De retour d’un voyage en Afrique du Sud, pour selon ses dires « rendre visite à sa famille », l’ex-première dame a indiqué du bout des lèvres que son époux reconnaît le Chef de l’Etat. Des mots chichement prononcés qui confirment le discours tenu depuis quelques jours par les lieutenants de l’ancien Président à l’endroit de ses partisans au Magro Behoririka, pour préparer le terrain à un prochain changement de cap.
Devant des militants qui semblaient sceptiques, maître Hanitra Razafimanantsoa a scandé samedi que le retour au pays de Marc Ravalomanana ne doit plus être la monnaie d’échange des négociations avec le « Hery vaovaon’i Madagasikara » (HVM), formation présidentielle. Un consigne qui selon elle, émanait directement du fondateur de la société Tiko. Les mots prononcés par l’épouse de Ravalomanana hier pourraient mettre fin à la réserve de certains des fervents partisans de l’ex Chef d’Etat.
Pris au mot
En attendant de convaincre leur troupe, les leaders locaux de la mouvance Ravalomanana ont, depuis quelques temps, abordé une autre page. « La balle est dans le camp du Président, nous attendons maintenant la concrétisation de l’ouverture et la réconciliation qu’il martèle », a déclaré Guy Rivo Randrianarisoa, porte-parole de l’exilé d’Afrique du Sud.
Refusant de donner plus de précision sur les attentes de sa formation politique, le candidat député provisoirement élu dans le cinquième arrondissement d’Antananarivo semble toutefois prendre au mot le Président de la République, et attend qu’il joigne la parole à l’acte. Le prétendant à l’Assemblée nationale a ainsi indiqué que ces derniers jours, la mouvance Ravalomanana et le HVM se sont rencontrés « à trois reprises ».
Le candidat Randrianarisoa a affirmé que « le retour au pays n’est plus le sujet primordial des discussions. C’est déjà acquis dans la Feuille de route qui est une loi ». Allant jusqu’à relativiser le fait que Hery Rajaonarimampianina ait indiqué clairement vendredi à Ivato que le rapatriement de l’ancien locataire d’Ambohitsorohitra n’est pas sa priorité.
« Effectivement, le Président de la République a d’autres dossiers chauds à régler, comme la composition du gouvernement. Mais cela ne veut pas dire que le retour de Marc Ravalomanana est secondaire », a-t-il soutenu. Lors de sa dernière intervention au Magro Behoririka, Marc Ravalomanana avait affirmé à ses partisans que « la lutte continue jusqu’à mon retour ». Reste à voir si les mots lâchés hier par son épouse suffiront à calmer les ardeurs du Magro, après cinq ans de résistance.
Garry Fabrice Ranaivoson
Devant des militants qui semblaient sceptiques, maître Hanitra Razafimanantsoa a scandé samedi que le retour au pays de Marc Ravalomanana ne doit plus être la monnaie d’échange des négociations avec le « Hery vaovaon’i Madagasikara » (HVM), formation présidentielle. Un consigne qui selon elle, émanait directement du fondateur de la société Tiko. Les mots prononcés par l’épouse de Ravalomanana hier pourraient mettre fin à la réserve de certains des fervents partisans de l’ex Chef d’Etat.
Pris au mot
En attendant de convaincre leur troupe, les leaders locaux de la mouvance Ravalomanana ont, depuis quelques temps, abordé une autre page. « La balle est dans le camp du Président, nous attendons maintenant la concrétisation de l’ouverture et la réconciliation qu’il martèle », a déclaré Guy Rivo Randrianarisoa, porte-parole de l’exilé d’Afrique du Sud.
Refusant de donner plus de précision sur les attentes de sa formation politique, le candidat député provisoirement élu dans le cinquième arrondissement d’Antananarivo semble toutefois prendre au mot le Président de la République, et attend qu’il joigne la parole à l’acte. Le prétendant à l’Assemblée nationale a ainsi indiqué que ces derniers jours, la mouvance Ravalomanana et le HVM se sont rencontrés « à trois reprises ».
Le candidat Randrianarisoa a affirmé que « le retour au pays n’est plus le sujet primordial des discussions. C’est déjà acquis dans la Feuille de route qui est une loi ». Allant jusqu’à relativiser le fait que Hery Rajaonarimampianina ait indiqué clairement vendredi à Ivato que le rapatriement de l’ancien locataire d’Ambohitsorohitra n’est pas sa priorité.
« Effectivement, le Président de la République a d’autres dossiers chauds à régler, comme la composition du gouvernement. Mais cela ne veut pas dire que le retour de Marc Ravalomanana est secondaire », a-t-il soutenu. Lors de sa dernière intervention au Magro Behoririka, Marc Ravalomanana avait affirmé à ses partisans que « la lutte continue jusqu’à mon retour ». Reste à voir si les mots lâchés hier par son épouse suffiront à calmer les ardeurs du Magro, après cinq ans de résistance.
Garry Fabrice Ranaivoson
En Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo officiellement investi à la présidentielle par son parti
