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Pour un ancrage citoyen définitif !

A l’occasion de la séance de restitution par l’Inspection Générale d’Etat (IGE) des travaux de rationalisation et de restructuration des services de l’Etat, le chef de l’Etat , Macky Sall, a réaffirmé des positions et convictions politiques d’un courage incommensurable quant à sa détermination à œuvrer pour l’avènement d’un Etat de droit vrai et effectif dans notre pays.


Pour un ancrage citoyen définitif !

Ce courage est d’autant plus manifeste et digne d’intérêt qu’il reconnait lui-même sans faux fuyant aucun qu’il est un politicien avant tout avec tout ce que ce vocable charrie comme volonté et intention de conserver par des stratégies souvent même non conventionnelles le pouvoir  et les nombreux privilèges qu’il donne. J’assimile  à une révolution copernicienne le fait qu’il ait annoncé de manière solennelle et publique qu’il est dans une logique de gouvernance où tous les sénégalais et sénégalaises seront traités dans les mêmes termes sans favoritisme ni adoubement aucun. En d’autres termes, la république dans ses fondements, ses principes et ses normes de base vont être restaurés pour une citoyenneté active et effective partagée par toutes les conditions et tous les segments de notre société. Plus admirable encore, il dit ne pas se préoccuper de sa réélection ou pas, au terme de ce dit mandat qu’il vient à peine d’entamer. En l’affirmant de cette façon si déterminante, le Président Sall vient de consacrer, fait rare sous nos cieux, la primauté et la prégnance de son statut d’Homme d’Etat sur ce qu’il est convenu de considérer comme un lieu commun ou un poncif, c’est-à-dire le statut de politicien, source de conflit d’intérêts à n’en plus finir. Et par conséquent ferment d’inefficacité et d’inefficience dans la conduite des affaires publiques. Dans la situation politique actuelle prévalant dans notre sous région où toutes les convulsions et autres soubresauts sont articulés autour des enjeux de conservation du pouvoir par tous les moyens, le fait qu’un Chef d’Etat venant à peine d’intégrer le cercle très fermé des Présidents de la république, tient un discours aussi affaiblissant et émollient à l’endroit du pouvoir considéré par beaucoup comme la seule raison d’être  de leur existence, constitue un fait rare qui mérite d’être disséminé et amplifié partout pour servir de référentiel en termes de bonne gouvernance étatique et politique. Cet acte ne serait ce que par la symbolique qu’il incarne peut parfaitement être corrélé et rapproché de la charte de déontologie actuellement en cours d’implémentation par le gouvernement « frais émoulu  »   du Président François Hollande pour éviter que ses ministres ne tombent dans les travers compromettants des conflits d’intérêts tranchant avec l’exemplarité que requiert une telle fonction.

 
 

Au nom de l’intérêt supérieur de la nation sénégalaise et pour un Sénégal définitivement installé dans les rampes de l’émergence économique et sociale, tous les patriotes de ce pays doivent se mobiliser autour de ce projet pour permettre au Chef de L’ETAT, de l’expérimenter et de le mettre en œuvre. Cela fait cinquante deux ans que les sénégalais attendent le départ de ce pays vers plus de croissance et plus de progrès. Depuis cette période, la traduction de cette espérance tant voulue, prend les allures et les contours de Godo qu’on attend et qu’on ne voit jamais. Le très éthique Kéba mbaye dont un de ses enfants est aujourd’hui placé au promontoire gouvernemental, disait il ya une trentaine d’années à Abdou DIOUF, à l’occasion de l’investiture de ce dernier comme Chef d’Etat, que les sénégalais étaient fatigués. Quand Macky Sall faisait sa prestation, Cheikh T Diakhaté, n’a pas eu les mêmes pulsions de bienveillance à notre égard, mais son interlocuteur en homme déjà averti savait déjà que les sénégalais sont presque au bord de leur tombe. En atteste  la matérialisation courageuse de sa principale promesse de campagne : la réduction des denrées de première nécessité. Laquelle mesure, pour être plus efficace, doit être complétée   a-t-il déclaré par une politique sociale bien conséquente au profit des couches les plus vulnérables de notre nation. Objet de toutes les attentions à travers  nos cadres référentiels de base qui inspirent la formulation et la conduite de toutes nos politiques publiques à savoir le dsrp et les omd .

En matière de politique sociale, le peu d’expertise dont nous sommes dépositaires nous permet d’avancer qu’elle est structurée selon quatre grands volets  dont les plus dignes d’intérêts pour notre statut de pays en voie de développement sont constitués par le social redistributif et le social de capacitation. Le social redistributif pour être conduit suppose qu’on ait une croissance suffisamment solide  pour pouvoir procéder à une redistribution des richesses nationales qu’elle permettrait de constituer. Avec notre taux tournant autour de 4  pour cent, cette voie de l’Etat providence n’est pas la mieux indiquée pour notre statut. L’orientation qui sied le mieux pour nous est, à mon sens, le social de capacitation consistant pour l’Etat à mettre en place les outils par lesquels les citoyens ont les moyens de gérer leurs chances à travers  un bon service public de l’éducation et de la santé. Et le fait que dans le dsrp, ces deux secteurs sont au promontoire des priorités explique leur caractère stratégique dans les interventions publiques. Pour le reste, nous estimons que la décision consistant à procéder à la suppression et à la fusion de certaines structures participe de la nécessaire rationalisation dans les organigrammes publics. Et, elles sont d’autant plus raisonnables qu’elles épousent les recommandations du nouveau schéma directeur qui stipulent que désormais ,dans un souci de transparence, d’efficacité et surtout d’efficience, les structures publiques dans leur érection, doivent absolument s’inscrire dans une logique de création positive , pertinente et normée pour éviter au maximum des télescopages et autres conflits de compétence dommageables aux résultats aussi bien  opérationnels que de développement en termes d’effets et d’impacts dans les structures de vie des populations. Montesquieu disait que tout homme qui a le pouvoir est tenté d’en abuser. Le président Sall, par cette déclaration fusse t elle encore d’intention, veut prouver qu’un homme de pouvoir ayant en sacerdoce la seule volonté de servir son peuple par la volonté de qui ,en société démocratique ,il est installé dans la position où il se trouve, peut parfaitement, à son tour ,le dompter pour le ravaler au simple rang de contingence, une simple praxis comme disent les marxistes pour la transformation positive de notre société.

 

Youssoupha Cobar, chroniqueur Djoloffactu.com



Jeudi 24 Mai 2012 - 07:03





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