Dans une très rare allocution radio-télévisée, le chef de la branche armée du Hamas, Mohammad Déïf, a mis en garde l’état Hébreu contre une opération terrestre : "l’ennemi payera cher s’il pense entrer à Gaza" a-t-il ainsi déclaré. Il a même poussé la provocation plus loin en appelant ses frères d’armes à se préparer à une attaque israélienne, selon Paul Danahar chef du bureau Moyen-Orient de la BBC. Les propos du chef des brigades al-Qassam ont été retransmis par les média de Gaza, dont la télévision du Hamas, al-Aqsa.
Des déclarations qui pourraient porter préjudice à la suspension provisoire de l’invasion de la Bande de Gaza par l’armée israélienne.
C’est d’ailleurs en substance ce qu’avait déclaré quelques minutes plus tôt Benyamin Netanyahou aux ministres des Affaires étrangères allemand : "Je préfère une solution diplomatique […] Si la [diplomatie faillit], nous avons tous les droits de nous défendre" selon des propos rapportés par le Jerusalem Post. Israël avait décidé de repousser l'idée d'une offensive terrestre dans la bande de Gaza pour donner des chances aux efforts égyptiens visant à établir une trêve entre le Hamas et l'Etat hébreu, comme annoncé par un haut responsable israélien mardi 20 novembre.
Dans la nuit de lundi à mardi, Israël avait ainsi examiné une proposition égyptienne de trêve, quelques heures avant l'arrivée d'une mission de paix du chef de l'ONU et la venue mardi de Hillary Clinton en visite à Jérusalem et Ramallah.
Au sixième jour de la confrontation, les derniers rapports montrent qu’au moins 116 Palestiniens – membres du Hamas et civils inclus – ont déjà trouvé la mort et 3 civils du côté israélien.
Source: Atlantico.fr
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