Des députés lient les échecs à la faiblesse du budget alloué au sport

Adama Sow, député originaire de Linguère (centre), a pointé du doigt cette contradiction entre les ambitions du Sénégal d’être dans la Cour des Grands du sport mondial et la faiblesse des fonds alloués au secteur.Si le budget du ministère des sports a connu une hausse de 14,26 pour cent, passant de 8.809266.000 francs en 2012 à 10.065.617.920 francs en 2013, il n'occupe encore que 0,4 pour cent du budget national.Ce qui est très faible si on veut faire des résultats. La vérité, nous avons un budget pour faire des résultats médiocres’’, a déclaré le député, rappelant le zéro pointé aux Jeux olympiques et à Paris où avaient eu lieu les championnats du monde de karaté.
Le député Mamadou Sadio Diallo a lui aussi pointé du doigt la faiblesse de ce budget, évoquant la difficulté d’arriver à de bons résultats.D’autres parlementaires ont abondé dans le même sens, en estimant que le sport, qui est un facteur de cohésion sociale, d’unité nationale, de promotion sociale, méritait mieux.Des interventions qui n’ont pas laissé indifférent le ministre des Sports, Mbagnick Ndiaye, qui a rappelé le programme du chef de l’Etat, qui est de hausser progressivement le budget du ministère des Sports pour le porter à 1 pour cent en 2017 du budget national.Il a par ailleurs insisté sur les efforts consentis par l’Etat qui a permis de doubler le budget de son département qui est passé de 0,2 pour cent en 2012 à 0,4 pour cent du budget national pour l’exercice 2013.

Le chef du département des Sports a aussi annoncé que la réflexion est menée pour la mise en place d’un Fond national des Sports pour apporter des moyens additionnels aux disciplines sportives.