Des candidats à l’élection présidentielle de 2012 ont jeté leur argent par la fenêtre. D’autant plus qu’il n’y pas de remboursement de la caution pour eux qui n’ont pas réussi à atteindre 5% des suffrages exprimés à l’issue du scrutin du 26 février dernier. Les 5% constituent le plafond du remboursement public de la caution. La tendance générale du premier tour de la pPrésidentielle du 26 février laisse apparaître que des candidats comme Mor Dieng, Oumar Khassimou Dia, Doudou Ndoye, Amsatou Sow Sidibé, Diouma Diakhaté, Djibril Ngom, Cheikh Tidiane Gadio, entre autres, ont tous connu une déroute. Si les tendances actuelles se confirment ils vont, sans doute, se disputer les dernières places. En effet, ces tendances qui se dégagent à l’issue du premier tour mettent Me Abdoulaye Wade en tête avec 32% des suffrages exprimés. Macky Sall, quant à lui, se situe entre 25 et 27%. Le candidat Moustapha Niasse, à qui beaucoup n’accordent pas plus de 19%, est en ballotage avec Tanor Dieng (à peu près 11%) et Idrissa Seck (pas plus de 6%). Le calcul fait, Mor Dieng, Oumar Khassimou Dia, Doudou Ndoye, Amsatou Sow Sidibé, Diouma Dieng, Djibril Ngom, Cheikh Tidiane Gadio, Cheikh Bamba Dièye et Ibrahima Fall se disputeront les quelque 10% restants. Les caisses de l’Etat seront, sans doute, garnies des cautions de ces derniers, estimées à 585 millions de francs Cfa (65 millions x 9).
CES CANDIDATS SANS REGRET
Les candidats à l’élection présidentielle ont tous été astreints au dépôt d’un cautionnement. Selon les dispositions de l’article L 117 du Code électoral, «dans le cas où le candidat obtient au moins 5% des suffrages exprimés, le cautionnement lui est remboursé dans les délais de 15 jours qui suivent la proclamation définitive des résultats». Autrement dit, la caution est remboursée par l’Etat pour les candidats ayant obtenu plus de 5% des voix. Le montant de la caution pour l’élection présidentielle du 26 février a été fixé à 65 millions de francs. Une garantie, fixée par arrêté par le ministre en charge des Elections, a été versée à la Caisse de dépôt et de consignation, au plus tard 180 jours avant le scrutin présidentiel.
Les «petits Poucets» du scrutin présidentiel ont tous sollicité le suffrage des Sénégalais, sans avoir cependant aucune garantie de récolter plus de 5% de voix. Le fait de «participer pour participer» ne leur a pas donné raison. Et de toute façon, les pronostics leur avaient prédestiné de mauvais résultats à l’élection présidentielle de 2012. Ce qui s’est traduit dans les enveloppes et les urnes, dimanche dernier. «C’est vraiment dommage, mais c’est une expérience de plus», commente le candidat Omar Khassimou Dia, qui dit n’avoir pas de regret. «Avoir l’opportunité de s’adresser aux Sénégalais durant 21 jours vaut plus que 65 millions», a-t-il indiqué.
Le candidat du mouvement citoyen Yakaar, pour sa part, déclare : «Si c’était à refaire, je n’hésiterais pas. C’est pour vous dire que je ne regrette rien.» Mor Dieng n’a pas de souci à se faire, parce qu’étant un expert-comptable. «J’évolue dans un secteur qui me permet d’avoir dans une seule opération 65 millions ou même plus», indique-t-il. M. Dieng considère les cautions des candidats comme les impôts ou autre taxes, qui pourront servir à construire un hôpital ou une route. «C’est de l’argent qui va entrer dans les caisses de l’Etat», a-t-il souligné. Comme lui, beaucoup sont les candidats qui n’atteindront pas la barre des 5% de voix. Leur argent perdu, il ne leur reste que d’éventuelles alliances.
[Cheikh Bamba Diagne, ]url:http://www.lequotidien.sn/index.php/2011-10-07-13-35-07/itemlist/user/90-cheikhbambadiagne cbdiagne@lequotidien.sn
Le Quotidien
CES CANDIDATS SANS REGRET
Les candidats à l’élection présidentielle ont tous été astreints au dépôt d’un cautionnement. Selon les dispositions de l’article L 117 du Code électoral, «dans le cas où le candidat obtient au moins 5% des suffrages exprimés, le cautionnement lui est remboursé dans les délais de 15 jours qui suivent la proclamation définitive des résultats». Autrement dit, la caution est remboursée par l’Etat pour les candidats ayant obtenu plus de 5% des voix. Le montant de la caution pour l’élection présidentielle du 26 février a été fixé à 65 millions de francs. Une garantie, fixée par arrêté par le ministre en charge des Elections, a été versée à la Caisse de dépôt et de consignation, au plus tard 180 jours avant le scrutin présidentiel.
Les «petits Poucets» du scrutin présidentiel ont tous sollicité le suffrage des Sénégalais, sans avoir cependant aucune garantie de récolter plus de 5% de voix. Le fait de «participer pour participer» ne leur a pas donné raison. Et de toute façon, les pronostics leur avaient prédestiné de mauvais résultats à l’élection présidentielle de 2012. Ce qui s’est traduit dans les enveloppes et les urnes, dimanche dernier. «C’est vraiment dommage, mais c’est une expérience de plus», commente le candidat Omar Khassimou Dia, qui dit n’avoir pas de regret. «Avoir l’opportunité de s’adresser aux Sénégalais durant 21 jours vaut plus que 65 millions», a-t-il indiqué.
Le candidat du mouvement citoyen Yakaar, pour sa part, déclare : «Si c’était à refaire, je n’hésiterais pas. C’est pour vous dire que je ne regrette rien.» Mor Dieng n’a pas de souci à se faire, parce qu’étant un expert-comptable. «J’évolue dans un secteur qui me permet d’avoir dans une seule opération 65 millions ou même plus», indique-t-il. M. Dieng considère les cautions des candidats comme les impôts ou autre taxes, qui pourront servir à construire un hôpital ou une route. «C’est de l’argent qui va entrer dans les caisses de l’Etat», a-t-il souligné. Comme lui, beaucoup sont les candidats qui n’atteindront pas la barre des 5% de voix. Leur argent perdu, il ne leur reste que d’éventuelles alliances.
[Cheikh Bamba Diagne, ]url:http://www.lequotidien.sn/index.php/2011-10-07-13-35-07/itemlist/user/90-cheikhbambadiagne cbdiagne@lequotidien.sn
Le Quotidien
Les marges de manœuvre du gouvernement Sonko seront très limitées, (Lansana G Sakho)
