
Ayant arrêté ses études dans les années 80, Luc se transforme en animateur de musique. Il devient Disc-jockey dans les boîtes de nuit de Dakar et à l’occasion de quelques cérémonies familiales ou locales. Son oncle étudiant à l’époque en France de retour au Sénégal, trouve son neveu sans ambition et implore sa maman de le laisser emmener le petit Luc à Bordeaux. Là- bas, il s’essaye au système D et pendant l’été, il se transforme en vendeur de glace sur la plage. C’est dans ce sillage, Luc a connu beaucoup de businessmen français avec qui il se lance dans le commerce international des produits halieutiques. Et même pendant son séjour en France, le promoteur s’est engagé dans l’armée française. Un engagement qui ne va pas durer dans la mesure où Luc pour se libérer, va prétexter une folie et sera interné à l’hôpital Robert Piquet de Bordeaux. De retour au Sénégal, l’homme décide de reprendre ses amours dans l’animation. Il devient aussi le gérant de la station –service, alimentation et dibiterie) L’Ane qui tousse à Mbour selon L’Observateur. Un parcours bizarre pour un homme devenu en si peu de temps un des barons de la lutte sénégalaise.