L’affaire avait défrayé la chronique dans le village de Takhoum. Le sieur Ibrahima Thiombane était poursuivi par la clameur populaire dans ce patelin de la commune de Malicounda où toutes les langues s’étaient déliées suite à l’arrestation d’un monsieur considéré comme un des notables du village pour avoir « violé » et engrossé une jeune fille de 16 ans au moment des faits. A la barre de la chambre criminelle du tribunal de Mbour, le prévenu, a plaidé coupable.
Les faits remontent à la date du 18 octobre 2021. Ce jour-là, vers 16h, raconte la victime (son bébé de sexe féminin sur le dos) à la barre, après être sortie de la douche, elle est allée dans la chambre de sa grand-mère pour s’habiller. La maison était déserte. A un moment donné, le nommé Ibrahima Thiombane, considéré comme un oncle par la victime, a pénétré dans la concession comme il avait l’habitude de le faire après ses heures de travail à la pharmacie du poste de santé du village où il officiait comme vendeur. C’est ainsi que, sachant que la fille était seule dans la maison et s’apprêtait à s’habiller après avoir pris sa douche, « tonton Ibou » s’est introduit dans la chambre de la grand’mère où il s’est retrouvé seul avec sa victime.
Sans hésiter, l’ « oncle » caresse les seins de la nièce et, au moment où elle se débattait, il la jette sur le lit puis met sa main sur la bouche afin de l’empêcher de crier. Après avoir neutralisé la pauvre fille, I. Thiombane parvient à assouvir sa libido en la pénétrant. Sa libido assouvie, le sieur Thiombane menace la victime et quitte la maison
La médiation infructueuse et la plainte du grand-père de la victime
Sept mois plus tard, les signes de grossesse étaient visibles et la fille était contrainte de raconter son histoire. Informé, le nommé Moussa Kâne, qui est un patriarche du village et ami du grand-père de la victime et du sieur Thiombane, essaie de jouer les bons offices. Malheureusement, le grand-père de S. F, très traumatisé par ce qu’il considérait comme une trahison de son ami, refusa de céder et finît par déposer une plainte à la brigade de gendarmerie de Malicounda.
Le prévenu dit avoir été « violé » par sa victime.
Devant la barre, il a soutenu a soutenu qu’il n’a pas violé la jeune fille. Il affirme avoir entretenu avec elle deux fois des rapports sexuels dont le premier remonte au 1ier janvier 2021 et le second au mois de février de la même année.
« La première fois, c’est la fille qui m’a appelé au téléphone vers 6h du matin pour que je lui amène du Paracétamol parce qu’elle avait mal à la tête. Arrivé dans la maison, je l’ai trouvée dans la chambre. Elle a sauté sur moi en me prenant par le col. Elle m’a forcé à faire des rapports sexuels et lorsque j’ai tenté de me dérober elle m’a menacé de crier au viol, donc j’étais contraint de la satisfaire. La deuxième fois elle m’a appelé et je suis venu et là elle m’a obligé à faire des rapports » s’est défendu le prévenu.
Le procureur, quant à lui, a relevé plusieurs incohérences de l’accusé qui a abusé de la confiance de la famille pour commettre des actes « ignobles ». C’est pourquoi le maître des poursuites, Alphonse Faye, a demandé une peine de 10 ans. D’autant plus, poursuit le procureur, que le prévenu est irresponsable puisqu’il soutient que la fille l’avait informé de sa grossesse depuis le mois de mars. Donc, en responsable, il aurait dû en discuter avec la famille avant que celle-ci ne soit mise devant le fait accompli six mois après.
L’avocat de la défense, Me Fadel Fall, a demandé la clémence de la justice surtout que son client a fait son mea culpa. « Mon client a reconnu lesfaits. En plus, les deux familles ont trouvé un compromis et la famille de la victime a abandonné les poursuites c’est pourquoi elle a renoncé aux dommages et intérêts » a plaidé la défense.
Rendant son verdict, la chambre criminelle a condamné Ibrahima Thiombane à cinq ans de prison ferme. Après un an de détention préventive à la Mac de Mbour, l’ancien vendeur à la pharmacie du poste de santé de Takhoum devra encore passer quatre longues années, c’est-à-dire jusqu’en 2026, en prison
Le Témoin
Les faits remontent à la date du 18 octobre 2021. Ce jour-là, vers 16h, raconte la victime (son bébé de sexe féminin sur le dos) à la barre, après être sortie de la douche, elle est allée dans la chambre de sa grand-mère pour s’habiller. La maison était déserte. A un moment donné, le nommé Ibrahima Thiombane, considéré comme un oncle par la victime, a pénétré dans la concession comme il avait l’habitude de le faire après ses heures de travail à la pharmacie du poste de santé du village où il officiait comme vendeur. C’est ainsi que, sachant que la fille était seule dans la maison et s’apprêtait à s’habiller après avoir pris sa douche, « tonton Ibou » s’est introduit dans la chambre de la grand’mère où il s’est retrouvé seul avec sa victime.
Sans hésiter, l’ « oncle » caresse les seins de la nièce et, au moment où elle se débattait, il la jette sur le lit puis met sa main sur la bouche afin de l’empêcher de crier. Après avoir neutralisé la pauvre fille, I. Thiombane parvient à assouvir sa libido en la pénétrant. Sa libido assouvie, le sieur Thiombane menace la victime et quitte la maison
La médiation infructueuse et la plainte du grand-père de la victime
Sept mois plus tard, les signes de grossesse étaient visibles et la fille était contrainte de raconter son histoire. Informé, le nommé Moussa Kâne, qui est un patriarche du village et ami du grand-père de la victime et du sieur Thiombane, essaie de jouer les bons offices. Malheureusement, le grand-père de S. F, très traumatisé par ce qu’il considérait comme une trahison de son ami, refusa de céder et finît par déposer une plainte à la brigade de gendarmerie de Malicounda.
Le prévenu dit avoir été « violé » par sa victime.
Devant la barre, il a soutenu a soutenu qu’il n’a pas violé la jeune fille. Il affirme avoir entretenu avec elle deux fois des rapports sexuels dont le premier remonte au 1ier janvier 2021 et le second au mois de février de la même année.
« La première fois, c’est la fille qui m’a appelé au téléphone vers 6h du matin pour que je lui amène du Paracétamol parce qu’elle avait mal à la tête. Arrivé dans la maison, je l’ai trouvée dans la chambre. Elle a sauté sur moi en me prenant par le col. Elle m’a forcé à faire des rapports sexuels et lorsque j’ai tenté de me dérober elle m’a menacé de crier au viol, donc j’étais contraint de la satisfaire. La deuxième fois elle m’a appelé et je suis venu et là elle m’a obligé à faire des rapports » s’est défendu le prévenu.
Le procureur, quant à lui, a relevé plusieurs incohérences de l’accusé qui a abusé de la confiance de la famille pour commettre des actes « ignobles ». C’est pourquoi le maître des poursuites, Alphonse Faye, a demandé une peine de 10 ans. D’autant plus, poursuit le procureur, que le prévenu est irresponsable puisqu’il soutient que la fille l’avait informé de sa grossesse depuis le mois de mars. Donc, en responsable, il aurait dû en discuter avec la famille avant que celle-ci ne soit mise devant le fait accompli six mois après.
L’avocat de la défense, Me Fadel Fall, a demandé la clémence de la justice surtout que son client a fait son mea culpa. « Mon client a reconnu lesfaits. En plus, les deux familles ont trouvé un compromis et la famille de la victime a abandonné les poursuites c’est pourquoi elle a renoncé aux dommages et intérêts » a plaidé la défense.
Rendant son verdict, la chambre criminelle a condamné Ibrahima Thiombane à cinq ans de prison ferme. Après un an de détention préventive à la Mac de Mbour, l’ancien vendeur à la pharmacie du poste de santé de Takhoum devra encore passer quatre longues années, c’est-à-dire jusqu’en 2026, en prison
Le Témoin