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Dimanche 8 Juin 2025
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*Élections du Secrétaire Général de l'ONU Tourisme* Tous les regards sont tournés vers Madrid alors que l'ONU Tourisme se prépare à un vote crucial pour sa direction au milieu des demandes d'équité et d'équilibre régional Alors que la 123e session


*Élections du Secrétaire Général de l'ONU Tourisme*  Tous les regards sont tournés vers Madrid alors que l'ONU Tourisme se prépare à un vote crucial pour sa direction au milieu des demandes d'équité et d'équilibre régional   Alors que la 123e session
ous les regards sont tournés vers Madrid alors que l'ONU Tourisme se prépare à un vote crucial pour sa direction au milieu des demandes d'équité et d'équilibre régional
 
Alors que la 123e session du Conseil exécutif du tourisme des Nations Unies s'ouvre demain, les 29 et 30 mai 2025, à Madrid, en Espagne, une décision cruciale nous attend : qui deviendra le prochain Secrétaire général de l'ONU Tourisme, anciennement connue sous le nom d'Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies [OMT].

Mais au-delà des noms sur les bulletins de vote, la question la plus importante qui résonne dans les couloirs du pouvoir est celle de l’équité et d’une véritable représentation mondiale.

Depuis plus de trois décennies, la direction de l'organisation est monopolisée par l'Europe et le Moyen-Orient. Cette domination de longue date a marginalisé d'autres régions, notamment l'Afrique, l'Amérique latine et certaines régions d'Asie, qui n'ont jamais eu l'occasion de diriger l'organisation, malgré leur contribution croissante au tourisme mondial et leur influence grandissante au sein de l'organisation.

Aujourd'hui, avec l'échec de la tentative controversée du président sortant Zurab Pololikashvili de briguer un troisième mandat, la course s'est ouverte, et avec elle, une rare opportunité de rétablir le déséquilibre du leadership.

Pourquoi les votes africains doivent aller là où le leadership n'est jamais allé

L'Afrique dispose du plus grand bloc de voix au sein du Conseil exécutif. Cette influence doit cependant être utilisée à bon escient. Alors que la pression monte pour élire un nouveau Secrétaire général, il est impératif que le soutien de l'Afrique aille à un candidat issu d'une région qui n'a jamais dirigé l'organisation. Toute autre option serait une occasion manquée de remettre en question les inégalités structurelles qui caractérisent la direction du tourisme de l'ONU depuis bien trop longtemps.

Pour l'Afrique, l'enjeu n'est pas seulement de savoir qui gagnera, mais de savoir si nous utiliserons notre pouvoir pour briser un cycle qui a maintenu la majeure partie du monde à l'écart du pouvoir. Nos votes doivent défendre le principe d'équité.
En soutenant un candidat qualifié issu d’une région sous-représentée, les nations africaines peuvent renforcer l’appel à une véritable rotation et à une inclusion, garantissant que l’ONU Tourisme reflète la diversité de ses membres, non seulement en paroles mais aussi en leadership.

Un modèle d'exclusion depuis 30 ans

Depuis sa création, l'ONU Tourisme a vu se succéder des secrétaires généraux d'Europe et du Moyen-Orient. Si ces régions jouent un rôle indéniable dans le secteur du tourisme, leur emprise ininterrompue sur les plus hautes fonctions est devenue de plus en plus indéfendable dans un monde où la croissance du tourisme s'accélère plus rapidement dans les pays du Sud.

Ce monopole a porté atteinte à la crédibilité de l’institution et aliéné des régions dont la voix est essentielle à l’élaboration d’une politique touristique durable et inclusive.

Il ne s’agit pas seulement de symbolisme, « il s’agit de veiller à ce que les politiques reflètent les défis et les opportunités auxquels sont confrontées les destinations qui ont souvent été marginalisées ou mal comprises.

With over a quarter of the voting strength, African countries have the ability to shape the outcome in Madrid if they act collectively and strategically. Internal consultations have reportedly gained momentum, with discussions centring on which of the two leading candidates of Gloria Guevara of Mexico or Harry Theoharis of Greece, can best represent a break from the past and bring fresh perspectives to global tourism leadership.

Choosing Theoharis would extend Europe’s decades-long grip on the post. By contrast, Guevara, a seasoned tourism leader from Latin America, represents a region that has never held the Secretary General position. Supporting her would signal Africa’s alignment with the broader Global South and its commitment to more inclusive international governance.

The Global Stakes

The leadership election comes at a defining moment. The global tourism sector is still recovering from the COVID-19 pandemic and facing intensifying challenges, climate change, sustainability, digital innovation, and equitable development. The next Secretary General will need not only diplomatic agility but also a strong understanding of the needs of emerging tourism destinations.

Fair representation is essential if we want truly global solutions, “And that means electing leaders from the regions where tourism has the most potential to transform economies and lives.”

The Road Ahead

With lobbying in full swing, all eyes are now on how Africa and the wider Global South will vote. The question is no longer just who becomes Secretary General, but whether this election will finally break with the exclusionary traditions of the past.

Madrid could mark a new beginning for UN Tourism, but only if African nations use their votes to make history, not repeat it.

The world is watching. And this time, Africa must vote for change, by supporting a region that has never had its turn.

By Lucky Onoriode George, Executive Director, African Travel Commission www.africantravelcommission.org

Bamba Toure

Mercredi 28 Mai 2025 - 22:39










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