L’ancien garde des sceaux est d’avis que le Falcon 50 -qui soit dit en passant a coûté 12 milliards de francs au contribuable sénégalais -, est un moyen de locomotion comme tout autre et son utilisation par le fils de Wade se justifiait par les nombreux voyages qu’il avait à faire à la recherche de fonds pour la réalisation d'infrastructures. « Il fut une époque où le Sénégal devait abriter le Sommet de l’Oci. Et il y avait d’incessants déplacements vers des pays qui étaient des pays bailleurs. Vous savez pertinemment que c’est à l’occasion de la tenue de ce sommet qu’on a eu les infrastructures que nous avons eues et qui aujourd’hui font la fierté de ce pays. Pour l’essentiel, ces infrastructures ont été financées par les pays qui participaient à l’Oci notamment les Emirat-Arabes unis, le Koweït, l’Arabie saoudite, le Qatar…bref, les pays arabes. Il fallait y aller, il fallait nouer des contacts pour obtenir de leur part des financements à moindre coût », argue l’ancien ministre de la Justice, invité de Grand Jury de ce jour. Il a par ailleurs révélé que pour l'essentiel, c'est l'argent de la Présidence de la République qui a servi à prendre en charge les frais liés à la location d'un tel engin.
Et si le Sénégal devait ses nouvelles infrastructures au Jet privé de Karim Wade ?
SETAL.NET - Alors que le fils de l’ancien président de la République est sous les feux de la rampe dans le cadre des vérifications sur les biens présumés mal acquis, Me El Hadji Amadou Sall prend sa défense en ce qui concerne "son" jet privé.
L’ancien garde des sceaux est d’avis que le Falcon 50 -qui soit dit en passant a coûté 12 milliards de francs au contribuable sénégalais -, est un moyen de locomotion comme tout autre et son utilisation par le fils de Wade se justifiait par les nombreux voyages qu’il avait à faire à la recherche de fonds pour la réalisation d'infrastructures. « Il fut une époque où le Sénégal devait abriter le Sommet de l’Oci. Et il y avait d’incessants déplacements vers des pays qui étaient des pays bailleurs. Vous savez pertinemment que c’est à l’occasion de la tenue de ce sommet qu’on a eu les infrastructures que nous avons eues et qui aujourd’hui font la fierté de ce pays. Pour l’essentiel, ces infrastructures ont été financées par les pays qui participaient à l’Oci notamment les Emirat-Arabes unis, le Koweït, l’Arabie saoudite, le Qatar…bref, les pays arabes. Il fallait y aller, il fallait nouer des contacts pour obtenir de leur part des financements à moindre coût », argue l’ancien ministre de la Justice, invité de Grand Jury de ce jour. Il a par ailleurs révélé que pour l'essentiel, c'est l'argent de la Présidence de la République qui a servi à prendre en charge les frais liés à la location d'un tel engin.
Dimanche 25 Novembre 2012 - 14:43
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