre autres.
L’enrichissement illicite est un crime économique. Il est doit être puni. Nul n’a le droit de priver un peuple de ses ressources pour la réalisation d’infrastructures de qualité dans les secteurs vitaux comme la santé, l’éducation et l’habitat. La corruption et le détournement de derniers publics sont prohibés. Tout le monde doit combattre ces pratiques. Et notre ménagère observe le président Macky Sall. «Ira-t-il jusqu’au bout», se demande-t-elle.
L’une des conséquences néfastes de l’enrichissement illicite reste la pauvreté des masses. Or, cette souffrance illogique des Sénégalais constitue, sans conteste, une infraction grave à la morale parce que répréhensible. Le peuple nage dans un vaste fleuve de pauvreté et cherche désespérément un gilet de sauvetage. La pauvre ménagère est d’avis que tous ceux qui seront reconnus coupables, soient punis. Au Sénégal :plus jamais d’enrichissement illicite des élites engendrant une souffrance illogique du peuple.