Selon les autorités, les violences du vendredi 16 août ont fait environ 80 morts à travers le pays. Les Frères musulmans parlent, eux, d’au moins 130 victimes pour Le Caire seulement. Les affrontements ont débuté, sans surprise, à la mi-journée peu après la fin de la grande prière à travers tout le pays. Des violences qui ont donc opposé manifestants et forces de l’ordre, mais aussi des civils, pro et anti Frères musulmans. Il y a eu également des attaques contre des postes de police.
Ces heurts ont fait des victimes dans des villes comme Alexandrie, Beni Suef, Fayoum ou encore dans la ville touristique d’Hurghada. Sur la place Ramsès au Caire, les affrontements ont duré une partie de la nuit. Des partisans du président déchu Mohamed Morsi se sont réfugiés à l'intérieur de la mosquée al-Fath et au petit matin les forces de l'ordre ont investi les lieux après avoir négocié avec les occupants.
La place Ramsès, un carrefour vital pour la capitale
Dans la capitale, qui était quadrillée par les forces de l’ordre, mais aussi par des barrages de civiles, des incidents ont eu lieu dans plusieurs quartiers. Mais c’est surtout la place Ramsès, ieu de rendez-vous des différentes manifestations, qui s’est très rapidement transformée en champ de bataille. Le face-à-face entre partisans du président déchu et forces de l'ordre s’est poursuivi toute la nuit, malgré le couvre-feu.
La place Ramsès c’est aussi et surtout la place de la gare centrale du Caire. Y manifester provoque un énorme chaos. On y croise des dizaines de milliers de voyageurs qui partent ou qui arrivent du Delta ou de Haute Egypte. Pour les accueillir, des flottes de taxis collectifs circulent aux abords de la gare. Et enfin, entre la gare et les taxis collectifs, un immense souk avec des centaines de vendeurs ambulants qui proposent leur marchandise bon marché. Des vêtements aux téléphones portables en passant par les jouets pour enfants. Des produits tous chinois naturellement. Les quartiers environnants vivent aussi de la gare. On y trouve des restaurants, des pensions et des hôtels. Tout un monde qui gagne difficilement son pain quotidien en cas de manifestations.
Enfin, la place Ramsès contrôle aussi deux des principales avenues du Caire. L’avenue Ramsès qui va de la place Tahrir à Abassiya où se trouve l’Université de Ain Chams et le viaduc du 6 octobre qui traverse tout Le Caire d’est en ouest.
Les Fères musulmans maintiennent la pression
Le mouvement appelle à de nouvelles manifestations pour ce samedi et toute la semaine, pour dénoncer les crimes du régime. On peut s’attendre à une poursuite des violences car de son côté la police a prouvé ces derniers jours qu’elle n’hésitait pas à faire usage de tirs à balle réelle contre ces manifestants, dont la majorité n’est pas armé.
Et le Premier ministre a répété vendredi que le gouvernement, l’armée, la police et le peuple, faisaient face, ensemble, à un complot terroriste. Les partisans des Frères musulmans, de leur côté, refusent toujours d’abandonner la rue, le seul endroit, disent-ils, où ils peuvent faire entendre leur voix.
Ces heurts ont fait des victimes dans des villes comme Alexandrie, Beni Suef, Fayoum ou encore dans la ville touristique d’Hurghada. Sur la place Ramsès au Caire, les affrontements ont duré une partie de la nuit. Des partisans du président déchu Mohamed Morsi se sont réfugiés à l'intérieur de la mosquée al-Fath et au petit matin les forces de l'ordre ont investi les lieux après avoir négocié avec les occupants.
La place Ramsès, un carrefour vital pour la capitale
Dans la capitale, qui était quadrillée par les forces de l’ordre, mais aussi par des barrages de civiles, des incidents ont eu lieu dans plusieurs quartiers. Mais c’est surtout la place Ramsès, ieu de rendez-vous des différentes manifestations, qui s’est très rapidement transformée en champ de bataille. Le face-à-face entre partisans du président déchu et forces de l'ordre s’est poursuivi toute la nuit, malgré le couvre-feu.
La place Ramsès c’est aussi et surtout la place de la gare centrale du Caire. Y manifester provoque un énorme chaos. On y croise des dizaines de milliers de voyageurs qui partent ou qui arrivent du Delta ou de Haute Egypte. Pour les accueillir, des flottes de taxis collectifs circulent aux abords de la gare. Et enfin, entre la gare et les taxis collectifs, un immense souk avec des centaines de vendeurs ambulants qui proposent leur marchandise bon marché. Des vêtements aux téléphones portables en passant par les jouets pour enfants. Des produits tous chinois naturellement. Les quartiers environnants vivent aussi de la gare. On y trouve des restaurants, des pensions et des hôtels. Tout un monde qui gagne difficilement son pain quotidien en cas de manifestations.
Enfin, la place Ramsès contrôle aussi deux des principales avenues du Caire. L’avenue Ramsès qui va de la place Tahrir à Abassiya où se trouve l’Université de Ain Chams et le viaduc du 6 octobre qui traverse tout Le Caire d’est en ouest.
Les Fères musulmans maintiennent la pression
Le mouvement appelle à de nouvelles manifestations pour ce samedi et toute la semaine, pour dénoncer les crimes du régime. On peut s’attendre à une poursuite des violences car de son côté la police a prouvé ces derniers jours qu’elle n’hésitait pas à faire usage de tirs à balle réelle contre ces manifestants, dont la majorité n’est pas armé.
Et le Premier ministre a répété vendredi que le gouvernement, l’armée, la police et le peuple, faisaient face, ensemble, à un complot terroriste. Les partisans des Frères musulmans, de leur côté, refusent toujours d’abandonner la rue, le seul endroit, disent-ils, où ils peuvent faire entendre leur voix.
En Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo officiellement investi à la présidentielle par son parti
