En Chine, pas moyen d’accéder à certains réseaux sociaux comme Twitter et Facebook. « La Chine n’a jamais interdit les réseaux sociaux. Nous avons juste bloqué certains », répond Wang Heming, Directeur général adjoint du Bureau des affaires africaines du Parti communiste chinois, interpellé sur la question. « La Chine a sa législation.
Les concepteurs de ces applications doivent s’y conformer, sinon nous les bloquons. Et je suis sûr que si certains pays avaient notre capacité technique, ils auraient fait la même chose. Nous ne permettrons jamais une influence négative de nos populations. Même aux États-Unis, les réseaux sociaux sont surveillés par le gouvernement », argue-t-il. L’option du gouvernement chinois est de promouvoir les réseaux sociaux locaux comme « WeChat ».
Zang Yong, un cadre du Pcc et un des responsables du premier quotidien de la Chine « People's daily », ajoute qu’il a récemment participé à un forum sino-américain sur les médias sociaux et la même question a été posée.
Mais la réponse des responsables chinois est qu’il est impératif qu’ils brisent le monopole de l’anglais dans les réseaux sociaux. « 75 % des informations sur les réseaux sociaux sont en anglais et seulement 10 % en mandarin. Il nous faut briser ce monopole de l’anglais pour mieux équilibrer les choses. Grâce aux blocages de Facebook, twitter... en Chine, nous avons pu promouvoir nos propres réseaux sociaux. Ce que nous avons fait est conforme au droit international. C’est comme en matière de commerce. Si on est en position de faiblesse, on cherche des stratégies pour renverser la tendance. C’est aussi simple que cela », dit-il.
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