
Le SAES n’aurait-il comme seules formes d’expression la grève et le chantage ?
C’est en tout cas la question que l’on peut se poser à la lecture de leurs sorties et surtout de la toute récente faite en fin de semaine dernière pour nous annoncer qu’il allait en grève et verser dans les invectives.
À quoi sert un syndicat d’enseignant apolitique si ce n’est pour :
L’intérêt des étudiants que vous êtes en train de sacrifier transcende les clivages politiques : comment comprendre de ce point de vue que le premier dirigeant d’un syndicat d’enseignant puisse se déclarer, comme l’a fait le Secrétaire Général du SAES le 28 décembre dernier, candidat à la prochaine présidentielle ?
Si c’est le droit du citoyen éligible, c’est a contrario le devoir du militant syndical apolitique de cesser aussitôt ses fonctions. D’ailleurs, les cotisations des membres du SAES serviraient-elles désormais à financer la campagne d’un homme politique ? Quel scandale cela serait-il ?
Les attaques de Seydi Ababacar NDIAYE sont désormais le reflet d’une opposition politique contre le régime en place et il devrait être traité comme un opposant.
Ce faisant, le Syndicat (qui n’a plus rien d’Autonome) va à l’encontre des intérêts qu’il prétend servir. À moins qu’il assume le rôle Syndicat Appelé à Escroquer les étudiants du Sénégal. Y’en a plus que marre des grèves du SAES et j’en appelle à la responsabilité de l’Etat afin de dissoudre le SAES s’il continue à sacrifier tant de génération d’étudiant.
Par (Abdourahmane BALDE)
baldesh12@gmail.com .
C’est en tout cas la question que l’on peut se poser à la lecture de leurs sorties et surtout de la toute récente faite en fin de semaine dernière pour nous annoncer qu’il allait en grève et verser dans les invectives.
À quoi sert un syndicat d’enseignant apolitique si ce n’est pour :
- regrouper les enseignants, les chercheurs et les savants sénégalais afin de contribuer au développement des sciences au Sénégal ;
- organiser un congrès annuel pour un renouvellement de ses instances afin que les responsables ou dirigeants ne s’éternisent pas aux commandes ;
- travailler à faire publier un Bulletin, des revues ou articles de ses membres afin d’enrichir le monde du savoir au Sénégal ;
- créer les conditions d’octroi de bourses de recherches à des doctorants en 1ère année de thèse (éventuellement en 2 ère année) ainsi qu’à des chercheurs préparant une habilitation à diriger des recherches ;
- plus classiquement s’agissant d’un syndicat, défendre les intérêts de leurs membres.
L’intérêt des étudiants que vous êtes en train de sacrifier transcende les clivages politiques : comment comprendre de ce point de vue que le premier dirigeant d’un syndicat d’enseignant puisse se déclarer, comme l’a fait le Secrétaire Général du SAES le 28 décembre dernier, candidat à la prochaine présidentielle ?
Si c’est le droit du citoyen éligible, c’est a contrario le devoir du militant syndical apolitique de cesser aussitôt ses fonctions. D’ailleurs, les cotisations des membres du SAES serviraient-elles désormais à financer la campagne d’un homme politique ? Quel scandale cela serait-il ?
Les attaques de Seydi Ababacar NDIAYE sont désormais le reflet d’une opposition politique contre le régime en place et il devrait être traité comme un opposant.
Ce faisant, le Syndicat (qui n’a plus rien d’Autonome) va à l’encontre des intérêts qu’il prétend servir. À moins qu’il assume le rôle Syndicat Appelé à Escroquer les étudiants du Sénégal. Y’en a plus que marre des grèves du SAES et j’en appelle à la responsabilité de l’Etat afin de dissoudre le SAES s’il continue à sacrifier tant de génération d’étudiant.
Par (Abdourahmane BALDE)
baldesh12@gmail.com .