
La guerre en Ukraine et l’insécurité alimentaire
« Si les semences n’arrivent pas en cette période, qui est la période où on ensemence, il est à craindre non seulement pour la sécurité alimentaire immédiate, mais également pour les récoltes qui devraient être dans un futur immédiat. Les conséquences pour l’Afrique sont terrifiantes. Il est justifié que le président de l’Union africaine prenne son bâton de pèlerin pour aller rencontrer Vladimir Poutine », a-t-il déclaré dans une tribune postée par Seneplus.
Agir en tant qu’humanité… dans un monde de tribus
Souleymane Bachir Diagne affirme qu’il existe un risque réel de fracture supplémentaire dans un monde déjà fracturé. Il précise que nous en voyons déjà les prémices aujourd’hui et que ce monde est totalement « tribalisé ». « De ce monde de tribus, nous devons faire, à tout prix, un vrai monde, c’est-à-dire le monde d’une humanité.
On se rend bien compte que les défis auxquels, nous sommes confrontés aujourd’hui demandent que nous réagissons et que nous agissons en tant qu’humanité et non pas en tant que tribus. Ce sont les défis de la pandémie, les défis climatiques, toutes ces urgences sont là, il faut bien que nous y fassions face en tant qu’espèce humaine, comme a dit le philosophe Étienne Balibar. »
Un affaissement du sentiment démocratique
Souleymane Bachir Diagne parle d’un déclin du désir de démocratie dans le monde, notamment sur le continent africain. « i[Ce manque d’engagement démocratique est quelque chose d’assez inquiétant. […] Il faut que ces valeurs démocratiques soient affirmées et réaffirmées encore, pour toujours i».]i
« Si les semences n’arrivent pas en cette période, qui est la période où on ensemence, il est à craindre non seulement pour la sécurité alimentaire immédiate, mais également pour les récoltes qui devraient être dans un futur immédiat. Les conséquences pour l’Afrique sont terrifiantes. Il est justifié que le président de l’Union africaine prenne son bâton de pèlerin pour aller rencontrer Vladimir Poutine », a-t-il déclaré dans une tribune postée par Seneplus.
Agir en tant qu’humanité… dans un monde de tribus
Souleymane Bachir Diagne affirme qu’il existe un risque réel de fracture supplémentaire dans un monde déjà fracturé. Il précise que nous en voyons déjà les prémices aujourd’hui et que ce monde est totalement « tribalisé ». « De ce monde de tribus, nous devons faire, à tout prix, un vrai monde, c’est-à-dire le monde d’une humanité.
On se rend bien compte que les défis auxquels, nous sommes confrontés aujourd’hui demandent que nous réagissons et que nous agissons en tant qu’humanité et non pas en tant que tribus. Ce sont les défis de la pandémie, les défis climatiques, toutes ces urgences sont là, il faut bien que nous y fassions face en tant qu’espèce humaine, comme a dit le philosophe Étienne Balibar. »
Un affaissement du sentiment démocratique
Souleymane Bachir Diagne parle d’un déclin du désir de démocratie dans le monde, notamment sur le continent africain. « i[Ce manque d’engagement démocratique est quelque chose d’assez inquiétant. […] Il faut que ces valeurs démocratiques soient affirmées et réaffirmées encore, pour toujours i».]i