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PLAIDOYER POUR LA MAÎTRISE DES FLUX MIGRATOIRES AU SÉNÉGAL

Entre les dividendes des capitalistes du tourisme et les intérêts de l’Etat sénégalais, nous préférons ces derniers. Ainsi nous soutenons vigoureusement la mesure visant à appliquer la réciprocité des visas, à compter du 1er juillet 2013. Mais la réciprocité des visas ne permet pas à elle seule de maîtriser les flux migratoires dans notre pays. Il faut instaurer un titre de séjour pour les étrangers vivant au Sénégal.


  PLAIDOYER POUR LA MAÎTRISE DES FLUX MIGRATOIRES AU SÉNÉGAL
La réciprocité des visas est un facteur d’équilibre dans les relations internationales.

Il est scandaleux de voir des corporations de professionnels du tourisme remettre en cause la réciprocité des visas, dans le seul but de défendre leur gâteau, au détriment de l’intérêt national. Exiger un visa aux étrangers qui veulent visiter notre pays est une nécessité régalienne. Au-delà des recettes que cela peut légitiment générer pour l’Etat, c’est un outil pour peser dans les relations internationales, maîtriser les entrées et la sécurité dans notre pays. C’est aussi un outil pour faire respecter les ressortissants sénégalais vivant à l’étranger.

Si les émigrés gabonais sont respectés en Europe c’est justement grâce à la politique de réciprocité qui fut menée par feu Oumar BONGO. C’est ce qui explique en partie le traitement de faveur accordé aux étudiants et émigrés gabonais en France. Au temps de BONGO-Père, les pays européens ne s’aventuraient pas à expulser arbitrairement des ressortissants gabonais. D’ailleurs, ce fut une pratique chez nos Modou-Modou vivant en Espagne, en Italie et en France, de décliner une fausse identité gabonaise pour échapper à une procédure d’expulsion vers le Sénégal.

Il existe une grande communauté sénégalaise vivant dans les pays ciblés par la mesure, tels que la France, l’Italie, l’Espagne, la Belgique, l’Allemagne, les Etats-Unis, la Mauritanie, et la Gambie. Il est tout à fait normal d’exiger un visa d’entrée aux ressortissants de ces pays qui exigent la même chose aux sénégalais. C’est légitime, c’est légal et c’est opportun.

Non au chantage et à la braderie de notre souveraineté

Il faut combattre avec la plus grande fermeté les tractations des corporations touristiques qui essayent de monnayer une portion de notre souveraineté contre une chimérique croissance du tourisme au Sénégal (Ou plus exactement contre la croissance des chiffres d’affaires des grands groupes hôteliers et des Tour-opérateurs qui, par ailleurs, appartiennent à des étrangers). Il n’est pas démontré que l’ouverture généralisée de nos frontières aurait un impact positif sur les chiffres du tourisme. Le touriste ne va pas visiter un pays du seul fait que celui-ci n’exige pas de visa. Le touriste fait son choix en fonction de ses propres attentes : passer de bonnes vacances en paix et en sécurité ; faire un périple de découvertes exotiques, visiter des sites culturels et historiques, savourer de belles plages, etc. Si le Sénégal répond à ces attentes, le touriste viendra, même s’il doit débourser 200 euros pour des frais de visa. Si le Sénégal n’offre pas ces attentes, le touriste ne viendra pas, même si le Sénégal ne lui exige pas de visa et lui offrait en prime 200 euros pour l’inciter à venir.

Les pays européens contrôlent strictement leurs frontières, ce qui n’a aucun impact défavorable sur la progression des activités touristiques. La France délivre au compte-gouttes des visas et pourtant la Tour Eiffel et le musée du Louvre ne désemplissent pas.

Ceux qui s’activent, pour que le Sénégal n’exige pas de visas aux touristes européens, promeuvent la perpétuation du « viol » de notre souveraineté, en contrepartie de la manne financière qu’ils attendent du tourisme. Cela s’apparente à une nouvelle forme de proxénétisme, sauf qu’ici, on ne vend pas le corps d’une personne, mais l’âme d’une nation.

Des professionnels du tourisme ont brandi des sommes fantaisistes, qui constitueraient un manque à gagner si la mesure est appliquée. Ils affirment la perte du tiers des flux touristiques au Sénégal, d’une centaine de milliards de recettes et de 2000 emplois dans le secteur. Ces prévisions sont aléatoires parce qu’elles ne peuvent pas prédéterminer le comportement futur des touristes. Elles sonnent l’intox dans la mesure où l’étude dont elles découlent ne présente aucune garantie de neutralité. Elles sont destinées à apeurer les esprits ; à manipuler les employés du secteur en les incitant à faire des actions pour contester la mesure. Ces derniers, de bonne foi, auront la crainte légitime de perdre leurs emplois, alors qu’ils ont des familles à nourrir. Ils seront ainsi les fantassins des querelles d’intérêts que mèneront les capitalistes du tourisme. Des professionnels peu vertueux, qui fermeront leur auberges, hôtels ou restaurants, pourraient invoquer la responsabilité de la réciprocité des visas pour tricher ou se dédouaner.

L’Etat sénégalais doit être prudent, et tenir à l’œil ces professionnels qui seraient tentés de manipuler les chiffres du tourisme vers le bas, ou d’orchestrer des licenciements économiques frauduleux pour se donner raison et obliger l’Etat à revenir sur sa décision.

En même temps, l’Etat doit reprendre en main l’encadrement du business touristique, avec une agence dédiée qui a pour charge d’initier des actions pour booster le secteur : consolider la stabilité sociale, mener des actions marketing à l’international, créer des zones franches touristiques, faire des exonérations fiscales pour certains investissements touristiques, et développer le tourisme local.

A ce sujet, un certain Youssou NDOUR avait flairé dans une de ses chansons, la nécessité de développer le tourisme intérieur pour ne pas dépendre uniquement de l’extérieur. Il avait vu juste. Aujourd’hui ministre du tourisme, nous l’invitions à prendre son bâton de pèlerin pour promouvoir le tourisme sénégalo-sénégalais.

Les européens doivent respecter nos lois.

A part quelques énergumènes, le touriste n’aura pas de problème avec l’exigence d’un visa pour visiter le Sénégal. Car, quand il va dans d’autres pays d’Asie ou d’Amérique, il n’éprouve aucun mal à subir toutes les formalités requises. Pourquoi ça devrait l’importuner pour l’Afrique ? Si cela arrive, c’est parce qu’il ne respecte pas l’africain, qui ne se respecte pas non plus.

Ce serait paradoxal que les européens soient offusqués par la prise de données biométriques et l’exigence de moyens de subsistance pour obtenir un visa pour le Sénégal. Parce que dans leur quasi-totalité, ils approuvent les mesures restreignant l’accès à leurs territoires. Ce serait vraiment injuste, et ça sentirait des relents de colonialisme et une nostalgie de l’époque esclavagiste. Penseraient-ils que nos Etats sont toujours des terres vacantes, sans maîtres ?

Nous respectons le droit des autres pays de contrôler farouchement l’accès à leur territoire. Parallèlement, les étrangers ont le devoir de respecter nos lois. Un sénégalais qui parvient, après d’énormes difficultés, à obtenir un visa pour la France ou un autre pays européen, n’est pas pour autant assuré de sortir de l’aéroport une fois arrivé à destination. Son visa peut être remis en cause par la police aux frontières et il peut être immédiatement placé en ZAPI (Zone d’attente pour personnes en Instance d’éloignement), et ensuite détenu dans un centre de rétention administrative pour être jugé et expulser. C’est dur, mais nous respectons cela, car c’est un droit souverain des pays européens de contrôler leurs frontières. Une directive européenne a été adoptée en ce sens pour organiser l’expulsion des étrangers sans visa ou titre de séjour. Mieux, les pays européens ont étendu le contrôle de leurs frontières jusqu’à nos pays, avec le dispositif du FRONTEX (Agence chargée de la sécurité des frontières extérieures de l’Union européenne). Ils doivent alors respecter l’affirmation de NOTRE pouvoir étatique sur NOTRE territoire.

Il faut aller plus loin et instaurer un titre de séjour pour les étrangers vivant au Sénégal

Il ne faut toutefois pas se limiter à contrôler l’accès à nos frontières. Il faut en plus, et surtout, encadrer le séjour des étrangers dans notre pays. Le droit d’entrée et de circulation n’englobe pas un droit systématique d’établissement, même pour les ressortissants de la CEDEAO. Or des milliers d’étrangers s’établissent chez nous sans aucun titre de séjour. Ils ressortent et reviennent quand ils veulent. Ce qui rend impossible la maîtrise des flux migratoires, de l’emploi, de la fiscalité et de la sécurité des biens et des personnes. Nous avons une police aux frontières et une police des étrangers efficaces, à qui il faut donner les moyens juridiques et matériels pour accomplir leurs missions. La mise en place d’un véritable titre de séjour pour raisons professionnelles, familiales, ou pour les études est nécessaire à la réalisation des prévisions et programmes économiques et sociales de l’Etat.

Quand on voit la configuration actuelle de certains quartiers ou métiers à Dakar, on constate un laisser-aller dont profite des étrangers. Sur les routes, et même sur l’autoroute à péage, on peut dénombrer des centaines de jeunes guinéens fraichement débarqués, sans aucun titre, qui vendent aux automobilistes des gadgets, biscuits et fruits. Dans pratiquement chaque coin de rue de Dakar, on peut voir une boutique tenue par des guinéens. Si ce monopole de fait a de graves conséquences pour notre économie, c’est plus leur immigration massive non contrôlée qui nous interpelle. Très fréquemment, aux marchés de Castors, de Thiaroye et de « Syndicat » à Pikine, on voit décharger des camions venant de Guinée ou du sud du Sénégal, pour moitié remplis de fruits et légumes, pour moitié d’immigrés guinéens. Il est temps d’organiser toutes les immigrations au Sénégal, en renforçant le contrôle de nos frontières et en instaurant un titre de séjour pour les étrangers qui souhaitent séjourner longuement chez nous.

Cette politique de rigueur sera décriée et taxée à tort de rétorsion, de nationalisme ou de xénophobie par des étrangers qui n’y trouvent pas leur intérêt, et par des partisans d’extrême gauche qui plaident anarchiquement la suppression des frontières entre les Etats.

Mais leur idéologie restera pour toujours un mirage, car tous les pays exercent leur souveraineté sur leurs territoires, de même que toute maison à une porte, à commencer par les leurs.

Aliou TALL
Président du RADUCC (Réseau Africain de Défense des Usagers, des Consommateurs et du Citoyen)
Paris – Dakar.
Email : raducc@hotmail.fr

Aliou TALL

Lundi 10 Juin 2013 - 04:16



Avis des Setalnautes

1.Posté par Bill le 10/06/2013 14:30 | Alerter
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Bien écrit mais hélas, vide de sens. Ce n'est ni les professionels du tourisme, ni les representants du Sénégal qui auront le dernier mot mais dans pareil cas, seuls les touristes décideront si le Sénégal vaut la peine qui leur sera infligée à l'entrée du pays. Pour le moment, ça semble être plutôt être mal parti. Rendez-vous en septembre pour un premier bilan.
Raducc@hotmail.fr ( pas très sérieux comme CV )

2.Posté par Senegaulois Saly le 10/06/2013 20:52 | Alerter
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Maîtrise des flux migratoire, oui, mais là c'est différent.
Les flux migratoires sont plutôt les gens qui viennent dans le pays pour y vivre, et éventuellement y travailler, ou y commettre des larcins, là effectivement, il faut contrôler et surveiller, et pour cela, le Sénégal à la carte d'identité d'étranger, qui existe déjà, et qui est assez complète. Il faut un extrait de naissance, un extrait de casier judiciaire, un justificatif de revenus etc. Je l'ai, je sais de quoi je parle.
Mais embêter le touriste qui voulait venir une ou deux semaines en vacances, dépenser son argent donc rapporter des devises au pays, et faire travailler beaucoup de monde, je ne comprends pas.
Je comprends encore moins comment le fait de coller des visas à ces touristes, va faire que la France va respecter plus les Sénégalais ???
Avez vous demandé aux gens qui travaillent dans le tourisme et pour les touristes ce qu'ils en pensent ? Je ne parle pas de ces "patrons" (comme vous dites) qui défendent leur gâteau (moi je dirais plutôt leur survie). Non, je parle de tous ces petits personnels, serveurs et serveuses, femmes de ménage, chauffeurs de taxis, guides touristiques, gardiens etc. Que vont-ils devenir ?
Rêver que les touristes vont continuer à venir est une utopie, et tout le monde le sait bien. La destination Maroc est aujourd'hui bien moins chère et tout aussi accueillante, et sans visas !
Mais cela dit, le Sénégal est un état souverain, et donc je respecte son choix, même si je ne le comprends pas.
Wait and see !

3.Posté par Christelle le 10/06/2013 22:10 (depuis mobile) | Alerter
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M. Bill cet article ne peut pas avoir de sens pour vs car son contenu pertinent vs dérange. Pr ns sénégalais, régulièrement frustrtés et discriminés chez vs en Europe, c''est un vrai plaidoyer. Merci M. Tall. A quand la prochaine conférence du RADUCC?

4.Posté par Bill le 10/06/2013 23:01 | Alerter
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Désolé Christelle, je me suis mal exprimé. Il fallait comprendre : "vide de sens" parce que la décision appartient aux visiteurs quoi que fassent les représentants du tourisme ou ceux du Sénégal. Personnellement, rien ne me dérange dans le contenu que j'ai lu avec beaucoup d'attention et dans lequel je note la mise en avant d'immigration issue de pays Africains et qui me semble très différente de celle en provenance de l'Europe, cette dernière venant surtout pour satisfaire ses loisirs tandis que la première cherche un moyen de survie.
Hélas, aucun pays n'est disposé à partager ses richesses avec les populations en souffrance et c'est ce qui ressort de ce plaidoyer. l'Europe ne fait pas mieux, je le concède volontiers.
Le tourisme, c'est tout à fait différent et il serait déplacé d'en débattre dans un même article que les "jeunes guinéens qui vendent biscuits et gadgets" et qui eux, ne sont sûrement venus pour le plaisir.

5.Posté par Aliou TALL le 11/06/2013 02:03 | Alerter
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Senegaulois, merci pour vos observations pertinentes. Tout d’abord, quand nous parlons de flux migratoires, nous faisons bien référence aux étrangers qui veulent s’installer dans notre pays. (Relisez bien le texte). La carte d’identité d’étranger dont vous parlez est un document d’enregistrement des étrangers présents au Sénégal. Ce n’est pas un titre de séjour délivré suivant une politique migratoire, avec des critères à remplir préalablement à votre arrivée au Sénégal. Comme chez vous en France, nous avons besoin au Sénégal d’un droit spécial qui réglemente l’entrée et le séjour des étrangers. Pour bien maîtriser la sécurité intérieure de notre pays, nous devons adopter des règles pour déterminer :
- Les catégories d’étrangers pouvant séjourner chez nous et pendant combien de temps (en excluant toutes les personnes condamnées pour pédophilie, trafic de drogue, ou terrorisme dans un autre pays);
- Les règles relatives à l’éloignement des étrangers qui n’ont pas, ou plus, de titre de séjour ;
- La nécessité de solliciter une autorisation de travail avant d’exercer un travail chez nous. Ce qui permet de contrôler le marché de l’emploi, les fraudes fiscales, les blanchiments d’argent, les délocalisations sauvages d’entreprises et de manière générale l’exercice illégale d’une activité professionnelle.
- De fixer les conditions de connaissance et de respect des principes et des valeurs de la République sénégalaise, et d’assimilation à notre culture avant de pouvoir bénéficier d’un titre de séjour. Vous nous l’imposez chez vous, alors que chez nous vous vivez en communauté dans les beaux quartiers, ou dans les stations balnéaires comme Saly, Mbour, Cap Skirring, etc.
Vous savez bien que c’est cette politique qui vous a permis en France et en Europe de réguler votre société et votre économie. Nous avons participé à des travaux interministériels dans votre pays pour adapter la politique migratoire française aux réalités actuelles des ces dernières années. La démarche est constante, quelle que soit le régime, de droite ou de gauche : restreindre l’entrée sur votre territoire et expulser le maximum d’étrangers sans titre de séjour. A cela s’ajoute les délits de faciès, et les nouvelles procédures et incriminations que vous avez votées à l’encontre des étrangers : délit de solidarité avec un sans papiers ; délit de mariage blanc, délit de mariage gris, la retenue pour vérification du droit au séjour que vous avez votée fin décembre 2012 contre tous les étrangers vivant chez vous, etc.
Nous ne vous reprochons pas cela, car c’est votre pays. Comprenez alors que l’on puisse à notre tour veiller aux intérêts de notre pays.
Par contre je suis d’accord que le dispositif de délivrance des visas doit être rodé et ne doit pas constituer en soi un facteur de découragement pour les visiteurs de notre pays. Il appartient à l’Etat sénégalais d’être à la hauteur en assurant les conditions matérielles de délivrance des visas aux touristes qui répondent à NOS critères (pas aux votres).
Vous parlez de l’argent que les touristes font entrer dans notre pays, mais ce n’est pas une exclusivité des touristes européens. Tous les touristes dépensent de l’argent là où ils vont, qu’ils soient européens, asiatiques ou africains. D’ailleurs, malgré le visa que la France exige aux touristes asiatiques, c’est grâce à eux que les magasins hyper chers des Champs Elysées et de la place Vendôme font entrer des devises considérables dans votre pays. Et nos compatriotes africains qui vivent chez vous avec des titres de séjour d’une année renouvelable, constituent un panier de recettes pour vos finances publiques. Ils doivent tous les ans payer des frais allant de 200 à 300 euros pour obtenir leur carte de séjour. Si on compte les centaines de milliers d’immigrés et d’étudiants obligés de vous payer cette somme chaque année, on se rend vite compte qu’ils participent à payer vos policiers, enseignants, infirmières et autres employés de la fonction publique française.
On parle de visas et ça vous fait déjà mal. Si on instaure un titre de séjour au Sénégal, vous comprendrez le quotidien de nos compatriotes dans vos pays. Alors si vous souhaitez un traitement de faveur, vous négocierez un accord bilatéral - gagnant/gagnant - dérogeant au droit commun. Vous traiterez mieux nos ressortissants vivant chez vous, car on vous appliquera chez nous ce que vous nous appliquez chez vous. (Personnellement, je crois qu’un tel cet accord doit voir le jour, vues les relations privilégiées entre la France et le Sénégal. L’accord de 2006 est très déséquilibré, en votre faveur)
Le chantage qui consiste à dire : si vous ne fêtes pas ce qui nous plaît, nous touristes européens, nous allons déserter votre pays, ne peut pas opérer. Ceux qui voudront venir au Sénégal, continueront à venir. Les néo-colonialistes, nous n’en voulons pas. Vous ne réagissez pas comme ça quand vous êtes obligé de demander un visa pour visiter un pays développé. Alors un peu de respect.
P.S. : Nous apprécions les Sénégaulois, car nous savons qu'ils sont Gaulois, mais ils portent dans leur cœur le Sénégal)

6.Posté par Bill le 11/06/2013 05:56 | Alerter
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Toujours les mêmes discours, jamais les bonnes réponses. Comprenez-nous bien (nous les touristes), ce n'est pas la légitimité du visa que nous remettons en cause mais son obtention. Tout ceux qui connaissent l'administration sénégalaise savent très bien que rien n'est simple chez vous. Dites nous simplement : " l'aéroport de Dakar a embauché 20 fonctionnaires actuellement en formation intensive pour accueillir les voyageurs et procéder à la fabrication des visas dans les meilleures conditions possibles. Les consulats se verront également équipés de toute l'organisation utile pour répondre aux demandes de visas " tout le reste n'est que "affaires internes au Sénégal" et ne nous concerne pas.

7.Posté par Senegaulois Saly le 11/06/2013 09:43 | Alerter
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Bonjour Aliou,
Puisque le débat est intelligent et respectueux, je veux bien continuer à échanger ici.
D'abord je veux me présenter un peu plus. Je suis un français issu des classes populaires, mes ancêtres étaient cultivateurs à des centaines de kilométrés de l'océan, donc je n'ai rien à voir, ni moi, ni mes ancêtres, avec l'esclavage, la colonisation ni même l'histoire (ou le massacre) de Thiaroye.
Mon propre grand-père poussait sa charrue attelée derrière un cheval ! Eh oui, ce n'est pas si loin de nous.
J'ai découvert le Sénégal en 1990, puis l'Afrique est entrée dans la famille, pas le Sénégal, mais d'autres pays d’Afrique noire, et nous avons deux beaux petits métisses dans la famille.
Je vis à avec mon épouse au Sénégal depuis 6 ans, et nous respectons vos coutumes, sauf peut-être cette manie (pas "coutume") qui consiste à balancer du plastique plein les rues et la nature !
Je suis entièrement d'accord avec une bonne partie de votre discours sur l'immigration, le contrôle des antécédents, le permis de travailler etc.
Mais je reviens encore et toujours sur le tourisme, et les gens que cela fait vivre. Et ils sont nombreux croyez moi, M'Bour 600 000 habitants aujourd'hui, vit essentiellement (pas exclusivement) du tourisme.
Je discutais hier soir avec une amie, serveuse dans un restaurant, environ 40 ans et 4 enfants, que je connais bien pour être aller plusieurs fois lui rendre visite, et lui offrir du poisson, produit de nôtre pêche. Elle se pose mille questions sur l'utilité de ce visa, elle qui travaille dans un établissement qui a déjà beaucoup de mal étant donné la raréfaction des touristes, avant même la mise en place de ce visa.
Qui va nourrir ses enfants quand elle aura perdu son emploi ?
Alors vous voulez un visa pour les touristes, ok, pourquoi pas puisque beaucoup de pays touristique comme le nôtre en demande.
Mais alors il faut relancer le tourisme par d'autres voies, baisser considérablement les taxes d'aéroport, Dakar étant sans doute le plus cher d'Afrique !
Ce qu'il faut comprendre, c'est que le Sénégal est aujourd'hui une des destinations les plus chères pour les touristes Européens, avec ce visa, voilà les vacances au Sénégal au même prix que les vacances en Thaïlande, un pays qui fait rêver beaucoup de Français (SVP laissez la pédophilie de côté, il n'y a pas que ça dans la culture thaïlandaise), ces mêmes vacances 2 à 3 fois plus cher que des vacances au Maroc !!
Comment croire que les touristes vont continuer à venir en masse si on ne les attire pas avec un prix bas ?
D'autre part, en Europe, comme vous le savez, c'est la crise.
Les agences de voyages se plaignent que les gens achètent maintenant leurs vacances au dernier moment, par peur d'un quelconque clash entre temps, sans doute.
Quand on se décide à partir sous 8 jours, on va obligatoirement zapper toutes les destinations qui demandent un visa. Faute de temps...
Enfin quand vous dites "les lois que vous avez voté", chez nous, comme chez vous, ce sont les gouvernements et les députés qui votent les lois, et il y en a sans doute quelques unes que je n'aurais pas voté !!!
Je ne dis pas que c'est vous qui coupez l'électricité ;)
Encore une fois ne voyez aucune attaque dans mes propos, je suis trop respectueux du Sénégal et des Sénégalais pour dénigrer, je livre simplement ma pensée. Pour moi les choses sont simples (au moins dans ma tête) si les contraintes du Sénégal me semble un jour trop pesante, je partirais !
En attendant, je continue à vivre ici, avec mes amis, et à prendre les auto-stoppeurs à leur plus grande stupéfaction !

8.Posté par Aliou TALL le 11/06/2013 23:57 | Alerter
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Je n’ai pas essayé de distribuer des responsabilités sur les atrocités de l’esclavage et de la traite des Nègres. Ces barbaries d’hier ne peuvent pas être imputées aux descendants d’aujourd’hui, qu’ils soient Blancs ou Noirs. Je parle de ceux qui, nostalgiques de cette domination d’hier, assurés par la bulle pontificale du 15ème siècle par laquelle l’Eglise catholique légitimait l’asservissement des Noirs - considérés comme des êtres sans âmes - , influencés par des écrits fascistes comme ceux de Jacques Savary et de Diderot, développent un penchant néocolonialiste qui les amènent à traiter nos pays comme des Etats vassaux des pays européens. Ceux-là ont du mal à voir l’Africain s’affirmer ou exceller. Ils n’aiment l’Africain que si celui-ci est derrière eux, entrain d’arroser leur jardin, nettoyer leur maison ou astiquer leurs meubles. Ce sont les mêmes qui sont heurtés par la décision de réciprocité des visas prise par notre gouvernement.
Vous m’avez fait rire avec la remarque sur les sacs en plastique qui pullulent dans nos rues. Je vous le concède, c’est malsain. Mais ça n’a rien à voir avec notre problématique. En passant je pourrais vous opposer les crottes de chiens qui infestent quotidiennement vos plus belles rues, avenues, et boulevards. C’est aussi malsain que nos sacs en plastique, sinon pire.
Il me semble qu’en tant que couple mixte, votre intérêt se trouve plus dans la défense du statut de vos enfants, que dans une rébellion contre la réciprocité des visas. Pour eux, il y a une injustice du droit sénégalais à leur encontre qu’il faut corriger en urgence. Ça, c’est un vrai combat, que nous menons pour vous, vos enfants, et toutes nos sœurs mariées à des étrangers.
Ce n’est pas une nouvelle reluisante de constater que Mbour qui presque exclusivement du tourisme. A cause de cet état de fait, Mbour vit aussi de la débauche. Une bonne partie de la population de Mbour, n’est pas de Mbour. Beaucoup de jeunes filles et jeunes garçons convergent vers Mbour, parfois venus d’autres pays africains, pour espérer y flirter avec un(e) riche Blanc(he). Vous savez bien de quoi je parle. Il vous est probablement arrivé de croiser des couples invraisemblables : un vieux papi Blanc en fin de vie, avec une belle tigresse Noire en fin de puberté ; ou un bel étalon Noir portant des rastas avec une veille mamie Blanche bourrée de fric.
La régression des activités touristiques est constatée partout, à cause de la crise économique et financière internationale, mais aussi de l’insécurité dans les foyers de tension. Le Sénégal est relativement préservé et le ratio franc CFA-Euro vous offre un confortable pouvoir d’achat chez nous. Vous avez toutefois raison sur les taxes d’aéroport dont il faut réduire le montant exorbitant qui fait penser au racket, aussi bien pour les étrangers que pour les sénégalais de l’extérieur.
Pour votre amie travaillant dans un restau et qui risquerait de perdre son emploi avec la réciprocité des visas, il faut reconnaître c’est un peu alarmant comme prévision. Quand on avait décidé de réduire le contingent de militaires français stationnés au Sénégal, on nous avait prédit que des milliers de sénégalais perdront leur emploi et leurs familles sombreront dans la dèche si vos militaires partent. Il n’en est rien.
Pour la Thaïlande je ne vais pas parler de pédophilie (lol). Mais reconnaissez que c’est un faux exemple. Si vous êtes déjà parti là bas, vous avez dû constater que ce pays est train de vendre son âme aux touristes. Le racolage y est presque institutionnalisé, avec une certaine bénédiction de la population locale et la complicité, hélas, de professionnels du tourisme venus d’Europe.

Nous ne souhaitons pas que des étrangers comme vous quittent notre pays à cause de contraintes administratives. Mais beaucoup de nos compatriotes ont quitté votre pays à cause du ras-le-bol généré par vois lois anti-immigrés ; et par la progression décomplexée d’idéologies d’extrême droite anti-étrangers et anti-Islam. Il est temps que les peuples se respectent mutuellement, pour une bonne communion entre leurs ressortissants épris d’humanisme.
En fin tout ce que nous avons dit n’a rien d’un discours, c’est un engament que nous menons depuis une décennie, avec notre réseau pour la justice et l’équité. Nous avons fait ce combat, à nos dépens, pour votre pays. Nous avons défendu, devant votre Sénat, vos ministres chargés de l’immigration et dans vos media (Arte, France Ô, France 3, Le Monde, Figaro, l’Humanité, Libération, etc.), le respect des droits de nos compatriotes étrangers vivant chez vous, dans le respect de votre législation et de votre politique migratoire. Alors comprenez que notre démarche n’est pas contre les étrangers, mais pour défendre les intérêts de notre Pays et de nos compatriotes. Et parmi eux, les sénégaulois.

9.Posté par Bill le 12/06/2013 18:38 | Alerter
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L'actualité à propos de ce visa et les débats qu'il provoque aura au moins eu l'avantage de mettre en lumière la haine que cultive certains envers les autres. C'est extrêmement déstabilisant et potentiellement dangereux. Personne ne sortira grandi de cette affaire.

10.Posté par Guélowar le 13/06/2013 23:54 | Alerter
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Oui pour la réciprocité des visas

Je suis tout à fait en accord avec l'instauration du visa d'entrée au Sénégal pour les pays qui nous l'exigent ou avec lesquels nous n'avons pas d'accord nous liant. De même pour les autres nos modalités d'entrée ou les accords qui nous lient doivent être respectés. Oui pas de non sénégalais en situation irrégulière.

J'ai de gros doutes

Si on se libère un peu d'une certaine subjectivité que je comprend tout à fait, nous pouvons plus aisément pousser la réflexion. Sans démagogie et parlons réellement de l'intérêt de l'Etat sénégalais et également de l'industrie du tourisme sénégalais. Il s'agit d'une des composantes les plus importantes de notre économie. Assurément comme dans tous les secteurs d'activité économique de notre chère pays les retombées ne se limitent pas aux seuls chefs d'entreprise sénégalais ou pas. Faut-il des chiffres pour le démontrer ? Même s'il faille revoir à la baisse les montants annoncés par les professionnels du tourisme, les estimations des retombés par cette mesure en revanche sont très hasardeuses. Il y a aucune prudence dans les prévisions. Il faut ni peu estimer et ni trop estimer et en plus avoir une idée sur les marges d'erreur. C'est quoi les coûts de mise en place (investissement, formation et communication) ? Quelle est le degrés de prise en charge des coûts de gestion des risques de dysfonctionnement, l'idéale étant de les mitiger et non les traîner tout le temps comme on sait si bien le faire dans ce pays ?

Pour moi ce qui est scandaleux dans ce pays c'est que des gens pseudo intellectuels sous prétexte de l’intérêt collectif mais héla uniquement pour se rendre visible et se positionner, jouent à établir leur intérêt personnel ou de groupe comme acte de souveraineté nationale ou de défense d'attributs régaliennes. Toujours du saupoudrage avec des mots pompeux. Pourtant on implique des privés et de surcroît étrangers pour une question si névralgique. Créer une agence pour quoi faire ? Pour créer sans doute un troisième doublon ! Ce qui est scandaleux c'est l'attitude de ces manipulateurs qui dans leur domaine n'ont pas de résultats mais maîtrisent l'art de tromper par leur apparence et leur gesticulation. Le pire de tout c'est qu'il prennent un plaisir à surexciter les frustrés et complexés qui ne considèrent que leur rancune d'avoir essuyé un refus de visa. Ils persistent et n'ont rien à faire que le tourisme, qui a connu dans les douze derniers mois, suivant les statistiques publiés par l'Agence Nationale de Statistique et de Démographie, une baisse des entrées de 35%, risque de s'ébranler. Je ne peux comprendre, au moment où on nous parle de création de milliers d'emplois qu'on prenne le risque d'en détruire des milliers. Que le tourisme et toutes activité connexe souffrent d'avantage alors qu'ils en ont pas besoin c'est pas leur problème. Il sera nul besoin de contrôler les opérateurs du tourisme, ce sera très perceptible les baisses d'entrées et les conséquences.

c'est pas ce visa qui nous fera peser dans les relations internationales mais plutôt la réelle évaluation et bonne exploitation de nos richesses et pas les brader. Le plus important sera d'en adjoindre une valeur ajoutée et pas qu'on nous le retourne par la suite et vendu très cher. La maîtrise les entrées et la sécurité dans notre pays peut être fait même sans le visa. Il me semble que des dispositifs dans ce sens sont déjà en place. Le respect des ressortissants sénégalais vivant à l’étranger passe par le travail des sénégalais et de leur représentants. Pourquoi ajouter du travail à nos consulats alors qu'ils devraient déjà s'occuper de très près des intérêts des sénégalais de l'extérieur et les défendre de manière appuyé et continue à tous les points.

Montant à payer pour le visa

La réciprocité ne veut pas dire appliquer scrupuleusement la même chose que les pays occidentaux. Sur le principe suis entièrement d'accord de faire payer mais avec un montant raisonné. La consommation en Europe est en constante baisse et d'autres destinations très concurrentes. La destination Sénégal pour les occidentaux est un produit de consommation qu'il budgétisent. Or, la consommation est en constante baisse et les rubrique comme culture, voyage et loisirs sont les lus touchés. Par exemple, pour une famille avec la multiplication du coût du visa par le nombre de personnes le calcul est vite fait.

La détermination du coup du visa ne doit pas être fait sans fondements. Comment les 55 euros ont été calculé ? Suivant une rentabilité à avoir, suivant la concurrence ou suivant l'acceptabilité des touristes (touriste essentiellement de la France en quasi décroissance) ? Dans quelle mesure à été considéré la qualité attendue et celle perçu par les touristes. Quel en est l'adéquation avec ce que nous souhaitons mettre comme qualité et la qualité que nous arrivons à réaliser en matière de tourisme. Une certaine prudence recommande, puisqu'il s'agit d'une mesure par principe, de partir d'un montant raisonnable quitte à le réévaluer au bout d'une période donnée. Mon grand souci c'est qu'on parte d 55 euros pour se retrouver après une certaine période avec un dévaluation en quelque sorte de la destination Sénégal parce qu'on en viendrait à le baisser à 5 ou 15 euros. Ce serait pas bon pour la fierté ça !

En réalité, il s'agit objectivement d'une affaire d’attractivité pour ne pas dire d'une affaire d'offre et de demande. Dans un sens les sénégalais sont prêts à payer 60 euros pour un visa et les occidentaux ne mettront pas, pour la plupart, plus de 15 euros dans un visa pour le Sénégal. De même les uns sont prêts à consacrer des heures pour les formalités et les occidentaux pas du tout.

La procédure pour le visa

Elle doit être encore plus simplifiée et toutes les spécificités prise en compte ; les autres entrée frontalières, les bi nationaux, les descendants ou ascendants de sénégalais (déjà que c'est injuste qu'un enfant dont sa maman est sénégalaise ne le soit pas), les personnels de associations humanitaires régulièrement établies, les visiteurs réguliers (quoi la réciprocité ne va pas jusqu'à accorder pareillement des visas à entrée multiple sur un an voire 4 ans?), …

Dans la procédure il me semble que ce serait largement suffisant que :

le demandeur prenne rendez-vous à la frontière d'entrée au Sénégal. Il aura au préalable rempli un formulaire par internet avec tous les informations requises sanctionné par un numéro de demande de visa. Le rendez-vous peut même se prendre par un numéro surtaxé qui ferait travailler des sénégalais uniquement dédié à cela. De la prise de rendez-vous à la présentation toutes les recherches nécessaires peuvent être menées en collaboration avec la police nationale, les organismes internationaux de sécurité ou de pays dont nous avons des accords liés
les demandeurs qui ont reçus leur « pré visa » pourront passer à la caisse puis se faire prendre en photo et les empruntes, ce qui se fait déjà

Les touristes qui sont sensés se détresser ne vont pas se prendre la têts à faire des centaines de kilomètres pour de la paperasserie dans les rares consulats dans le monde en mesure de délivrer des visas ou après des heures de vol se taper des dizaine de minutes entre le débarquement, la police des frontières, les bagages à récupérer et la douane.

11.Posté par Mister Mandjak le 14/06/2013 20:03 | Alerter
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Guélowar, je sais pas combien ça t'as pris de temps pour pondre tes balivernes mais tu as abaisser le niveau du débat. J'aime lire les comments mais je pose jamais de message. Là je peux pas m'empêcher car ton chiffon m'énerve. d'abord parce que t'as passé des heures pour collecer tes généralités stériles qui gachent l'échange intelligent qui précède. Mais aussi parce que tu accuses hypocritemen M. TALL, pour qui je peux témoigner sa probité et sa générosité intellectuelle. Ce qui est scandaleux chez les sénégalais jaloux comme toi c'est de ne pas pouvoir admettre le talent d'un compatriote plus pertinent et cultivé que vous. Quand tu dis indirectement que M. TALL fait partie de ceux qui n'ont pas réussi dans leur domaine, tu dévoile ta jalousie. Il te le dira pas par modestie mais nous qui avons fait la fac avec lui savons qu'il fait partie des meilleurs de toutes ses promotions et s'il n'était pas excellent on lui aurait pas confié des missions gouvernementaux en France et il ne serait pas consultant dans de prestigieuses radios et télévisions en France. Je suis régulièrement ses débats et ses conseils sur la question des immigrés en France. Vas demander à Africa N°1 quel est leur consultant juridique qui fait le plus d'audience quand il passe sur leurs ondes. Pourquoi ses conférences refusent du monde et son cabinet ne désemplit pas s'il n'était pas excellent? T'es jalous? c'est ça? Si je le défend c'est que je ne peux tolérer qu'un faible d'esprit comme toi manque de respect à quelqu'un qui fait nla fierté de notre pays en Enrope. Et c'est parce que sans lui je n'aurai pas réussi à obtenir mon titre de séjour salarié après mes études en France. Sans lui ma femme n'aurait pas réussi à changer sont titre de séjour italien contre un titre de séjour salarié en France. Et comme mois des milliers de sénégalais, gabonnais, marocains, ivoiriens, chinois, malgaches, indiens, maliens, ... le remercient tous d'avoir résolus leurs problémes juridiques et administratifs en France. Donc respect, médiocre !
Tu es médiocre parce que comme bcp de tes paires, si ne vous ne pouvez pas accoucher des idées intéressantes, vous essayez d'attaquer les personnes pertinentes ayant des idées qui vous dérangent sur leur passé, leur famille, leur vie. Et si vous ne trouvez rien à leur reprocher vous faites des attaques minables. Du genre il veut se distinguer, il vise ses intérêts persos, il veut se posionner, il est pompeux. Alors que c'est vous qui êtes creux, faible d'esprit.
Lis les messages de "senegaulois saly", il dit ses désaccords dans le respect. Dégages d'ici si tu peux pas enrichir les échanges. Prives nous de ton texte fade, sans tête ni queue.
Go ahead mister TALL

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